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Je me demande souvent d'où provient ce "désir" de partager autour de l'éveil.
Qu'est ce qui pousse les gens à témoigner, à écrire des livres, à ouvrir des forums
Est ce comme énergie qui se déploie, une tentative de mettre des mots sur ce qui est à la fois si proche et qui échappe à son propre entendement, le vertige de les voir justement à chaque fois s'échapper, la concrétisation d'une reconnaissance de sa nature non séparée d'avec les autres?
Peut-etre tout cela à la fois, ou rien de tout cela.
Qu'est ce qui pousse les gens à témoigner, à écrire des livres, à ouvrir des forums
Est ce comme énergie qui se déploie, une tentative de mettre des mots sur ce qui est à la fois si proche et qui échappe à son propre entendement, le vertige de les voir justement à chaque fois s'échapper, la concrétisation d'une reconnaissance de sa nature non séparée d'avec les autres?
Peut-etre tout cela à la fois, ou rien de tout cela.
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Bonjour,
Ce désir de partager, il m'intrigue à moi aussi. Est-ce le besoin rebelle de reconnaissace d'un groupe d'appartenance ? Est-ce le besoin de rompre une certaine "solitude sociale" , de trouver d'autres témoignages qui viennent nous rassurer sur notre "différence". Néanmoins, le risque, ici comme ailleurs est de trop "conceptualiser" nos expériences, nos parcours sur le chemin de la conscience. En ce qui me concerne, le besoin d'écrire et de partager, tout en demeurant agréable, se fait de moins en moins impératif. Mes lectures s'espacent. Je comprends de mieux en mieux que la vie sociale, professionnelle, extérieure n'est pas en dualité avec une vie spirituelle. Tout expérience nous fait avancer sur le chemin. :[img]http://ww
Ce désir de partager, il m'intrigue à moi aussi. Est-ce le besoin rebelle de reconnaissace d'un groupe d'appartenance ? Est-ce le besoin de rompre une certaine "solitude sociale" , de trouver d'autres témoignages qui viennent nous rassurer sur notre "différence". Néanmoins, le risque, ici comme ailleurs est de trop "conceptualiser" nos expériences, nos parcours sur le chemin de la conscience. En ce qui me concerne, le besoin d'écrire et de partager, tout en demeurant agréable, se fait de moins en moins impératif. Mes lectures s'espacent. Je comprends de mieux en mieux que la vie sociale, professionnelle, extérieure n'est pas en dualité avec une vie spirituelle. Tout expérience nous fait avancer sur le chemin. :[img]http://ww
Corinne- Messages : 24
Date d'inscription : 27/02/2008
Age : 60
Localisation : Nîmes (gard)
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Bonjour Pascal et Corinne,Pascal a écrit:Je me demande souvent d'où provient ce "désir" de partager autour de l'éveil.
la concrétisation d'une reconnaissance de sa nature non séparée d'avec les autres?
.
C' est curieux, j'aurais posé la question à l'envers,comment se fait-il que les gens ne parlent pas davantage de toutes ces questions qui nous occupent ici? Pourquoi parlent-on tant de religion et si peu de spiritualité?
Cet appel qui vient des tripes,comment peut-il être si facilement émoussé par tous les jouets qu'on nous propose aujourd'hui? N'est-ce pas une donnée générale que de vouloir être heureux quelque soit le prix à payer? Je sens bien que tout ce que mes sens vont me proposer, je vais le vouloir,le vouloir passionnement, mais je sais aussi que ce ne sont que des sensations et que la répétition, jusqu'à la fin, de la mise en route de la machine corps/mental pour satisfaire ces sens et toutes ces pseudo solutions, même si j'y sacrifie,est absolument incapable d'étancher cette soif, au contraire, la frustration engendrée déclenche inéxorablement l'appétit de nouvelles promesses à nouveau non tenues... ce qui est supposé me rendre heureux,m'enfonce en réalité toujours un peu plus. On est là dans un processus d'adiction, puisque le mot est à la mode.
Le drame ,c'est que tout ce que je connaîs, tout ce dont je dispose et enfin tout ce que l'on m'a appris à faire, c'est fuir toujours un peu plus en avant, consommer tous les jours un peu plus, de la pensée, des objets, de la nourriture etc...etc...je m'étonne que lorsqu'on parle de pollution,on n'évoque jamais celle-ci qui est pourtant l'une des plus visibles et cause de bien d'autres qui le sont moins.
Je dépends, tant que je ne m'en rends pas compte,tant que je n'en ai pas conscience,des messages ,que pour sa propre survie, le mental me fait parvenir .A lui aussi,et je dirais,à lui surtout,il lui faut toujours plus de carburant.
Dés l'instant où ceci est vu, on partage. On partage le fait que l'on avait besoin de rien, qu'on s'est fait avoir ,et que même si pour arrêter la machine, ça peut prendre un certain temps,on n'est plus tout à fait concerné et que comme tu le suggères Pascal, ce qui faisait croire que l'autre était autre, c'était justement cette machine infernale.
Alors oui, aucune différence entre la vie dite intérieure et la vie sociale, avec quand même d'avoir toujours bien conscience que la liberté d'être est une menace permanente pour tout système hyper structuré et pour tout système tout court.
Voir certains traits de la société comme un gigantesque cerveau, "The Machine", fait que parfois, je préfère m'assoir sur un banc et regarder passer les trains .
Vraiment, plutôt que de simplement le partager,je me demande pourquoi on ne le crie pas sur tous les toits?
Jim- Messages : 46
Date d'inscription : 27/02/2008
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Pour moi, le désir de partager sur l’éveil n’est en rien différent, fondamentalement, de tout autre désir de partage. La vie est faite d’échanges, on partage ce qui nous tient à coeur. Bien sûr, avec l’éveil, on touche là quelque chose de particulier, quelque chose qu’on ne peut pas à proprement parler partager, quelque chose qui ne nous appartient pas et qui nous dépasse, mais qui pourtant est partagé de la manière la plus éminente possible. Au fond, lorsqu'on partage, sur quelque thème que ce soit, on actualise le mystère de notre condition profonde, celle d’êtres séparés les uns des autres et pourtant tirant leur existence de l’échange avec autrui. Par le partage, on cherche à échapper au maléfice de l'enfermement en soi; mais la plupart du temps, on biaise: car on vise plus à faire reconnaître et valider par les autres l'image que l'on veut se donner de soi, plutôt qu'à échapper au piège dans lequel cette image nous enferme. C'est cela qui est particulier lorsqu'on échange sur le thème de l'éveil: on met en mots ce piège qui gouverne les relations humaines et que jamais on ne voit tant qu'on en reste prisonnier. En sortir, c'est justement s'éveiller. Dès lors, parler de cette sortie, c'est une entreprise hautement risquée, puisqu'on utilise les composants du piège (les mots issus de la dualité et les relations qu'ils établissent) pour en démonter les ressorts. On touche, pourrait-on dire, le coeur du problème humain. On est au coeur du partage, mais même temps on se heurte à sa limite. C'est un numéro d’équilibriste difficile, exigeant, mais fascinant. Et surtout enrichissant. Car c’est cela, finalement, le partage: quelque chose à travers quoi on grandit.
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J'aime beaucoup ce que tu dis Joaquim, sur la difficulté du partage autour de ce thème, le numéro d'équilibriste que cela représente et en même le défi stimulant que cela nous offre.
Sur ce thème, j'ai pu constater que les fois où j'ai pu le plus facilement partager mon vécu autour de la quête de l'éveil (puisqu'il faut un mot...), et notamment avec des personnes non familières avec ça, c'est quand j'étais moi même dans des périodes où mon expérience intime était vivace au point de rayonner naturellement vers les autres.
Il y avait d'ailleurs le plus souvent, plus qu'une volonté de communiquer de ma part, un mouvement qui venait vers moi, de curiosité quand à mon "état" et des questionnements.
Et là, dans ces moments, les mots qui viennent sont souvent d'une grande simplicité, mais tellement "chargés" qu'ils touchent plus directement les autres.
C'est dans un espace comme celui ci que j'ai pu parler de "ce que je faisais dans mes séminaires de développement personnel" (aie les mots!!!) à ma grand mère, l'une des personnes de mon entourage la plus réfractaire à toute forme d'introspection, parce qu'elle me trouvait changée ou quelque chose comme ça...
Sur ce thème, j'ai pu constater que les fois où j'ai pu le plus facilement partager mon vécu autour de la quête de l'éveil (puisqu'il faut un mot...), et notamment avec des personnes non familières avec ça, c'est quand j'étais moi même dans des périodes où mon expérience intime était vivace au point de rayonner naturellement vers les autres.
Il y avait d'ailleurs le plus souvent, plus qu'une volonté de communiquer de ma part, un mouvement qui venait vers moi, de curiosité quand à mon "état" et des questionnements.
Et là, dans ces moments, les mots qui viennent sont souvent d'une grande simplicité, mais tellement "chargés" qu'ils touchent plus directement les autres.
C'est dans un espace comme celui ci que j'ai pu parler de "ce que je faisais dans mes séminaires de développement personnel" (aie les mots!!!) à ma grand mère, l'une des personnes de mon entourage la plus réfractaire à toute forme d'introspection, parce qu'elle me trouvait changée ou quelque chose comme ça...
source- Messages : 44
Date d'inscription : 01/03/2008
Localisation : au bord de la mer
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Partager, c'est la vie.
Et s'il y a quelque chose d'essentiel à comprendre dans l'existence, cela ne peut s'exprimer que dans le partage.
Et s'il y a quelque chose d'essentiel à comprendre dans l'existence, cela ne peut s'exprimer que dans le partage.
toniov- Messages : 73
Date d'inscription : 27/02/2008
Age : 70
Localisation : toulouse
Re: Partager
Oui ce que tu dis source est très vrai, il y a des moments où l'on se sent tellement habité par ce que l'on dit qu'on devient soi-même vecteur d'une communication voire d'une communion qui nous échappe. Mais il semble que cela dépasse le fond même, et l'histoire nous a donné des exemples tristement célèbres du niveau de projection que peut avoir cette conviction là sur les autres.
Comme dit Joachim, le partage, et par extension celui de l'éveil, est éminemment naturel. C'est ce qu'on peut ressentir lorsque l'on voit une belle peinture ou un beau coucher de soleil et qu'on appelle un ami pour qu'il profite lui aussi du spectacle.
Mais n'il y a pas encore quelque chose d'autre, avec l'éveil? Combien de fois s'est-on retrouvé devant des gens auxquels on aimerait tant partager le peu de conscience qu'on a (mais une certaine forme de conscience tout de même) afin qu'ils ne restent forcément pas collés à la vitre (j'aurais pu dire aussi vitrine pour faire écho aux mots de Jim) du matin jusqu'au soir?
Cela reste peut-être très personnel, et Joachim tu aurais sans doute beaucoup à nous apprendre sur cet aspect là, si tu le souhaites, en rapport avec ton activité.
Comme dit Joachim, le partage, et par extension celui de l'éveil, est éminemment naturel. C'est ce qu'on peut ressentir lorsque l'on voit une belle peinture ou un beau coucher de soleil et qu'on appelle un ami pour qu'il profite lui aussi du spectacle.
Mais n'il y a pas encore quelque chose d'autre, avec l'éveil? Combien de fois s'est-on retrouvé devant des gens auxquels on aimerait tant partager le peu de conscience qu'on a (mais une certaine forme de conscience tout de même) afin qu'ils ne restent forcément pas collés à la vitre (j'aurais pu dire aussi vitrine pour faire écho aux mots de Jim) du matin jusqu'au soir?
Cela reste peut-être très personnel, et Joachim tu aurais sans doute beaucoup à nous apprendre sur cet aspect là, si tu le souhaites, en rapport avec ton activité.
Re: Partager
Je pense qu'à un moment, ce besoin de partage vient d'une certaine nécessité d'extérioriser un vécu intérieur. Se heurter à la réalité des autres, permet aussi de relativiser et de bien garder les pieds sur terre. Ca permet aussi d'explorer d'autres facettes qui nous avaient échappé sur le moment. L'échange devient alors exploration et cheminement mutuel. C'est très stimulant. Mais le risque est d'entrer alors dans une espèce de danse de mots et de se laisser bercer par nos propres paroles. L'endormissement n'est plus très loin alors.
Avec le temps, je ressens de moins en moins cette nécessité de partage. Non pas que je refuse le dialogue, mais je ne vais pas spontanément vers autrui pour aborder ce thème. Je préfère de loin attendre que ce soit mon interlocuteur qui aborde le sujet. Je crois avoir pris beaucoup de distance par rapport à ça. Puis à un moment, les mots deviennent inopérants. Ils ne peuvent plus qu'entrer en résonance avec un vécu, sinon, ils sont inefficaces. Pourtant, l'exercice d'exprimer un vécu face à quelqu'un qui ne le vit pas, peut être enrichissant. Ca nous montre à quel point il est important de bien choisir ses mots, d'être précis dans ce qu'on tente d'exprimer.
Je n'ai jamais vraiment ressenti ça. La concrétisation d'une reconnaissance. Je pense que lorsqu'on s'établit progressivement dans l'être, la notion de reconnaissance disparait. Etre n'a pas besoin de ça, puisqu'il est.
Avec le temps, je ressens de moins en moins cette nécessité de partage. Non pas que je refuse le dialogue, mais je ne vais pas spontanément vers autrui pour aborder ce thème. Je préfère de loin attendre que ce soit mon interlocuteur qui aborde le sujet. Je crois avoir pris beaucoup de distance par rapport à ça. Puis à un moment, les mots deviennent inopérants. Ils ne peuvent plus qu'entrer en résonance avec un vécu, sinon, ils sont inefficaces. Pourtant, l'exercice d'exprimer un vécu face à quelqu'un qui ne le vit pas, peut être enrichissant. Ca nous montre à quel point il est important de bien choisir ses mots, d'être précis dans ce qu'on tente d'exprimer.
la concrétisation d'une reconnaissance de sa nature non séparée d'avec les autres?
Je n'ai jamais vraiment ressenti ça. La concrétisation d'une reconnaissance. Je pense que lorsqu'on s'établit progressivement dans l'être, la notion de reconnaissance disparait. Etre n'a pas besoin de ça, puisqu'il est.
Re: Partager
Il me semble que Pascal parlait d'une reconnaissance par soi-même, intuitive, de sa propre Nature non-séparée, dont "l'échange"( ici,quand c'est réciproque, on est plus prés de la communion que de l'échange) spontané était la manifestation naturelle et non pas d'une reconnaissance par un "autre",qui, dans ce cas précis, n'est plus perçu comme tel.Manduki a écrit:la concrétisation d'une reconnaissance de sa nature non séparée d'avec les autres?
Je n'ai jamais vraiment ressenti ça. La concrétisation d'une reconnaissance. Je pense que lorsqu'on s'établit progressivement dans l'être, la notion de reconnaissance disparait. Etre n'a pas besoin de ça, puisqu'il est.
C'est comme cela que je l'avais compris.
Jim- Messages : 46
Date d'inscription : 27/02/2008
Re: Partager
Jim a écrit:Il me semble que Pascal parlait d'une reconnaissance par soi-même, intuitive, de sa propre Nature non-séparée, dont "l'échange"( ici,quand c'est réciproque, on est plus prés de la communion que de l'échange) spontané était la manifestation naturelle et non pas d'une reconnaissance par un "autre",qui, dans ce cas précis, n'est plus perçu comme tel.
Oui, c'est tout à fait dans ce sens que j'avais écrit ce mot, merci Jim.
Re: Partager
Merci Jim de cette précision, car en effet, je n'avais pas compris ce passage ainsi. J'en étais resté à la relation à autrui dans l'idée du partage. Cela dit, la notion de Nature non-séparée ne me parle pas particulièrement.
Re: Partager
[hr]Par le partage, on cherche à échapper au maléfice de l'enfermement en soi; mais la plupart du temps, on biaise: car on vise plus à faire reconnaître et valider par les autres l'image que l'on veut se donner de soi, plutôt qu'à échapper au piège dans lequel cette image nous enferme.[hr]
Ce passage écrit par Joaquim nous ramène me semble t'il là ou les échanges deviennent incontournablement decevants et ou les dérapages sont presque toujours inévitables, cela correspond aux niveaux d'échanges classiques auquels nous pouvons peut être tenter de nous extraire...
Tenter d'échapper au piège dans laquelle notre image nous enferme, n'est ce pas atteindre un niveau d'humilité et de dépouillement qui nous ouvre totalement à l'autre, qui nous ramène à la source, cette source commune dont nous aspirons tant à partager la même eau...
Serait ce une utopie???
C'est dans l'espoir que ce n'en est pas une que je viens ici échanger avec vous, nos consciences d'Eveil ne nous préparent t'elle pas à cela?
Echanger sur l'Eveil c'est chercher des mots clés, repères, comme des mots de passe qui nous permettent de nous retrouver dans une unité de la conscience de cette Réalité qui ne peut se confondre avec une utopie...Cette Source, cette Réalité peut elle se manifester grâce à des mots qui se croisent qui se partagent???Personnellement j'ai de l'espoir...Pourtant les difficultés ne sont pas des moindres...
Ce passage écrit par Joaquim nous ramène me semble t'il là ou les échanges deviennent incontournablement decevants et ou les dérapages sont presque toujours inévitables, cela correspond aux niveaux d'échanges classiques auquels nous pouvons peut être tenter de nous extraire...
Tenter d'échapper au piège dans laquelle notre image nous enferme, n'est ce pas atteindre un niveau d'humilité et de dépouillement qui nous ouvre totalement à l'autre, qui nous ramène à la source, cette source commune dont nous aspirons tant à partager la même eau...
Serait ce une utopie???
C'est dans l'espoir que ce n'en est pas une que je viens ici échanger avec vous, nos consciences d'Eveil ne nous préparent t'elle pas à cela?
Echanger sur l'Eveil c'est chercher des mots clés, repères, comme des mots de passe qui nous permettent de nous retrouver dans une unité de la conscience de cette Réalité qui ne peut se confondre avec une utopie...Cette Source, cette Réalité peut elle se manifester grâce à des mots qui se croisent qui se partagent???Personnellement j'ai de l'espoir...Pourtant les difficultés ne sont pas des moindres...
Re: Partager
La difficulté de nos mots est bien évidemment que chacun est déjà décoré d'une histoire personnelle.
Je ne reçois pas directement ce que l'autre tente d'exprimer, ce dont il tente de donner témoignage.
Si je ne peux pas le recevoir immédiatement, il y a pourtant quelque chose d'extraordinaire, de merveilleux que je puis faire ici-même, en cet instant,
tout de suite:
c'est de voir à l' oeuvre mon filtre personnel en pleine action de déformation, d'interprétation, en train d'agir très exactement en cet instant.
Je ne peux pas le voir?
Alors, OUI, oui à: je ne peux pas le voir!
Cette soi-disante impossibilité de voir, c'est ce qui est en cet instant!
Quoi que ce soit, j'y adhère, de toutes mes forces, de toute mon énergie.
J'agite ma main gantée devant mes yeux. Inutile d' "imaginer" la main dans le gant. Ce ne serait que construction mentale!
En délaissant la tête, une sensation neuve peut s'épanouir.
Je ne "crée" pas une (fausse, bien sur)sensation de la main en imagination. Je laisse simplement un espace à cette sensation pour éclore, et s'épanouir ensuite.
"Traversant" le gant, je cesse de confondre, d'identifier ce qui revêt ma main avec ma main réelle.
C'est ma main, qui anime le gant.
Le gant seul est inerte.
Ce qui est, c' est exactement sous mes yeux.
Quoi que je fasse, quoi que je pense, quoi que je dise,
c'est toujours très précisément ici, juste devant mes yeux.
Je n'ai jamais besoin de chercher là-bas.
Le piège n'est même pas loin, il n'est même pas dissimulé, il est ce qu' il y a de plus énorme, il est monumental,
il est ce que je pratique en permanence, assidument..
L' humour de la situation, c'est qu'en fait je cherche quelque chose d' "autre" que ce qui est devant mes yeux.
Comment reconnaitre quelque chose qui n'émerge nulle part?
que rien ne différencie?
Que rien ne peut différencier
puisque sous l'apparence,
il n'est nul endroit qui ne soit fait de cette unique texture.
Imagine-t-on une goutte d'eau dans l'océan qui partirait à la recherche de la "nature" de l'eau?
Peut-on décrire ce que serait l' oeil se voyant lui-même?
La logique répond impossible.
Et la logique a raison. A l'intérieur de son système, oui elle a raison.
Mais la logique est DANS la vie, et non l'inverse.
De quel espace viendrait un soi-disant justificatif de la vie, qui lui serait PRE-EXISTANT ?
Ce qui est "s' inclut soi-même"
se saisit dans sa propre intériorité
Ce qui regarde est ce qui est regardé
Je suis celui qui regarde et celui qui est regardé.
Présence se saisit elle-même, par elle-même, de l'intérieur.
Merveille de tout ceci.
Ambiguïté de ce mot "merveille", puisque merveille se positionne par rapport à quelque chose qui ne le serait pas.
Comment des particularités s'élèveraient-elles dans ce qui est uniforme?
Merveille de la vague qui embrasse le rocher,
s' élève en bouquet,
s' irise en gouttelettes enluminées de soleil,
fait retour à son origine,
sans avoir jamais cessé de l'être.
Je m' éveille le matin.
Juste pour le plaisir de me ressentir, je m'étire très lentement, juste la découverte, la sensation.
Je n'ai rien "fabriqué" de neuf, d'inédit.
Rien de nouveau.
Juste le mystère d'un geste,
un geste à travers lequel je me saisis,
aussi simple que l'étirement du matin.
Le mystère se renouvelle,
le mystère se perdure.
Le retour à soi est un matin
Chaque matin est une aube,
chaque matin est un soleil qui se lève ,
chaque matin se sourit aimablement à lui-même.
Rien d' autre que "l'en-soi" de (.....)
La consolation radieuse est que, sous l'apparence, nul n'est autre que cela
Je ne reçois pas directement ce que l'autre tente d'exprimer, ce dont il tente de donner témoignage.
Si je ne peux pas le recevoir immédiatement, il y a pourtant quelque chose d'extraordinaire, de merveilleux que je puis faire ici-même, en cet instant,
tout de suite:
c'est de voir à l' oeuvre mon filtre personnel en pleine action de déformation, d'interprétation, en train d'agir très exactement en cet instant.
Je ne peux pas le voir?
Alors, OUI, oui à: je ne peux pas le voir!
Cette soi-disante impossibilité de voir, c'est ce qui est en cet instant!
Quoi que ce soit, j'y adhère, de toutes mes forces, de toute mon énergie.
J'agite ma main gantée devant mes yeux. Inutile d' "imaginer" la main dans le gant. Ce ne serait que construction mentale!
En délaissant la tête, une sensation neuve peut s'épanouir.
Je ne "crée" pas une (fausse, bien sur)sensation de la main en imagination. Je laisse simplement un espace à cette sensation pour éclore, et s'épanouir ensuite.
"Traversant" le gant, je cesse de confondre, d'identifier ce qui revêt ma main avec ma main réelle.
C'est ma main, qui anime le gant.
Le gant seul est inerte.
Ce qui est, c' est exactement sous mes yeux.
Quoi que je fasse, quoi que je pense, quoi que je dise,
c'est toujours très précisément ici, juste devant mes yeux.
Je n'ai jamais besoin de chercher là-bas.
Le piège n'est même pas loin, il n'est même pas dissimulé, il est ce qu' il y a de plus énorme, il est monumental,
il est ce que je pratique en permanence, assidument..
L' humour de la situation, c'est qu'en fait je cherche quelque chose d' "autre" que ce qui est devant mes yeux.
Comment reconnaitre quelque chose qui n'émerge nulle part?
que rien ne différencie?
Que rien ne peut différencier
puisque sous l'apparence,
il n'est nul endroit qui ne soit fait de cette unique texture.
Imagine-t-on une goutte d'eau dans l'océan qui partirait à la recherche de la "nature" de l'eau?
Peut-on décrire ce que serait l' oeil se voyant lui-même?
La logique répond impossible.
Et la logique a raison. A l'intérieur de son système, oui elle a raison.
Mais la logique est DANS la vie, et non l'inverse.
De quel espace viendrait un soi-disant justificatif de la vie, qui lui serait PRE-EXISTANT ?
Ce qui est "s' inclut soi-même"
se saisit dans sa propre intériorité
Ce qui regarde est ce qui est regardé
Je suis celui qui regarde et celui qui est regardé.
Présence se saisit elle-même, par elle-même, de l'intérieur.
Merveille de tout ceci.
Ambiguïté de ce mot "merveille", puisque merveille se positionne par rapport à quelque chose qui ne le serait pas.
Comment des particularités s'élèveraient-elles dans ce qui est uniforme?
Merveille de la vague qui embrasse le rocher,
s' élève en bouquet,
s' irise en gouttelettes enluminées de soleil,
fait retour à son origine,
sans avoir jamais cessé de l'être.
Je m' éveille le matin.
Juste pour le plaisir de me ressentir, je m'étire très lentement, juste la découverte, la sensation.
Je n'ai rien "fabriqué" de neuf, d'inédit.
Rien de nouveau.
Juste le mystère d'un geste,
un geste à travers lequel je me saisis,
aussi simple que l'étirement du matin.
Le mystère se renouvelle,
le mystère se perdure.
Le retour à soi est un matin
Chaque matin est une aube,
chaque matin est un soleil qui se lève ,
chaque matin se sourit aimablement à lui-même.
Rien d' autre que "l'en-soi" de (.....)
La consolation radieuse est que, sous l'apparence, nul n'est autre que cela
cieletbaie- Messages : 11
Date d'inscription : 29/02/2008
Re: Partager
cieletbaie a écrit:La difficulté de nos mots est bien évidemment que chacun est déjà décoré d'une histoire personnelle.
Je ne reçois pas directement ce que l'autre tente d'exprimer, ce dont il tente de donner témoignage.
Si je ne peux pas le recevoir immédiatement, il y a pourtant quelque chose d'extraordinaire, de merveilleux que je puis faire ici-même, en cet instant,
tout de suite:
c'est de voir à l' oeuvre mon filtre personnel en pleine action de déformation, d'interprétation, en train d'agir très exactement en cet instant.
Je ne peux pas le voir?
Alors, OUI, oui à: je ne peux pas le voir!
Cette soi-disante impossibilité de voir, c'est ce qui est en cet instant!
Quoi que ce soit, j'y adhère, de toutes mes forces, de toute mon énergie.
J'agite ma main gantée devant mes yeux. Inutile d' "imaginer" la main dans le gant. Ce ne serait que construction mentale!
En délaissant la tête, une sensation neuve peut s'épanouir.
Je ne "crée" pas une (fausse, bien sur)sensation de la main en imagination. Je laisse simplement un espace à cette sensation pour éclore, et s'épanouir ensuite.
"Traversant" le gant, je cesse de confondre, d'identifier ce qui revêt ma main avec ma main réelle.
Il est souvent très perceptible dans une conversation de savoir si l'autre nous écoute vraiment, lorsqu'on plonge dans son regard.
Si je ne suis pas d'abord à ma propre écoute lorsque j'écoute l'autre, je ne l'écoute pas.
Quelles sont les pensées qui me viennent à ce moment précis, les résistances ou les adhésions, les commentaires ou les jugements que j'émets.
Sans cette conscience, il s'agit ni plus ni moins d'un repli, même en cas d'accord, qui porte en lui une violence inouïe et les germes de tous les conflits.
Plus qu'une objectivité qui entre encore dans le carcan d'un objectif visé, cette honnêteté, cette transparence, sont les prémisses de la seule vraie communication.
Re: Partager
Par vos écrits mon espoir n'est absolument pas déçu, il est très vivace au contraire...Merci pour vos témoignages :
En même temps j'ai pu tester que les smilies correspondaient bien à ceux que j'ai choisi
En même temps j'ai pu tester que les smilies correspondaient bien à ceux que j'ai choisi
Re: Partager
cieletbaie a écrit:
(...)
Ce qui est, c' est exactement sous mes yeux.
Quoi que je fasse, quoi que je pense, quoi que je dise,
c'est toujours très précisément ici, juste devant mes yeux.
Je n'ai jamais besoin de chercher là-bas.
Le piège n'est même pas loin, il n'est même pas dissimulé, il est ce qu' il y a de plus énorme, il est monumental,
il est ce que je pratique en permanence, assidument..
L' humour de la situation, c'est qu'en fait je cherche quelque chose d' "autre" que ce qui est devant mes yeux.
(...)
Quel texte!
J'en ai juste extrait ce passage, mais tout me parle...
le piège n'est même pas loin...pffiouuu
Quelle expression profonde et parlante à la fois!
Merci
Je suis dans une phase d'ouverture là, précisément en train d'ouvrir la fenêtre à l'intérieur, et de voir le paysage intérieur, et surtout je pressens ce qu'il y a derrière l'horizon...ce qui est.
alors tous vos mots me donnent le frisson, m'accompagnent.
Ce n'est pas évident d'échanger, je ne connais personne ici alors...
mais peu importe, je me sens bien, et je m'autorise même à m'adresser à vous, qui faites cet instant, et à la vie toute entière, qui est là
source- Messages : 44
Date d'inscription : 01/03/2008
Localisation : au bord de la mer
Re: Partager
Oui, les mots de cieletbaie sont si profonds, si éloquents !
Ce qui est, est à la fois sous mes yeux, devant mes yeux et derrière mes yeux... une éternelle et infinie Présence.
Merci, cieletbaie, de faire chanter la plénitude du Silence.
Ce qui est, est à la fois sous mes yeux, devant mes yeux et derrière mes yeux... une éternelle et infinie Présence.
Merci, cieletbaie, de faire chanter la plénitude du Silence.
Dernière édition par Frédéric le Mar 4 Mar - 14:56, édité 1 fois
Re: Partager
cieletbaie a écrit:Merveille de la vague qui embrasse le rocher,
s' élève en bouquet,
s' irise en gouttelettes enluminées de soleil,
fait retour à son origine,
sans avoir jamais cessé de l'être.
Comme dit Source, je cite: "...Pffiouu". et confirme: Pffiouu, pffiouu...
A propos, Source, pourquoi dis-tu que tu ne connaîs personne ici? Et nous alors?
Jim- Messages : 46
Date d'inscription : 27/02/2008
Re: Partager
Bonjour a vous tous, et tellement heureuse de vous retrouver ici...
Partager autour de l'éveil?
J'aurais employé les mêmes mots a peu de choses prés, alors, pas besoin de redite, n'est ce pas?merci Mathilde pour les tiens.
là aussi, et si chacun de nous fait cela....?
OUI aussi pour tout le reste, Cieletbaie.
Oui.
Que puis je dire de plus?
Peut -être que partager est incontournable, que cet échange est l'essence même de la relation, et que la relation est incontournable ?
Que même le refus dans ce domaine, l'incompréhension ou la fin de non-recevoir est encore un "partage"?
L'utilité des mots?
Le Regard de l'autre est le plus a même de Voir ce qui est dans "mon dos", lorsque comme le dit si bien Cieletbaie, aveuglée et à nouveau identifiée, "J'agite ma main gantée devant mes yeux. "
Celle de ceux çi, par exemples, toujours de Cieletbaie:
Inutile d' "imaginer" la main dans le gant. Ce ne serait que construction mentale!
En délaissant la tête, une sensation neuve peut s'épanouir.
Je ne "crée" pas une (fausse, bien sur)sensation de la main en imagination. Je laisse simplement un espace à cette sensation pour éclore, et s'épanouir ensuite.
"Traversant" le gant, je cesse de confondre, d'identifier ce qui revêt ma main avec ma main réelle.
C'est ma main, qui anime le gant.
Le gant seul est inerte.
et ce qui est inerte n'a pas de vie, et donc ne se manifeste simplement plus...
merci à vous d'être là, et de ces mots que vous avez employés, qui sont si proches des miens .
PS Oups, j'ai un probléme avec mon nom d'utilisateur, on dirait ! Pardon, mais comment je fais pour arranger ça?
Mathilde a écrit:Tenter d'échapper au piège dans laquelle notre image nous enferme, n'est ce pas atteindre un niveau d'humilité et de dépouillement qui nous ouvre totalement à l'autre, qui nous ramène à la source, cette source commune dont nous aspirons tant à partager la même eau...
Serait ce une utopie???
C'est dans l'espoir que ce n'en est pas une que je viens ici échanger avec vous, nos consciences d'Eveil ne nous préparent t'elle pas à cela?
Echanger sur l'Eveil c'est chercher des mots clés, repères, comme des mots de passe qui nous permettent de nous retrouver dans une unité de la conscience de cette Réalité qui ne peut se confondre avec une utopie
Partager autour de l'éveil?
J'aurais employé les mêmes mots a peu de choses prés, alors, pas besoin de redite, n'est ce pas?merci Mathilde pour les tiens.
Cieletbaie a écrit:La difficulté de nos mots est bien évidemment que chacun est déjà décoré d'une histoire personnelle.
Je ne reçois pas directement ce que l'autre tente d'exprimer, ce dont il tente de donner témoignage.
Si je ne peux pas le recevoir immédiatement, il y a pourtant quelque chose d'extraordinaire, de merveilleux que je puis faire ici-même, en cet instant,
tout de suite:
c'est de voir à l' oeuvre mon filtre personnel en pleine action de déformation, d'interprétation, en train d'agir très exactement en cet instant.
là aussi, et si chacun de nous fait cela....?
OUI aussi pour tout le reste, Cieletbaie.
Pascal a écrit:Si je ne suis pas d'abord à ma propre écoute lorsque j'écoute l'autre, je ne l'écoute pas.
Quelles sont les pensées qui me viennent à ce moment précis, les résistances ou les adhésions, les commentaires ou les jugements que j'émets.
Sans cette conscience, il s'agit ni plus ni moins d'un repli, même en cas d'accord, qui porte en lui une violence inouïe et les germes de tous les conflits.
Plus qu'une objectivité qui entre encore dans le carcan d'un objectif visé, cette honnêteté, cette transparence, sont les prémisses de la seule vraie communication.
Oui.
Que puis je dire de plus?
Peut -être que partager est incontournable, que cet échange est l'essence même de la relation, et que la relation est incontournable ?
Que même le refus dans ce domaine, l'incompréhension ou la fin de non-recevoir est encore un "partage"?
L'utilité des mots?
Le Regard de l'autre est le plus a même de Voir ce qui est dans "mon dos", lorsque comme le dit si bien Cieletbaie, aveuglée et à nouveau identifiée, "J'agite ma main gantée devant mes yeux. "
Celle de ceux çi, par exemples, toujours de Cieletbaie:
Inutile d' "imaginer" la main dans le gant. Ce ne serait que construction mentale!
En délaissant la tête, une sensation neuve peut s'épanouir.
Je ne "crée" pas une (fausse, bien sur)sensation de la main en imagination. Je laisse simplement un espace à cette sensation pour éclore, et s'épanouir ensuite.
"Traversant" le gant, je cesse de confondre, d'identifier ce qui revêt ma main avec ma main réelle.
C'est ma main, qui anime le gant.
Le gant seul est inerte.
et ce qui est inerte n'a pas de vie, et donc ne se manifeste simplement plus...
merci à vous d'être là, et de ces mots que vous avez employés, qui sont si proches des miens .
PS Oups, j'ai un probléme avec mon nom d'utilisateur, on dirait ! Pardon, mais comment je fais pour arranger ça?
Re: Partager
Bonjour Cieletbaie,
Il y avait longtemps ... mais beaucoup de joie de te relire,
les embruns du large sont rafraichissants, vivifiants, et d'un goût délicieusement salés sur les lèvres ! dans cet instant l'Un se conjugue, Mer/Soi.
Je sais que "Je Suis" que parce qu'il y a quelque chose à Voir, en réalité, lorsque le gant est ôté ne subsiste que le vide.
Il y avait longtemps ... mais beaucoup de joie de te relire,
les embruns du large sont rafraichissants, vivifiants, et d'un goût délicieusement salés sur les lèvres ! dans cet instant l'Un se conjugue, Mer/Soi.
Je sais que "Je Suis" que parce qu'il y a quelque chose à Voir, en réalité, lorsque le gant est ôté ne subsiste que le vide.
miboogh- Messages : 32
Date d'inscription : 04/03/2008
Re: Partager
mushotoku_nad@yahoo.fr a écrit:Bonjour a vous tous, et tellement heureuse de vous retrouver ici...
Et réciproquement Muscho.
Pour ton problème de nom d'utilisatice, si tu veux l'avis d'un nul en informatique, à ta place, j'essaierais une ré-inscription, en effet, ce n'est pas tout à fait normal que ton adresse e.mail apparaîsse à l'écran ., mais n'en profite pas ,toi, pour disparaître encore six mois . De toute façon,c'est trop tard pour toi, on a mainteneant tes coordonnées et on ira te chercher .
Info. qui n'a rien à voir (et encore...), et pour ceux qui n'ont pas encore jeté leur T.V aux orties, ce soir sur Arte à 23h.,: "Darshan, l'étreinte", un documentaire à propos d'Amma.
Salut à vous tous
Jim- Messages : 46
Date d'inscription : 27/02/2008
Re: Partager
Jim, je respecte trop les orties pour leur infliger ce genre de détritus
....Et puis je crois que personne ne voudrait faire de peine à mauvaise herbe
....Et puis je crois que personne ne voudrait faire de peine à mauvaise herbe
cieletbaie- Messages : 11
Date d'inscription : 29/02/2008
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