Dépression
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Dépression
Bonjour à tous
Ce matin, comme pas mal d'autres, je suis assaillie par un sentiment (mais est ce le mot?) que je connais bien, malheusement : je n'ai pas envie de vivre.
pas envie de mourir non plus, je vous rassure tout de suite.
Mais simplement, au creux du ventre et du coeur, c'est très physique, cette boule, ce poids qui me fait soupirer. Mélancolie, vague à l'âme pourraient être des termes s'y rapportant aussi.
Et comme toujours, je ne sais pas comment faire avec cet état....
cela voile mon regard sur tout ce qui m'entoure. Je n'ai envie de rien, et tout est un effort. Ca peut être pire que ce matin, là c'est en "effet latent", pas complètement déployé en moi. Mais "ça" me tire vers le bas, m'enferme dans une prison, de sensations grise d'abord, qui s'accompagne ensuite d'idées noires.
le mental bien sûr a tôt fait de se joindre à la fête pour se plaindre que "encore!", "je n'en sortirais jamais", "je suis mal", "pourquoi dois-je subir ça", etc
Je n'arrive pas à distinguer la source de cet état.
d'ailleurs dois je le faire, est cela qui peut m'aider à le dissoudre.
J'ai 38 ans et j'ai suivi plusieurs thérapies, courtes, longues, corporelles, "travaillé" ma spiritualité et tout cela m'a aidé, sans réduire la cause semble t'il...
J'ai même atteint des états de grâce où tout ceci n'avait plus de sens, puisque c'est de l'ordre de la personnalité.
Cela revient, sans préavis, et sans que je comprenne pourquoi, et que je sache quoi faire avec.
et même si j'ai arrêté de me débattre avec violence, je sens encore ma difficulté à accepter cet état qui me plonge dans la tristesse, la résignation parfois.
Je ne sais pas au juste pourquoi je m'épanche ici. Je sais que la solution est en moi, et en même temps, j'ai toujours cherché de l'aide à l'extérieur... Par manque de confiance en moi, en mes propres resources.
Je sais qu'il n'y a pas grand chose à répondre, à conseiller...peut être l'ai-je juste écrit pour le mettre à distance et le poser là, face à moi, et pour le oartager avec d'autres qui connaissent -ou pas- cet état dans leur parcours spirituel, leur parcours de vie tout court.
En tous les cas, tous vos retours sont bienvenus.
Merci de votre écoute
Source
Ce matin, comme pas mal d'autres, je suis assaillie par un sentiment (mais est ce le mot?) que je connais bien, malheusement : je n'ai pas envie de vivre.
pas envie de mourir non plus, je vous rassure tout de suite.
Mais simplement, au creux du ventre et du coeur, c'est très physique, cette boule, ce poids qui me fait soupirer. Mélancolie, vague à l'âme pourraient être des termes s'y rapportant aussi.
Et comme toujours, je ne sais pas comment faire avec cet état....
cela voile mon regard sur tout ce qui m'entoure. Je n'ai envie de rien, et tout est un effort. Ca peut être pire que ce matin, là c'est en "effet latent", pas complètement déployé en moi. Mais "ça" me tire vers le bas, m'enferme dans une prison, de sensations grise d'abord, qui s'accompagne ensuite d'idées noires.
le mental bien sûr a tôt fait de se joindre à la fête pour se plaindre que "encore!", "je n'en sortirais jamais", "je suis mal", "pourquoi dois-je subir ça", etc
Je n'arrive pas à distinguer la source de cet état.
d'ailleurs dois je le faire, est cela qui peut m'aider à le dissoudre.
J'ai 38 ans et j'ai suivi plusieurs thérapies, courtes, longues, corporelles, "travaillé" ma spiritualité et tout cela m'a aidé, sans réduire la cause semble t'il...
J'ai même atteint des états de grâce où tout ceci n'avait plus de sens, puisque c'est de l'ordre de la personnalité.
Cela revient, sans préavis, et sans que je comprenne pourquoi, et que je sache quoi faire avec.
et même si j'ai arrêté de me débattre avec violence, je sens encore ma difficulté à accepter cet état qui me plonge dans la tristesse, la résignation parfois.
Je ne sais pas au juste pourquoi je m'épanche ici. Je sais que la solution est en moi, et en même temps, j'ai toujours cherché de l'aide à l'extérieur... Par manque de confiance en moi, en mes propres resources.
Je sais qu'il n'y a pas grand chose à répondre, à conseiller...peut être l'ai-je juste écrit pour le mettre à distance et le poser là, face à moi, et pour le oartager avec d'autres qui connaissent -ou pas- cet état dans leur parcours spirituel, leur parcours de vie tout court.
En tous les cas, tous vos retours sont bienvenus.
Merci de votre écoute
Source
source- Messages : 44
Date d'inscription : 01/03/2008
Localisation : au bord de la mer
Re: Dépression
Bonjour Source,
As-tu déjà essayé le tonglen?
Je ne l'ai pas utilisé pour cela mais pour dissoudre des peurs, des angoisses, et cela fonctionne bien.
Amicalement
As-tu déjà essayé le tonglen?
Je ne l'ai pas utilisé pour cela mais pour dissoudre des peurs, des angoisses, et cela fonctionne bien.
Amicalement
Béatrice- Messages : 18
Date d'inscription : 29/02/2008
Re: Dépression
Bonsoir Source,
L'important il me semble, c'est de ne pas te référer à ce que tu as vécu auparavant et surtout éviter de penser que tu ne sortiras jamais de cette spirale. Tu penses certainement que cet état de tristesse est inscrit à jamais dans ton existence mais comme tous les autres états par lesquels tu passes, il est impermanent. Il est inconfortable, douloureux, mais impermanent. Accueille le, offre lui l'espace nécessaire , observe le, parle lui, berce le comme l'enfant qui pleure et je pense sincèrement que tu le verras s'estomper. J'ai connu ces états de nombreuses années, depuis l'enfance. Aujourd'hui je connais aussi la joie et elle est de plus en plus présente dans ma vie. La joie est absente de nos vies ou si rare. Garde ta foi dans la vie, dans l'amour, le partage et la joie.
Je t'embrasse
Corinne
L'important il me semble, c'est de ne pas te référer à ce que tu as vécu auparavant et surtout éviter de penser que tu ne sortiras jamais de cette spirale. Tu penses certainement que cet état de tristesse est inscrit à jamais dans ton existence mais comme tous les autres états par lesquels tu passes, il est impermanent. Il est inconfortable, douloureux, mais impermanent. Accueille le, offre lui l'espace nécessaire , observe le, parle lui, berce le comme l'enfant qui pleure et je pense sincèrement que tu le verras s'estomper. J'ai connu ces états de nombreuses années, depuis l'enfance. Aujourd'hui je connais aussi la joie et elle est de plus en plus présente dans ma vie. La joie est absente de nos vies ou si rare. Garde ta foi dans la vie, dans l'amour, le partage et la joie.
Je t'embrasse
Corinne
Corinne- Messages : 24
Date d'inscription : 27/02/2008
Age : 60
Localisation : Nîmes (gard)
Re: Dépression
merci pour vos réponses....
source- Messages : 44
Date d'inscription : 01/03/2008
Localisation : au bord de la mer
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