Vivre dans le moment présent. Piège, voie d'accès ou signe d'éveil ?
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Re: Vivre dans le moment présent. Piège, voie d'accès ou signe d'éveil ?
on le trouve ici et maintenant
Dernière édition par Pascal le Mer 12 Mar - 19:34, édité 1 fois
Re: Vivre dans le moment présent. Piège, voie d'accès ou signe d'éveil ?
Pascal a écrit:ici et maintenant
Que je suis donc bète! Mais bien sur Pascal, et merci quand même pour le rajout de smilies...
Re: Vivre dans le moment présent. Piège, voie d'accès ou signe d'éveil ?
Hello Jean-Marie
A bien observer ce à quoi ma présence fait face, il ne me semble pas qu'il y ait place à quelque moyen d'échapper à ce que l'esprit crée d'instant en instant, car il m'apparaît que c'est par l'unique et même grâce de l'esprit, qu'à la fois hier j'étais aveugle de ma nature réelle, et qu'aujourd'hui mon regard s'est ouvert sur la réalité. Un ensemble de constructions mentales tombent, mais l'êtreté demeure égale à elle-même dans ses moyens d'être au monde, de se manifester.
Jean-Marie a écrit:C'est çà, Miboogh. Une "présence" qui ne tente pas d'échapper au réel.
A bien observer ce à quoi ma présence fait face, il ne me semble pas qu'il y ait place à quelque moyen d'échapper à ce que l'esprit crée d'instant en instant, car il m'apparaît que c'est par l'unique et même grâce de l'esprit, qu'à la fois hier j'étais aveugle de ma nature réelle, et qu'aujourd'hui mon regard s'est ouvert sur la réalité. Un ensemble de constructions mentales tombent, mais l'êtreté demeure égale à elle-même dans ses moyens d'être au monde, de se manifester.
miboogh- Messages : 32
Date d'inscription : 04/03/2008
Re: Vivre dans le moment présent. Piège, voie d'accès ou signe d'éveil ?
miboogh a écrit:
Veux-tu dire que c'est par l'esprit que l'on fait cette distinction, et que de fait c'est bien dans le présent, que successivement défile devant notre attention le passé, le présent et l'avenir. Le réel présent étant occulté par la place qu'occupent nos pensées en considérant le temps dans ses différents aspects ?Toniov a écrit:j'aimerais aussi souligner ce qui m'apparait comme un fait: cette division qu'opère notre esprit entre passé, présent, futur: cette division EST l'esprit.
J'aime bien l'image des astrophysiciens du Big Bang...on se pose la question: mais qu'y avait-il avant ? Leur réponse c'est qu'il n'y avait pas " d'avant ", parceque c'est le Big Bang qui à " crée " dans son mouvement, le temps et l'espace.
L'Etre du monde nous apparait comme un mouvement parceque c'est notre esprit qui le voit ainsi.Passé, présent, futur...il ne peut en etre autrement au regard de l'esprit. Et c'est dailleurs très bien comme ça.
Pour comprendre, l'esprit fragmente. Divise. Analyse.
Sans cela il n'y aurait pas de conscience de " soi ". Pas d'égo.
L'esprit n'accède jamais au présent; à " ce qui est "...parceque s'il tente de comprendre le présent, il tente aussi de le saisir, de le localiser...il ne voit alors rien d'autre qu'un " avant " et un " après "...
Le domaine d'action de l'esprit c'est l'espace et le temps; c'est le Devenir.
Et Dieu sait ce qu'il est capable de réaliser...des merveilles et des horreurs...
Tu vois ce que je veux dire?
toniov- Messages : 73
Date d'inscription : 27/02/2008
Age : 71
Localisation : toulouse
Re: Vivre dans le moment présent. Piège, voie d'accès ou signe d'éveil ?
J'aime bien l'image des astrophysiciens du Big Bang...on se pose la question: mais qu'y avait-il avant ? Leur réponse c'est qu'il n'y avait pas " d'avant ", parceque c'est le Big Bang qui à " crée " dans son mouvement, le temps et l'espace.
En fait, ils ne sont pas parvenus à aller au moment crucial où le Big Bang a eu lieu. Ils arrivent à retracer à un moment très proche du Big Bang, mais ne parviennent pas à aller plus loin. Donc, ça reste des hypothèses. Et je rajouterai que ce n'est pas parce qu'on ne peut pas observer ce qu'il y avait avant, qu'il n'y avait pas d'avant.
Idem pour les trous noirs. Il n'est pas possible d'observer ce qui s'y passe. Donc on émet des hypothèses.
Re: Vivre dans le moment présent. Piège, voie d'accès ou signe d'éveil ?
Manduki a écrit:J'aime bien l'image des astrophysiciens du Big Bang...on se pose la question: mais qu'y avait-il avant ? Leur réponse c'est qu'il n'y avait pas " d'avant ", parceque c'est le Big Bang qui à " crée " dans son mouvement, le temps et l'espace.
En fait, ils ne sont pas parvenus à aller au moment crucial où le Big Bang a eu lieu. Ils arrivent à retracer à un moment très proche du Big Bang, mais ne parviennent pas à aller plus loin. Donc, ça reste des hypothèses. Et je rajouterai que ce n'est pas parce qu'on ne peut pas observer ce qu'il y avait avant, qu'il n'y avait pas d'avant.
Idem pour les trous noirs. Il n'est pas possible d'observer ce qui s'y passe. Donc on émet des hypothèses.
C'est vrai.
C'est juste une image que je prenais pour expliquer mon point de vue.
toniov- Messages : 73
Date d'inscription : 27/02/2008
Age : 71
Localisation : toulouse
Re: Vivre dans le moment présent. Piège, voie d'accès ou signe d'éveil ?
Bonjour Toniov,
Si je vois bien ce que tu veux dire, l'esprit n'accède jamais au présent parce que ce présent est insaisissable, et incompréhensible par la pensée, c'est à dire qu'elle ne peut en faire un objet de l'attention, le présent "est" seulement l'instant qui se déroule. Le présent est mais ne se pense pas. Si c'est bien ta pensée c'est comme cela que je le sens aussi.
Peut-être que "esprit" ici pour toi devient le mental qui tente de penser le présent. Et effectivement on en revient à tout ce qui est dit sur "l'instant présent". Si on se place dans le vouloir le vivre, on l'aborde avec le passé qui contient le désir, la projection d'un futur idéal qui répondrait à notre attente de vivre avec clarté cet "instant présent" gage de la liberté d'être.
Pour ce que je vis, la difficulté est entièrement contenue là. Accéder au lâcher prise porte d'accès à l'instant présent. Et paradoxe, c'est accéder sans vouloir accéder, ouvrir une porte sans poser la main sur la poignée, Jean-Marie me conseillera peut-être de passer à travers ; mais sérieusement, c'est le fil du rasoir.
D'abord on se sens cloué à ses mémoires comportementales et confronté à une indispensable nécessité de faire un travail de purification pour en alléger la tyrannie. Je n'ai pas trouvé d'autre moyen que d'être attentif, présent à mes processus mentaux. Voir, comprendre, dépasser. Est-ce nettoyé ? parfois vient l'idée que cette purification n'a pas de fin, car il semble que si je n'ai pas l'attitude juste je reproduis dans l'instant des actes qui entrainent de nouvelles purifications indispensable, ou que mon attention est prise en défaut et qu'elle laisse passer quelque stupide réactivité dont je me passerais bien !
En même temps, cette attention purificatrice laisse entrevoir quelques fils de lumière qui viennent d'ailleurs. L'espace de l'attention n'est pas toujours confronté à des mémoires activées, il se comble parfois d'un vide qui a la saveur de pure présence. Il ne dépend pas d'un silence que je m'impose mais vient spontanément, de manière fugace. Bien sûr ici encore le mental est prompt à saisir cette magie, à vouloir la reproduire et
c'est la chute ! Encore et encore je suis confronté à la présence juste, ou mieux à être juste en présence ? J'ai l'intuition que ce silence intérieur est une clef. Il ne doit surtout pas être un bâillon sur le mental, être attentif à ne pas introduire le "faire", à ne pas m'imposer un état particulier.
Voilà pour l'instant quel pas je tente de franchir, je vous dirai si j'arrive à poser le pied quelque part, paradoxalement il serait souhaitable que ce soit nul part, ou partout à la fois pour ne rien refuser
Toniov a écrit:L'esprit n'accède jamais au présent; à " ce qui est "...parce que s'il tente de comprendre le présent, il tente aussi de le saisir, de le localiser...il ne voit alors rien d'autre qu'un " avant " et un " après "...
Le domaine d'action de l'esprit c'est l'espace et le temps; c'est le Devenir.
Si je vois bien ce que tu veux dire, l'esprit n'accède jamais au présent parce que ce présent est insaisissable, et incompréhensible par la pensée, c'est à dire qu'elle ne peut en faire un objet de l'attention, le présent "est" seulement l'instant qui se déroule. Le présent est mais ne se pense pas. Si c'est bien ta pensée c'est comme cela que je le sens aussi.
Peut-être que "esprit" ici pour toi devient le mental qui tente de penser le présent. Et effectivement on en revient à tout ce qui est dit sur "l'instant présent". Si on se place dans le vouloir le vivre, on l'aborde avec le passé qui contient le désir, la projection d'un futur idéal qui répondrait à notre attente de vivre avec clarté cet "instant présent" gage de la liberté d'être.
Pour ce que je vis, la difficulté est entièrement contenue là. Accéder au lâcher prise porte d'accès à l'instant présent. Et paradoxe, c'est accéder sans vouloir accéder, ouvrir une porte sans poser la main sur la poignée, Jean-Marie me conseillera peut-être de passer à travers ; mais sérieusement, c'est le fil du rasoir.
D'abord on se sens cloué à ses mémoires comportementales et confronté à une indispensable nécessité de faire un travail de purification pour en alléger la tyrannie. Je n'ai pas trouvé d'autre moyen que d'être attentif, présent à mes processus mentaux. Voir, comprendre, dépasser. Est-ce nettoyé ? parfois vient l'idée que cette purification n'a pas de fin, car il semble que si je n'ai pas l'attitude juste je reproduis dans l'instant des actes qui entrainent de nouvelles purifications indispensable, ou que mon attention est prise en défaut et qu'elle laisse passer quelque stupide réactivité dont je me passerais bien !
En même temps, cette attention purificatrice laisse entrevoir quelques fils de lumière qui viennent d'ailleurs. L'espace de l'attention n'est pas toujours confronté à des mémoires activées, il se comble parfois d'un vide qui a la saveur de pure présence. Il ne dépend pas d'un silence que je m'impose mais vient spontanément, de manière fugace. Bien sûr ici encore le mental est prompt à saisir cette magie, à vouloir la reproduire et
c'est la chute ! Encore et encore je suis confronté à la présence juste, ou mieux à être juste en présence ? J'ai l'intuition que ce silence intérieur est une clef. Il ne doit surtout pas être un bâillon sur le mental, être attentif à ne pas introduire le "faire", à ne pas m'imposer un état particulier.
Voilà pour l'instant quel pas je tente de franchir, je vous dirai si j'arrive à poser le pied quelque part, paradoxalement il serait souhaitable que ce soit nul part, ou partout à la fois pour ne rien refuser
miboogh- Messages : 32
Date d'inscription : 04/03/2008
Re: Vivre dans le moment présent. Piège, voie d'accès ou signe d'éveil ?
miboogh a écrit: Je n'ai pas trouvé d'autre moyen que d'être attentif, présent à mes processus mentaux. Voir, comprendre, dépasser. Est-ce nettoyé ? parfois vient l'idée que cette purification n'a pas de fin, car il semble que si je n'ai pas l'attitude juste je reproduis dans l'instant des actes qui entrainent de nouvelles purifications indispensable, ou que mon attention est prise en défaut et qu'elle laisse passer quelque stupide réactivité dont je me passerais bien !
En même temps, cette attention purificatrice laisse entrevoir quelques fils de lumière qui viennent d'ailleurs. L'espace de l'attention n'est pas toujours confronté à des mémoires activées, il se comble parfois d'un vide qui a la saveur de pure présence. Il ne dépend pas d'un silence que je m'impose mais vient spontanément, de manière fugace.
Merci pour ce témoignage essentiel tiré d'un vécu personnel.
Et de me demander au fond si attention et moment présent ne seraient pas synonymes.
L'attention étant a priori la perception du moment présent, et le moment présent (vécu) de toute façon une vigilance sur son état intérieur.
Et sans vouloir intellectualiser le terme de présence, encore une fois, intégrant parfaitement les deux.
Re: Vivre dans le moment présent. Piège, voie d'accès ou signe d'éveil ?
Hello, Nad
Justement, je ne l'ai trouvé nulle part. J'ai pris la version qui existait déjà :
J'ai décomposé ce gif en ses diverses images. Je m'en suis servi pour construire de nouvelles images et j'ai remis le tout dans un nouveau gif. Pascal a eu la bonne idée d'ajouter ce nouveau gif au panel.
Je t'envoie une version encore un peu plus fignolée:
Pascal, libre à toi...
mushotoku-nad a écrit:(Merci Jean Marie: Il est vraiment adorable ce smilie là... Tu l'as trouvé ou?)
Justement, je ne l'ai trouvé nulle part. J'ai pris la version qui existait déjà :
J'ai décomposé ce gif en ses diverses images. Je m'en suis servi pour construire de nouvelles images et j'ai remis le tout dans un nouveau gif. Pascal a eu la bonne idée d'ajouter ce nouveau gif au panel.
Je t'envoie une version encore un peu plus fignolée:
Pascal, libre à toi...
Jean-Marie- Messages : 35
Date d'inscription : 27/02/2008
Age : 79
Localisation : Arlon - Belgique
Re: Vivre dans le moment présent. Piège, voie d'accès ou signe d'éveil ?
sinon dans un autre registre j'ai celui-là aussi:
il vous plaît?
le premier qui réussit à le caser a gagné
Re: Vivre dans le moment présent. Piège, voie d'accès ou signe d'éveil ?
Vous êtes forts, les gars.
J'invite ceux qui sont subjugués par leur mental et qui ont de la peine à se désidentifier de ce personnage qui se croit eux, de bien fixer ces glus-glus et de répéter: CE N'EST PAS MOI! CE N'EST PAS MOI! JE SUIS CONSCIENCE LIBRE ET RADIEUSE.
C'est trop forcer? Peut-être.
marcelm- Messages : 24
Date d'inscription : 27/02/2008
Localisation : Montréal
Re: Vivre dans le moment présent. Piège, voie d'accès ou signe d'éveil ?
Ben c'est toi qui a gagné Marcel
Bon faut que j'y aille
Bon faut que j'y aille
Re: Vivre dans le moment présent. Piège, voie d'accès ou signe d'éveil ?
J'ai le sentiment que là pourrait être justement le risque du piège redondant, l'attention qui se focalise sur ...Pascal a écrit:Et de me demander au fond si attention et moment présent ne seraient pas synonymes.
L'attention étant a priori la perception du moment présent, et le moment présent (vécu) de toute façon une vigilance sur son état intérieur.
La vigilance sur mon état intérieur peut faire perdurer une dualité observateur/observé. Cette vigilance a son sens bien sûr car elle permet de dévoiler le processus d'interférence des identifications, elle fait voir aussi la persistance des réactivités. D'ailleurs je me rends compte aussi que le fait d'avoir été "vues", c'est à dire reconnaître aussi leur caractère de fausseté, leur enlève de la force, en quelque sorte leur donne une transparence.
Oui, plus certainement que simplement synonymes, en présence, attention et moment présent fusionnent dans l'étant de l'instant. Un peu compliqué, mais ceci pour dire qu'effectivement l'attention disparaît et ne subsiste qu'Etre, sans qu'aucune pensée n'inferfère, ni avant, pour ne pas anticiper, ni pendant pour ne pas créer de dualité et être présence à quelque chose, ni après pour ne pas saisir, se réapproprier à postériori.Pascal a écrit:Et sans vouloir intellectualiser le terme de présence, encore une fois, intégrant parfaitement les deux.
miboogh- Messages : 32
Date d'inscription : 04/03/2008
Re: Vivre dans le moment présent. Piège, voie d'accès ou signe d'éveil ?
Jean Marie a écrit:Justement, je ne l'ai trouvé nulle part. J'ai pris la version qui existait déjà :
J'ai décomposé ce gif en ses diverses images. Je m'en suis servi pour construire de nouvelles images et j'ai remis le tout dans un nouveau gif. Pascal a eu la bonne idée d'ajouter ce nouveau gif au panel.
Ohhhhh!Tu as vraiment fait tout ça... ?? Je croyais que tu l'avais trouvé je ne sais ou...Merci de tout coeur alors, et pour nous tous du coup pour ce joli et tendre symbole de réciprocité
Marcelm a écrit:J'invite ceux qui sont subjugués par leur mental et qui ont de la peine à se désidentifier de ce personnage qui se croit eux, de bien fixer ces glus-glus et de répéter: CE N'EST PAS MOI! CE N'EST PAS MOI! JE SUIS CONSCIENCE LIBRE ET RADIEUSE.
C'est trop forcer? Peut-être.
Non , ce n'est pas trop forcé, cher Marcelm, mais cela peut être encore approfondi...
A y regarder de vraiment tres prés, si tu veux bien, et avec la plus grande honnèteté, "qui" invite "qui" dans ce conseil et "qui" agit dans cet acte de "bien fixer", et de "se répeter" cette phrase là: "ce n'est pas moi, ce n'est pas moi, je suis conscience libre et radieuse". Qui veut se persuader de quoi, en répétant cela?
N'est ce pas là, peut être aussi un piège? Celui de la tentative de se désidentifier du personnage que l'on croit être pour s'identifier à une "conscience libre et radieuse " que l'on "croit" aussi être, ou devoir être, dés lors qu'on ne l'Est pas? Tout cela, c'est aussi une construction mentale, ne crois tu pas?
Je crois que l'identification ne peut etre abandonnée par l'auto-persuasion, ni par aucun moyen, lorsque cela ne découle pas de la Grâce de l'Evidence intérieure.
Lorsque est CELA, il y a la connaissance de ce manège du mental/égo qui se construit une identité aprés l'autre, et qui ne peut et ne sait pas faire autrement, puisque c'est ce qui soutient son existance: En vrai caméleon, il change de costume tant et plus et aucune "répétition" ne peut y faire quoique ce soit
tant qu'il n'y aura pas eu ce lacher-prise de son systéme de saisie et d'appropriation..
Disons que c'est juste une perspective d'approfondissement , et ce que m'inspire tes mots
Miboogh a écrit:Si on se place dans le vouloir le vivre, on l'aborde avec le passé qui contient le désir, la projection d'un futur idéal qui répondrait à notre attente de vivre avec clarté cet "instant présent" gage de la liberté d'être.
Pour ce que je vis, la difficulté est entièrement contenue là. Accéder au lâcher prise porte d'accès à l'instant présent. Et paradoxe, c'est accéder sans vouloir accéder, ouvrir une porte sans poser la main sur la poignée, Jean-Marie me conseillera peut-être de passer à travers ; mais sérieusement, c'est le fil du rasoir
Oui, cest ça: une porte s'ouvre sans qu'on ait posé la main sur la poignée...Et j'aime ta nouvelle façon de parler, miboogh
Depuis quelques jours cela me turlupinait...Je n'arrivais pas a formuler ce que je Voyais, au sujet de ce fameux instant Present.
Je vais tenter de le partager avec vous.
Dans l'Evidence de Cela, le temps n'existe pas: c'est l'eternel Present de Tout Ce qui Est ( y compris la source et le non-être) dans la vibrance de sa Conscience D'Etre ce qui EST. ( .... !!)
Au sein même de cet espace là, se déploit et fleurie "l'ex-istance" dans laquelle se déroule le temps (passé-présent- futur), comme une bulle illusoirement "séparée" de l'Etre, et du Present, par ce voile d'ignorance.
Si il y a vouloir,c'est toujours à partir du moi. On peut etre present à l'existance, a ce petit mouvement insaisissable de l'instant coincé entre passé et futur, mais ceci seulement au sein de la bulle de "l'ex-istance".
C'est là ce dont je parlais plus haut, en répondant a Jean-Marie, là: "Je vois tout à fait le piège dont tu parles aussi, car effectivement, si cette essence ne c'est pas dévoilée, vivre l'instant present peu-être au contraire vécu comme une totale identification a ce qui se présente, que ce soit pensée , émotion , impulsion ou automatisme, avec la croyance que l'on a touché et réalisé sa vraie nature. "
Et il y a aussi un autre aspect, qui me parait etre un piége de la quète.
L'acte de volonté, de concentration, qui emmene à focaliser son attention, c'est aussi un acte du moi et du mental. C'est ce qui fait que je suis complétement present a ma gorgée de thé, ou au pas que je fais, ou a l' eau qui coule sur mes mains, oui , mais aussi que je ne le suis plus du tout a la globalité de ce qui est là autour de moi et se déploie dans l'instant.
La "presence concentrée sur" se rétrécie, au lieu de s'ouvrir, et cette opération de la conscience mentale à pour résultat de "nier et dissoudre la relation au monde environnant".( il suffit de cotoyer de prés des personnes qui s'exerce à la pratique de ce genre de presence là, pour savoir a quel point plus personne ni rien n'existe hors du point focal )
Ce qui m'est évident, mais tres difficile à formuler clairement,c'est que on ne découvre pas CELA a travers la focalisation sur "l'instant present", mais que c'est l'instant de l'ouverture, de cette beance intérieure du moi qui lache prise qui ouvre sur Cela .
CELA qui expérimente et "évolue" alors à travers nous dans l'ex-istance dans un Regard Ouvert et tout inclusif qui inclu aussi le temps :le passé( en tant "qu'essence de l'expérience"), cette insaisissable tranche mouvante ouverte atous les possibles que nous appellons le present ainsi que le futur en gestation , dans ce "Present éternel de la Presence" ..
oh là là.. C'est tres clair pour moi, mais j'ai "mal aux mots": ils sont trop étroits et étriqués, raides comme des armures. ..Je ne sais pas si c'est clair pour vous, ce que j'écris là
Re: Vivre dans le moment présent. Piège, voie d'accès ou signe d'éveil ?
Oui, je crois aussi que le dévoilement de cette essence est indispensable et tu en parles justement à un moment très éclairant pour moi. Je m'interrogeais justement sur la saveur de cet espace intérieur, en quelque sorte ce goût en soi qui opérerait cette magie de l'ouverture à l'instant présent sans tomber dans le piège du vouloir, une saveur aussi subtile que le silence de l'ouverture à l'être, et surtout pas un silence voulu.mushotoku-nad a écrit:Si il y a vouloir,c'est toujours à partir du moi. On peut etre present à l'existance, a ce petit mouvement insaisissable de l'instant coincé entre passé et futur, mais ceci seulement au sein de la bulle de "l'ex-istance".
C'est là ce dont je parlais plus haut, en répondant a Jean-Marie, là: "Je vois tout à fait le piège dont tu parles aussi, car effectivement, si cette essence ne s'est pas dévoilée, vivre l'instant present peut-être au contraire vécu comme une totale identification a ce qui se présente, que ce soit pensée , émotion , impulsion ou automatisme, avec la croyance que l'on a touché et réalisé sa vraie nature. "
J'avais pressenti dans ce silence une clef essentielle, mais indécis et prudent dans la nécessité de le comprendre sans le dénaturer, le voir sans le formuler. Et le fait que tu parles ici de cette Essence, dans ce contexte, me montre cette évidence que ce Silence et l'Essence sont Un. Merci Nadia de cette évocation de l'ouverture à l'Essence à ce moment oportun.
Merci Nadia, je paie très cher un conseiller en communication qui me reprochait, avec justesse, un fondement chronique dans l'impersonnel. Redescendre de la montagne... avec mes sabots dondaine, avec mes sabots dondon.mushotoku-nad a écrit:Oui, cest ça: une porte s'ouvre sans qu'on ait posé la main sur la poignée...Et j'aime ta nouvelle façon de parler, miboogh
miboogh- Messages : 32
Date d'inscription : 04/03/2008
Re: Vivre dans le moment présent. Piège, voie d'accès ou signe d'éveil ?
miboogh a écrit:Bonjour Toniov,Toniov a écrit:L'esprit n'accède jamais au présent; à " ce qui est "...parce que s'il tente de comprendre le présent, il tente aussi de le saisir, de le localiser...il ne voit alors rien d'autre qu'un " avant " et un " après "...
Le domaine d'action de l'esprit c'est l'espace et le temps; c'est le Devenir.
Si je vois bien ce que tu veux dire, l'esprit n'accède jamais au présent parce que ce présent est insaisissable, et incompréhensible par la pensée, c'est à dire qu'elle ne peut en faire un objet de l'attention, le présent "est" seulement l'instant qui se déroule. Le présent est mais ne se pense pas. Si c'est bien ta pensée c'est comme cela que je le sens aussi.
Peut-être que "esprit" ici pour toi devient le mental qui tente de penser le présent. Et effectivement on en revient à tout ce qui est dit sur "l'instant présent". Si on se place dans le vouloir le vivre, on l'aborde avec le passé qui contient le désir, la projection d'un futur idéal qui répondrait à notre attente de vivre avec clarté cet "instant présent" gage de la liberté d'être.
Oui, c'est exactement ce que je veux dire.
Je crois que quand on comprend cela, on ne fait plus aucun effort pour tenter quoi que ce soit...parceque tout effort est vain. Uniquement de ce point de vue la, bien sur.
Il n'en va pas du tout de meme pour notre vie, notre histoire, les relations, la créativité...etc. Sans l'esprit, rien de tout cela n'est possible. L'esprit, ou mental, c'est la conscience de notre individualité.
toniov- Messages : 73
Date d'inscription : 27/02/2008
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Localisation : toulouse
Re: Vivre dans le moment présent. Piège, voie d'accès ou signe d'éveil ?
miboogh a écrit:
J'ai le sentiment que là pourrait être justement le risque du piège redondant, l'attention qui se focalise sur ...
La vigilance sur mon état intérieur peut faire perdurer une dualité observateur/observé.
mushotoku-nad a écrit:L'acte de volonté, de concentration, qui emmene à focaliser son attention, c'est aussi un acte du moi et du mental.
Oui. Je comprends très bien cela et ça me rappelle ces instants de paix vécus pendant de longs moments, et c'est alors comme si on accompagnait ces moments par la conscience qu'on en a. Un peu comme un enfant qui marche tout juste, que l'on tient à peine du bout du doigt...
Mais est-ce à dire pour vous que la présence nous traverse de toute façon d'elle-même sans qu'on le cherche, et que la seule véritable attention est juste de reconnaître ces moments.
Pour autant, ne vous arrive t-il pas aussi de plonger volontairement dans le moment présent ( le rien, le vide, quels que soient les mots qu'on emploie...) et d'avoir le sentiment, en restant honnête avec soi-même, de ne pas tomber pour autant dans les pièges de la focalisation que vous décrivez?
On pourra rétorquer que le moment où je décide de plonger dans le moment présent est déjà un moment où la présence vient de me traverser...
Re: Vivre dans le moment présent. Piège, voie d'accès ou signe d'éveil ?
Pascal a écrit:Mais est-ce à dire pour vous que la présence nous traverse de toute façon d'elle-même sans qu'on le cherche, et que la seule véritable attention est juste de reconnaître ces moments.
Pour autant, ne vous arrive t-il pas aussi de plonger volontairement dans le moment présent ( le rien, le vide, quels que soient les mots qu'on emploie...) et d'avoir le sentiment, en restant honnête avec soi-même, de ne pas tomber pour autant dans les pièges de la focalisation que vous décrivez?
On pourra rétorquer que le moment où je décide de plonger dans le moment présent est déjà un moment où la présence vient de me traverser...
Il ne s'agit pas en effet de court-circuiter "je". Sans "je", il n'y a pas de présence. Ce petit "je" misérable, tout rabougri que l'on se sent être, frileusement accroché à ses pensées comme le naufragé à son radeau, cet enfant curieux qui touche le monde du bout de ses doigts maladroits, il ne s'agit pas de le retenir, il ne s'agit pas de l'empêcher de se vautrer dans tout ce qu'il découvre, mais il s'agit bien plutôt de l'habiter. Parce qu'en général, on n'est pas en lui. On croit qu'on est "je", mais en fait on n'est que pensée, émotion, désir. Ce sont ces pensées, ces émotions, ces désirs, qu'il s'agit de réduire au silence, ces pensées dans lesquelles on berce notre propre paresse, et qui nous évitent d'être ce petit "je" tout nu. Tellement nu qu'on n'a pas très envie de l'inviter sur la scène, parce qu'on est sûr qu'il va tout gâcher, qu'il n'est pas capable, qu'on n'est pas capable. Se tenir tout seul en soi, debout, cela fait peur. Pas une grosse peur, mais une petite peur, le sentiment que ce n'est pas nécessaire, que ce n'est pas important, que ce petit "je", tellement flottant, tellement insaisissable, tellement perdu sans les bouées auxquelles il s'accroche, est trop insignifiant pour qu'on croie en lui et qu'on table tout sur lui. On voudrait se préparer pour une bataille bien plus décisive, on désire en découdre de manière plus grandiose, et non pas faire du baby-sitting avec ce petit moi fuyant. Et pourtant, le seul courage qu'il s'agit d'avoir, c'est de lui faire toute confiance, et cela quand bien même s'il semble si peu fiable. Le courage de s'appuyer sur cette petite chose qui échappe, ce petit "moi" inconsistant que l'on est. Accompagner son mouvement lorsqu'il s'approche du monde avec sa curiosité d'enfant, et maintenir toute son attention pour le laisser être curieux, pour se laisser être curieux en lui. C'est cela, la confiance. C'est si simple, si évident aussitôt qu'on l'a perçu, qu'on se demande comment on a fait pour échapper jusque là à une telle évidence. Car cette confiance totale que l'on fait à cet être insignifiant que l'on est, c'est cela qui nous éveille, qui nous rend "présent", qui nous fait découvrir que Je Suis.
Re: Vivre dans le moment présent. Piège, voie d'accès ou signe d'éveil ?
"Habiter Je" et "habiter l'instant présent", c'est bonnet blanc et blanc bonnet.
Le Coeur de "Je" est le Coeur du Présent.
Le Coeur de "Je" est le Coeur du Présent.
Re: Vivre dans le moment présent. Piège, voie d'accès ou signe d'éveil ?
joaquim a écrit:
Ce petit "je" misérable, tout rabougri que l'on se sent être, frileusement accroché à ses pensées comme le naufragé à son radeau, cet enfant curieux qui touche le monde du bout de ses doigts maladroits, il ne s'agit pas de le retenir, il ne s'agit pas de l'empêcher de se vautrer dans tout ce qu'il découvre, mais il s'agit bien plutôt de l'habiter. Parce qu'en général, on n'est pas en lui. On croit qu'on est "je", mais en fait on n'est que pensée, émotion, désir. Ce sont ces pensées, ces émotions, ces désirs, qu'il s'agit de réduire au silence, ces pensées dans lesquelles on berce notre propre paresse, et qui nous évitent d'être ce petit "je" tout nu. Se tenir tout seul en soi, debout, cela fait peur. Pas une grosse peur, mais une petite peur, le sentiment que ce n'est pas nécessaire, que ce n'est pas important, que ce petit "je", tellement flottant, tellement insaisissable, tellement perdu sans les bouées auxquelles il s'accroche, est trop insignifiant pour qu'on croie en lui et qu'on table tout sur lui. . Et pourtant, le seul courage qu'il s'agit d'avoir, c'est de lui faire toute confiance, et cela quand bien même s'il semble si peu fiable. Le courage de s'appuyer sur cette petite chose qui échappe, ce petit "moi" inconsistant que l'on est. Accompagner son mouvement lorsqu'il s'approche du monde avec sa curiosité d'enfant, et maintenir toute son attention pour le laisser être curieux, pour se laisser être curieux en lui.
C'est cela, la confiance. C'est si simple, si évident aussitôt qu'on l'a perçu, qu'on se demande comment on a fait pour échapper jusque là à une telle évidence. Car cette confiance totale que l'on fait à cet être insignifiant que l'on est, c'est cela qui nous éveille, qui nous rend "présent", qui nous fait découvrir que Je Suis.
Merci beaucoup, Joaquim,
En acceptant cela, effectivement tout le reste s'efface, les diverses intentions de faire ceci ou cela, et il est d'autant plus fiable, ce petit je, qu'il est faible parce que faible, il est facile à voir, il est peu et c'est le peu de cette "misère" qui fait place à CE qui rend possible qu'il soit vu .Vu par son soleil qui ne le quitte pas un seul instant. le véritable danger à mes yeux, c'est lorsqu'il prend les apparences de force, de clairvoyance, de certitude ou d'exaltation, il est véritablement vénéneux à ce moment là
Simplement accompagner son mouvement, comme tu le dis Joaquim, l'embrasser, l'entourer, au lieu d'avoir stupidement peur de lui, de l' effet que je crois qu'il fait sur ce que je crois être tant que que je le repousse par protection d'un "je", lui , pour le coup complétement imaginaire, quelle folie... A aucun moment je ne peux être ce que je vois,ce qui est manifesté est en permanence dépendant de ce qui ne peut jamais l'être, et la force incroyable de cette identification est, elle aussi, entiérement naturelle et ce n'est pas elle qui s' agit de changer ou de tenter de modifier, mais peut-être, s'abandonner en toute confiance/conscience (merci Nad à l'infinie variété formelle de ses constantes modifications. Ne plus jamais avoir peur de soi-même Bien à vous tous.
Jim- Messages : 46
Date d'inscription : 27/02/2008
Re: Vivre dans le moment présent. Piège, voie d'accès ou signe d'éveil ?
Pascal a écrit:Pour autant, ne vous arrive t-il pas aussi de plonger volontairement dans le moment présent ( le rien, le vide, quels que soient les mots qu'on emploie...) et d'avoir le sentiment, en restant honnête avec soi-même, de ne pas tomber pour autant dans les pièges de la focalisation que vous décrivez?
Pour ma part, je continuais dans le sens du titre de ce topic, en fait, et je décris seulement là ce que j'ai découvert comme étant un piège subtil et spécifique, celui de la focalisation et de la concentration.
Pour répondre à ta question, je dirais que la volonté intervient dans la mise en acte de l'attention et de la vigilance, puisqu'il y a effectivement intention de revenir à l'instant present. Mais le fait est que l'expérience des deux m' emmene à noter une difference fondamentale entre la présence volontaire à l'instant, et la Présence Véritable.
C'est seulement de cela que je parle lorsque j'écris que le véritable contact à la Presence ne se fait que lors du lacher prise, et dans la béance du moi...
Joaquim a écrit:Il ne s'agit pas en effet de court-circuiter "je". Sans "je", il n'y a pas de présence.
Non, il ne s'agit pas de courcircuïter le "je", ni de devenir "autiste". C'est le forme spécifique, la structure qui permet "l'Etre" au monde.
La seule chose dont il est question, par exemple lorsque je parle de "béance du moi", c'est de la non identification et le lacher-prise à ses contenus. C'est je crois ce qui fait l'innocence de l'enfant, complétement ouvert au monde, et aussi ce qui nous permet en tre autre aussi de la retrouver.
Re: Vivre dans le moment présent. Piège, voie d'accès ou signe d'éveil ?
Ayashka a écrit:Je veux dire par là que lorsque mon mental veut créer l'attention, comme le mental est mouvement perpétuel, il le fait en produisant un mouvement : un mouvement vers "l'avant" : essayer de "forcer l'attention", vouloir "entrer" dans le monde, comme passer une porte. (Je suis désolée si c'est pas très compréhensible, c'est pas évident de décrire ça...) ; ou alors un mouvement vers "l'arrière" : se retirer volontairement, être un témoin, se détacher, reculer et observer...
Seulement ni l'un ni l'autre n'aboutit pour autant à l'attention, dans son existence la plus simple et la plus entière.
Car il y manque une fluidité, il y manque le naturel, ce que Joachim dans son message appelle la grâce...
La grâce c'est lorsqu'il n'y a plus d'intervention du mental pour pousser dans un sens ou dans l'autre, c'est lorsqu'il n'y a plus de mouvement vers le monde ou en retrait du monde.C'est lorsque l'on ne cherche plus, lorsque l'on n'essaye pas d'atteindre un résultat que l'on évalue par rapport à nos attentes, et à l'idée que l'on se fait de l'attention.
C'est lorsque l'on arrête de "bouger".
Alors on "fait corps" avec le monde, on est incorporé à chaque instant, complètement fluide, immobile et mouvant en même temps, mais ça n'est plus le mouvement du mental, c'est l'accompagnement de ce qui est, autour et à l'intérieur de soi, et entre lesquels il n'y a plus de séparation.
Re: Vivre dans le moment présent. Piège, voie d'accès ou signe d'éveil ?
mushotoku-nad a écrit:il y a effectivement intention de revenir à l'instant present.
Avoir l'intention de l'attention et puis.... lâcher-prise !
Et laisser faire la partie de nous qui a été interpellée par cette intention....
(facile à dire, n'est-il pas ?
Allez... y'a plus qu'à.... )
Ayashka- Messages : 23
Date d'inscription : 15/03/2008
Re: Vivre dans le moment présent. Piège, voie d'accès ou signe d'éveil ?
En quelque sorte une attention à -ou au - tout, ouverte, sans focalisation, sans saisie, sans intention. Je crois que l'attention devient un mode d'être, une qualité de présence qui prend place.Mushotoku-Nad a écrit:C'est seulement de cela que je parle lorsque j'écris que le véritable contact à la Presence ne se fait que lors du lacher prise, et dans la béance du moi...
miboogh- Messages : 32
Date d'inscription : 04/03/2008
Re: Vivre dans le moment présent. Piège, voie d'accès ou signe d'éveil ?
Aya a écrit:facile à dire, n'est-il pas ?
Allez... y'a plus qu'à.... )
Faut-qu'on!! "Ab-so-lu-ment"...
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