Des petits moments...

Je ne suis pas sûr de poster sur le bon thème...
Mais je me lance!
Tout d'abord je tiens à évoquer, après la lecture de peut être la moitié des messages ici présents sur le forum, le bénéfice que je tire d'une telle palette d'intervenants
Merci donc de l'initiative d'un tel regroupement
Je me sens dans une fourmillière
Fourmillière n'est pas un joli mot ni un belle évocation , mais je ne trouve rien d'aussi foissonant, d'aussi collectif....
Bref, je suis ému!

Bon je voulais évoquer une sorte de découverte que je réalise peu à peu dans la région de la tête
Une sorte d'emplacement ou un vide se fait
Un vide qui m'isole et me protège des vagues déferlantes du bruit ambiant ou interne
Cet emplacement est quasiment accessible de façon volontaire
Une fois les conditions réunis: calme , pas d'action , pas de souvenir douloureux ancré, pas de stress
Cet emplacement donc me donne accès à une sorte de prise de conscience plus profonde, plus sereine, plus détachée
Selon les circonstances cela dure ou ne dure pas
Sans que je puisse réelement intervenir sur la durabilité de l'"évènement"
Une sorte de sursis qui m'est accordé dans le fracas habituel

Je veux savoir si quelque chose est à privilégier pour provoquer ou inviter ces instants de "grace"
Autrement dit , même en sachant qu'aucune méthode ou technique n'est envisageable , j'en demande une quand même!!!

Incorrigible besoin de ne pas seulement laisser faire
Incorrigible besoin de vouloir maîtriser ce qui arrive , ou n'arrive pas...
Merci de votre écoute
Et merci encore aux administrateurs et intervenants
Jean marc

PS: un petit coucou à Claudette que je salue affectueusement au passage

J'ai envie de dire que c'est un équilibre à trouver, à réinventer au fil de la vie, de nos expériences, des stimulis, du cheminement...
Une observation attentive qui permet de rester immobile sans pour se laisser emporter par les différents mouvements intérieurs qui nous animent.

Cher Jean-Marc,
ce petit coin dans le coin de ta tête je le ressens aussi.
Fut un temps où je me suis dit qu'il valait mieux pas le rechercher, et je m'en suis éloigné.
Lorsque tu te trouves dans un endroit où il y a du silence, tout à coup ton attention peut se fixer sur ce silence. Cela arrive souvent lorsqu'il y a contraste entre du bruit ambiant et puis tout à coup plus rien.
Lorsque ce silence est là, il est possible de rester attentif à lui, sans forcer.
Puis, à mesure que le temps passe, on se rend compte qu'on peut entendre ce silence même derrière le bruit.
On peut se rendre compte aussi qu'il n'y a alors pas de souffrance, alors que la tension revient invariablement avec les pensées.
Ce sont ces petites découvertes qui, probablement, va faire passer le silence-objet en silence-sujet, c'est à dire que par petites perceptions furtives on le reconnaît comme étant nous-même, ce qui nous constitue. Par élimination, tout ce qui n'est pas lui n'est pas nous.
Mais te lisant je suis sûr que tu sais déjà tout ça.

Oui Pascal je vois un peu la progression, le "glissement" possible de l'objet au sujet par ses approches furtives
je la devine
Même si je sais devoir ne pas la souhaiter ni la convoiter....ni l'inverse

Mais "pourquoi tout ça?" est ma réponse
Mon offuscation!
(On dit cela offuscation?...je n'ai pas de dictionnaire sous la main)
Oui je m'offusque que le "tout" englobe aussi tous les parasites qui constituent le voile, le masque, de la réalité
Autrement dit, ma satisfaction et mon insatisfaction font partie d'un tout dans lequel satisfaction et son contraire n'ont pas de sens
Et je me cogne contre les bords, à gauche à droite, en haut en bas en pensant rectifier le tir et changer de direction pour aller dans le bon sens
Mais tous les sens sont bons des lors qu'ils n'ont ni sens ni intention de sens ou de non sens...
Et là mon intention redevient stérile, improductive, contreperformance!
D'ailleurs y a t il même intention?
Ou ne suis-je q'un instrument?
Un tuyau au travers duquel passe l'énergie, la vie?
Ce "plus grand" que les yeux à voir , plus "sonore" que le bruit , plus "intelligent" que l'esprit ne peut pas être attrapé, ni même convoité.... au contraire
Et cela se mord la queue comme le serpent que Tintin fait se dévorer lui-même dans "Tintin en afrique"
La volonté tue ce qui est à découvrir
Et la non volonté ne peut pas se commander...
Et je reviens en boucle sur le "et pourquoi tout ça!"
Bref je suis un peu difficle à suivre qaund je me relis
Tant pis
Après tout, le bruit généré est toujours du bruit et rien que cela
Alors si c'est du tapage... ce n'est pas très grave
N'est ce pas?

Je me retrouve dans ce que tu dis Jean-Marc. Au final, j'ai aussi ce sentiment de me cogner dans tous les sens et de ne pas trouver de sortie, sauf éventuellement, de ne plus rien faire, mais vraiment ne plus rien faire. Ne plus chercher, ne plus essayer de progresser, ne plus aller vers ce quelque-chose qui se trouve au-delà de notre être, rien...
Et finalement, dans ce grand balayage, je me retrouve alors apaisé, libéré de plein de concepts. Juste être là...

Merci Manduki de me rassurer en quelque sorte...
Tel un filet d'eau sous pression dans un tuyau, le fait de devoir suivre le tuyau (qui d'ailleurs n'a direction ni sens à décripter ou à respecter) je me rend compte que je fais mieux de fermer les yeux et de ne pas m'accrocher à la paroi , de ne pas la repousser non plus et je me cogne aux bords interieurs en ayant de moins en moins mal à la tête.
Ainsi je vogue et ,plus je laisse faire la pression , moins la pression n'a d'effet
C'est comme si la pression perdait tout son sens donc son effet autre que factuel
Ainsi les faits arrivent...
Cela en revanche se fait avec une sorte d'effort de consentement dicté par le mental
Donc contre nature et assez réducteur de la zone d'immensité que je crois percevoir à certains relachements involontaires et furtifs
Bref un casse tête!
Où la tête n'a pourtant pas sa place
Mais...comment le lui dire?

Bonjour J.Marc, pascal et manduki,

et merci pour cette sincérité qui caractérise si bien le véritable chercheur.

Tel un filet d'eau sous pression dans un tuyau, le fait de devoir suivre le tuyau (qui d'ailleurs n'a direction ni sens à décripter ou à respecter) je me rend compte que je fais mieux de fermer les yeux et de ne pas m'accrocher à la paroi , de ne pas la repousser non plus et je me cogne aux bords interieurs en ayant de moins en moins mal à la tête.

L'image est exellente

Cela en revanche se fait avec une sorte d'effort de consentement dicté par le mental

Es-tu sûr, qu'à ce moment là, au moment où se passe tout ce dont tu parles, cela soit réellement "un effort de conssentement", ou bien, qu'à tout prix, "le mental" veuille récupérer ce qui été vu au sein de cet espace?

La rapidité et l'efficacité de l'enchaînement peuvent être redoutable si "toi-même" te laisse entraîner par l'exigence de la compréhension qui elle, ne peut-être que mental...

Parfois, par expérience, je crois qu'il est plus "sage" de ne se raccrocher à rien et de faire totalement confiance à ce "rien"(cela peut-aller du "glissant au terrorisant suivant la force de l'adhésion...). Le préssentiment d'appartenir, et même de precèder cette découverte arrive, dans ce cas, de lui-même sans qu'aucun intermédiaire ne soit nécéssaire.

Solidaire et bien à toi, j.marc

Jim a écrit:

Es-tu sûr, qu'à ce moment là, au moment où se passe tout ce dont tu parles, cela soit réellement "un effort de conssentement", ou bien, qu'à tout prix, "le mental" veuille récupérer ce qui été vu au sein de cet espace?

La rapidité et l'efficacité de l'enchaînement peuvent être redoutable si "toi-même" te laisse entraîner par l'exigence de la compréhension qui elle, ne peut-être que mental...

Oui Jim, non seulement je ne suis pas sûr, mais à la lecture de ce que tu soulèves .....je suis persuadé du contraire
Une sorte de vestige des croyances de tout vouloir maîtriser en faisant mine d'en être détaché
Merci pour cette épine que tu pointes sur mon "analyse"
Je vais essayer de l'oublier
Comme ce roi qui pour être guéri devait, tous les matins ,ne pas penser à un singe (je ne sais plus où j'ai lu cela mais c'est presque la même chose)
Décidemment, plus on pousse loin le mental sur de tels sujets , plus il s'avère impuissant
Peut-être cette impuissance là finit- elle par le décourager pour de bon
Et ne le laisser vaquer qu'à ce qui est purement fonctionnel, comme le moteur de la voiture qui permet de se déplacer...
N'est ce pas là la vraie idée?

Je suis ravi de frotter les vraies (et fausses!) questions qui se posent à moi à une équipe d'intervenants aussi à l'écoute
C'est pour moi une nouvelle expérience que tiens à souligner comme un confort nouveau
Une sorte d'agrandissement de la salle de classe, de ma propre salle de classe
Plutôt un élargissement du ciel...
Hélas encore .. de mon ciel
Merci à tous d'être là

Manduki a écrit:Je me retrouve dans ce que tu dis Jean-Marc. Au final, j'ai aussi ce sentiment de me cogner dans tous les sens et de ne pas trouver de sortie, sauf éventuellement, de ne plus rien faire, mais vraiment ne plus rien faire. Ne plus chercher, ne plus essayer de progresser, ne plus aller vers ce quelque-chose qui se trouve au-delà de notre être, rien...
Et finalement, dans ce grand balayage, je me retrouve alors apaisé, libéré de plein de concepts. Juste être là...

j'ai choisi de prendre pour base ta réponse, manduki, parce qu'elle semble résumer toute la discussion ... très riche !

il y a un peu plus d'un an d'ici, j'en étais où vous en êtes, j'ai compris qu'il y avait pas de "salut" dans la dualité, le trip mental ... et j'ai cessé d'y "croire" (à la dualité) ... j'ai cessé de me tourner et de me retourner dans le mental ...

ce qui m'étonnait, pourtant, alors, c'est que malgré le fait que je n'adhérais plus à la dualité, je ne me retrouvais, pourtant pas, dans la non-dualité ... les pensées, les émotions montaient, et je les laissais passer ... les sensations (bonnes, désagréables, agréables, mais éphémères ...) apparaissaient, disparaissaient, j'arrivais à ne pas m'y attacher ...

puis, enfin, il n'y a pas si longtemps que ça, j'ai eu la "révélation" de la non-dualité, grâce à une phrase de maïmonide ... qui disait que "celui qui connaît, ce qui est connu et la connaissance, elle-même sont un ! ", cela veut dire que le sujet et l'objet sont un, qu'à travers cette relation, cette connaissance, c'est la Conscience qui est une, qui est la seule chose qui soit (manifeste-ée) ... plus que "celui qui connaît", nous avons "ce qui connaît", ce "Qui" étant, selon l'advaïta, par exemple, le "Je Suis" (impersonnel) qui subsiste quand l'égo s'est effacé ... un léger voile (dualité légère) demeure malgré tout ... "ce qui connaît" et "ce qui est connu" sont un, "apparaissant" simultanément ... si l'un des deux n'est pas présent, la connaissance, la Conscience, ne sera pas présente, non plus ... ne demeure, alors que la "Présence pure", "Cela", qui n'est pas conscient de lui-même !

il suffit de reconnaître dans ce "qui est connu" (l'environnement, l'entourage, jusqu'au corps, aux pensées, aux émotions, aux sensations ...) ce qui "nous" (le je impersonnel, Cela ...) révèlera à nous-mêmes ("nous", ce qui connaît !...) ...

voila ce que j'avais envie dire ! à nous la paix, la sérénité, le bonheur ! en un mot, la liberté (libre de tout attachement) !

Salut Daniel,

J’ai eu beaucoup de mal à entrer dans la formulation de ton texte, peut-être n’est-ce pas l’approche qui me convient le mieux ; je l’ai relu une bonne dizaine de fois et je vais essayer de le retraduire avec mes mots.

Si je dis :

- Cette conscience réunifiée par la réalisation de son unité (sujet/objet), libérée de la fascination pour l’objet et de la préoccupation du sujet, se saisissant comme n’étant en elle-même rien d’objectivable et s’immobilisant dans ce « rien », découvre qu’elle peut-être, comme pour la partie immergée d’un iceberg (un gros iceberg…), et pour l’essentiel, non manifestée…Hors de cet absolu qui la fonde et la manifeste, rien n’est, et sans cet absolu, rien de cette manifestation ne peut-être connu,... ce qu’il ne l’empêche en rien d’Etre..

Est-ce que ça peut cadrer avec ce que tu dis ?

Par ailleurs et pour ce qui me concerne, pour avoir plusieurs fois plongé dans ce « rien », je constate que « je » s’est bien vite rehabillé et de la plus subtile façon qu’il soit, c'est-à-dire en me faisant croire que la connaissance pouvait tenir lieu d’Etreté,… re- saisie, re- appropriation…etc…
Donc sans cesse revenir au sujet…

Voila ma route Daniel, et ravi de te saluer au passage si elle peut croiser la tienne.

Bonjour jean-marc et tous les autres

jeanmarc a écrit:Mais "pourquoi tout ça?" est ma réponse
Mon offuscation!

Réaliser qu'on n'est pas accompli, c'est la première étape pour le devenir. S'offusquer de se trouver empêtré, voir qu'on est soi-même la toile dans laquelle on se piège. Rager de son impuissance à en sortir, ce n'est pas gratuit, ce n'est pas être le jouet d'un destin cruel, c'est au contraire réaliser n'être pas pleinement soi. Il n'y a personne d'autre qui puisse le réaliser à notre place. Bien sûr, on aimerait que cela nous soit épargné, et que quelqu'un nous prenne par la main pour nous conduire vers la félicité — puisque chacun le sait maintenant, elle est là, ici maintenant. Mais cela, ce ne sont que des mots. La réalité, c'est qu'on est coupé de soi, et c'est cette privation qui fait souffrir. Mais personne ne deviendra soi à notre place. Je crois que c'est là ce que daniel a essayé de faire comprendre: la réalité débarrassée de "je", cela apparaît à l'esprit comme l'unité retrouvée, mais cette unité-là se déploie pourtant dans le domaine de la dualité. C'est l'idée de l'unité. Alors que lorsqu'on découvre que "je" est la réalité, on sort alors vraiment de la dualité. «"celui qui connaît, ce qui est connu et la connaissance, elle-même sont un ! "»

Jim a écrit:Par ailleurs et pour ce qui me concerne, pour avoir plusieurs fois plongé dans ce « rien », je constate que « je » s'est bien vite rehabillé et de la plus subtile façon qu'il soit, c'est-à-dire en me faisant croire que la connaissance pouvait tenir lieu d'Etreté,… re- saisie, re- appropriation…etc…

Ne serait-ce pas peut-être parce qu'accepter que ce petit "je" puisse être le fondement de l'Etreté t'apparaît trop incongru, aussitôt que tu reprends tes esprits, de sorte qu'il se retrouve expulsé hors du Tout, et redevient ainsi ce petit "je" qui te pèse? Une simple hypothèse...

Jim a écrit:Donc sans cesse revenir au sujet…

On ne saurait mieux dire.

salut jim, salut joaquim !

tu dis, jim :

"- Cette conscience réunifiée par la réalisation de son unité (sujet/objet), libérée de la fascination pour l’objet et de la préoccupation du sujet, se saisissant comme n’étant en elle-même rien d’objectivable et s’immobilisant dans ce « rien », découvre qu’elle peut-être, comme pour la partie immergée d’un iceberg (un gros iceberg…), et pour l’essentiel, non manifestée…Hors de cet absolu qui la fonde et la manifeste, rien n’est, et sans cet absolu, rien de cette manifestation ne peut-être connu,... ce qu’il ne l’empêche en rien d’Etre.."

pour tout dire, j'ai eu, un peu, de mal avec cette notion de "conscience réunifié par la réalisation de son unité (sujet/objet)" ... je n'ai, jamais, eu l'impression d'une unité qu'il fallait retrouver ... ou d'une conscience "désunifié" ... j'ai, toujours eu l'impression d'être "Un" ... par exemple, en tant que "je-moi", ... et avec l'autre (personne, environnement) ça faisait deux ... (selon l'expression)

le "je-moi" correspond à "celui qui connaît" (le sujet) ...
puis vient, "ce qui connaît", ici, nous pouvons voir que ce qui est Un, c'est "ce qui connaît" et "ce qui est connu", en fait, il n'y a plus, à proprement parlé, de sujet et d'objet, c'est "ce qui est connu" qui révèle "ce qui connaît" ... pour qu'il y ait connaissance, et donc, conscience, il faut que les deux soient réunis, sinon, il n'y a pas de connaissance, pas de conscience, il n'y a "rien" ... la manifestation de "ce qui connaît" et "ce qui est connu" est spontanée (naturelle) et simultanée ... les deux se révèlant l'un à l'autre, donnent naissance au "je-impersonnel - universel", au "je - je suis" ... et c'est donc, en fait, la pure présence (à la base, non-consciente d'elle-même), qui se révèle à elle-même, à travers "ce qui est connu" ... "ce qui est connu" se compose de l'environnement, du corps, du mental, des pensées, des émotions, des sensations, bref, de tout ce qui est perçu ...

vu d'ici, mais ça reste conceptuel, le Tout ressemble, un peu, à ce smiley :

nous avons la "pure présence", et en elle s'élève (continuellement), comme des bulles de conscience, la "pensée" Je Suis ... avec cette "pensée", naît un univers, ou plutôt, un espace-temps ! (et aussi, la dualité ...)

voilà, ce que je peux en dire !

bien à vous !

Le monde est paradoxal mais il reste une unité. Je pense que c'est nous, notre esprit, qui transforme les paradoxes en oppositions irréductibles. Et ces oppositions créent la dualité. La dualité est liée à la peur, car pourquoi diviser et opposer si ce n'est pour tenter de se situer et se sécuriser ? La peur est justifiée dans notre rapport au monde physique. Ca s'est une évidence. Mais dans le domaine spirituel en va t-il de meme ? Je ne crois pas.

BOnsoir à tous,

Daniel, par une voie disons" interne" et trés contournée, je re-découvre ce que tu dis, mais jamais plus je ne laisserai Maïmonide entrer dans mon pauvre cerveau déjà tellement délabré ...

Joachim, tu dis:
Ne serait-ce pas peut-être parce qu'accepter que ce petit "je" puisse être le fondement de l'Etreté t'apparaît trop incongru, aussitôt que tu reprends tes esprits, de sorte qu'il se retrouve expulsé hors du Tout, et redevient ainsi ce petit "je" qui te pèse? Une simple hypothèse...

"incongru"?, le mot est faible et pourtant, je sens quelque chose là-dessous...Une simple hypothèse, comme tu dis...

Je te remercie profondement pour cette petite graine, dont, par cette saison chaude et humide, je vais prendre soin...

Bonsoir, bonjour à tous et toutes
Je sens cet endroit (ce forum) comme un véritable bouillon de culture
Je me rapelle en Afrique équatoriale avoir senti cela au milieu de tant d'alevins
J'avais peur de me baigner dans la mer tellement elle était chaude et tellement il y avait de la vie dedans
Une vie qu'ici chaque rebond d'un mental à l'autre nous fait trébucher sur nos croyances , nos certitudes...
Je suis aussi touché que débordé....
Ca bouillonne de partout!
Sous chaque mot, chaque phrase un insecte est tapi...
Un insecte (qui sait?) qui pourrait être mortel ou critique pour ce dont nous souhaitons (sans succès pour ma part) pouvoir nous debarasser au plus vite
Ce satané mental qui résiste
Bon week end
Jean marc