Où en êtes-vous ?
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aksys mundi
Stéphane
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Ayashka
Corinne
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Ce qui est :: Intérieur :: Clair
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Où en êtes-vous ?
Peut-être pour renouer avec nos échanges d'il y a quelques mois et parce que ce silence et aussi celui d'où émergent tous les possibles et où nous nous faisons créateur de notre propre vie, je propose que chacun livre un peu de son travail ou de son non travail spirituel.
En ce qui me concerne, je continue de "traquer" mes attachements et mes peurs qui me bloquent et m'empêchent d'être entièrement responsable et créatrice de mes actes, de ma vie. Bouh ! pas facile tout ça. Mais j'avance et puis un travail passionnant sur les signes, les symboles, les rêves... des outils passionnants !
En ce qui me concerne, je continue de "traquer" mes attachements et mes peurs qui me bloquent et m'empêchent d'être entièrement responsable et créatrice de mes actes, de ma vie. Bouh ! pas facile tout ça. Mais j'avance et puis un travail passionnant sur les signes, les symboles, les rêves... des outils passionnants !
Corinne- Messages : 24
Date d'inscription : 27/02/2008
Age : 60
Localisation : Nîmes (gard)
Re: Où en êtes-vous ?
Hello Corinne
Bonne idée ta proposition, ça fait une "amorce" pour relancer les échanges...
Pour ce qui me concerne, j'ai fait un voyage en juillet qui a été très fort au niveau énergétique, et depuis, j'intègre ce qui s'est passé là-bas, les enseignements que j'en ai reçus, et les pistes qui m'ont été proposées pour ma vie.
Sur le plan concret aussi, ma vie bouge beaucoup en ce moment, quelque chose se termine, quelque chose de nouveau va commencer. Fin de cycle, à l'extérieur comme à l'intérieur. C'est étrange comme sensation.
J'ai déjà vécu des fins de cycle par le passé, mais sans en avoir conscience. Je les vois rétrospectivement maintenant.
En avoir conscience au moment où ça se produit est une sensation étonnante, difficile à décrire.
Et en même temps, avec ça, la sensation aussi que la vie ça n'est que ça, tout le temps. Une mort et une renaissance permanente.
Et qu'accompagner le mouvement en conscience et dans l'acceptation est ce qui donne la sérénité.
Ayashka
Bonne idée ta proposition, ça fait une "amorce" pour relancer les échanges...
Pour ce qui me concerne, j'ai fait un voyage en juillet qui a été très fort au niveau énergétique, et depuis, j'intègre ce qui s'est passé là-bas, les enseignements que j'en ai reçus, et les pistes qui m'ont été proposées pour ma vie.
Sur le plan concret aussi, ma vie bouge beaucoup en ce moment, quelque chose se termine, quelque chose de nouveau va commencer. Fin de cycle, à l'extérieur comme à l'intérieur. C'est étrange comme sensation.
J'ai déjà vécu des fins de cycle par le passé, mais sans en avoir conscience. Je les vois rétrospectivement maintenant.
En avoir conscience au moment où ça se produit est une sensation étonnante, difficile à décrire.
Et en même temps, avec ça, la sensation aussi que la vie ça n'est que ça, tout le temps. Une mort et une renaissance permanente.
Et qu'accompagner le mouvement en conscience et dans l'acceptation est ce qui donne la sérénité.
Ayashka
Ayashka- Messages : 23
Date d'inscription : 15/03/2008
Re: Où en êtes-vous ?
Merci pour ta réponse Ayashka et ravie que tu amorces sur le travail énergétique qui me semble incontournable sur le chemin que nous suivons. Je sais que chaque expérience est très personnelle mais peut-être peux-tu nous livrer un peu de ce voyage initiatique. je suis également sur ce chemin.
Corinne- Messages : 24
Date d'inscription : 27/02/2008
Age : 60
Localisation : Nîmes (gard)
Re: Où en êtes-vous ?
Je ne sépare pas le simple fait de vivre et le " travail spirituel ", donc il me semble semble que notre cheminement, quel qu'il soit, nous conduit toujours quelque part.
Simplement nous cheminons tous à notre propre cadence.
Simplement nous cheminons tous à notre propre cadence.
toniov- Messages : 73
Date d'inscription : 27/02/2008
Age : 70
Localisation : toulouse
Re: Où en êtes-vous ?
Bonjour Ayashka, Corinne et Toniov, heureuse de vous retrouver, personnellement curieusement après une approche très dense et concentrée vers la spiritualité, je m'en éloigne depuis quelques temps mais ne la perds pas de vue, je me replonge un peu dans les méandres de ma vie "ordinaire" sans faire de démarches personnelles particulières par contre, la notion de "Sangha" est restée profondément ancrée c'est une évidence ...Comme dit Toniov, nous allons chacun à nos propres cadences, l'impermanence nous transporte vers l'imprévu...
Amicalement à vous tous
Amicalement à vous tous
Re: Où en êtes-vous ?
Bonsoir à tou(tes)s,
Je vous avoue en toute sincérité que je ne sais trop où j'en suis... Si je m'écoutais, que Dieu m'en garde, je dirais que je suis à peu près au milieu de nullle part, entre à peu près et rien. Bref, faisons court, j'en suis encore au "réveil" spirituel... et je tente de gérer cet ego qui, le farceur, m'invite à m'endormir dans sa douceur tourmentée.
Je vous avoue en toute sincérité que je ne sais trop où j'en suis... Si je m'écoutais, que Dieu m'en garde, je dirais que je suis à peu près au milieu de nullle part, entre à peu près et rien. Bref, faisons court, j'en suis encore au "réveil" spirituel... et je tente de gérer cet ego qui, le farceur, m'invite à m'endormir dans sa douceur tourmentée.
Stéphane- Messages : 7
Date d'inscription : 01/03/2008
Age : 52
Localisation : Breiz ma bro
Re: Où en êtes-vous ?
Toniov,
Evidemment je partage le fait que la vie quotidienne est indissociable du travail spirituel. L'enracinement est à la base de toute démarche, il faut s'y atteler et ne jamais s'en éloigner de trop. Et dans ce quotidien, les outils ne manquent pas pour nous mettre à l'oeuvre. Aujourd'hui, pour moi, toute la différence réside dans le fait d'être actrice de ce quotidien, de faire des choix que je ressens comme bons pour moi et qui s'accordent avec ce que je suis profondément, en dépit de ce qu'il est courant de faire ou de penser. Oser vivre mon unicité et l'affirmer c'est ce à quoi je m'attelle et c'est loin d'être tous les jours facile.
Corinne- Messages : 24
Date d'inscription : 27/02/2008
Age : 60
Localisation : Nîmes (gard)
Re: Où en êtes-vous ?
"Où en suis-je ?"
C'est une question légitime tant que nous nous imaginons évoluer vers quelque chose, tant que nous ignorons la complétude du "JE SUIS".
C'est une question légitime tant que nous nous imaginons évoluer vers quelque chose, tant que nous ignorons la complétude du "JE SUIS".
Re: Où en êtes-vous ?
Grand bonjour à tous,
Oui cher Aksys, aucune progression ni régression possible dans ce "JE SUIS"...
Le piège étant de croire (encore croire, toujours croire), qu'il pourrait un jour en avoir était autrement....
Oui cher Aksys, aucune progression ni régression possible dans ce "JE SUIS"...
Le piège étant de croire (encore croire, toujours croire), qu'il pourrait un jour en avoir était autrement....
Jim- Messages : 46
Date d'inscription : 27/02/2008
Re: Où en êtes-vous ?
Oui, oui, oui...
A propos de piège, et sans mauvaise intention aucune, je vous rappelle juste que...
Ne connaissant pas encore la "complétude" de "je suis", je ne parle pas votre langue... Merci de m'aider à maîtriser l'idiome...
A propos de piège, et sans mauvaise intention aucune, je vous rappelle juste que...
Ne connaissant pas encore la "complétude" de "je suis", je ne parle pas votre langue... Merci de m'aider à maîtriser l'idiome...
Stéphane- Messages : 7
Date d'inscription : 01/03/2008
Age : 52
Localisation : Breiz ma bro
Re: Où en êtes-vous ?
Bien évidemment, moi non plus ne connais pas cet état définitif et durable où "je suis", Stéphane. Je suis encore tiraillée par des peurs et des attachements, c'est pourquoi je parle de "travail", ce qui peut surprendre quelques uns ici qui semblent avoir atteint cet état de complétude.
Corinne- Messages : 24
Date d'inscription : 27/02/2008
Age : 60
Localisation : Nîmes (gard)
Re: Où en êtes-vous ?
La complétude est là, toujours, au même titre qu’est toujours là Ce qui Est. Mais qui pourrait prétendre avoir atteint l’état de complétude? Le travail, c’est se faire transparent à la complétude. Et pour ma part, ce n’est jamais fini. Ce qu’on peut atteindre, c’est un équilibre qui nous maintienne ouvert sur la complétude. Mais comme tout équilibre, même s’il semble statique, il doit être maintenu par un état de vigilance. Jourdain, par exemple, qui pourtant prétend qu’il n’y a pas de retour possible de l’éveil, insiste sur l’importance qu’il y a à ne pas se mentir à soi-même. Pas seulement pour parvenir à l’éveil, mais pour rester debout. Alors, vous qui pensez n’avoir pas connu la complétude du Je Suis, n’allez pas vous en faire l’image d’un but à atteindre. C’est quelque chose d’évanescent, un non-événement, qui se produit à l’instant même où je cesse de chercher autre chose que ce qui est là, maintenant, en moi et devant moi. Toujours offert, jamais gagné.
Mais vous le savez bien. Ce que vous aimeriez, c'est pérenniser la lumière qui vous a une fois ou l'autre inondée. Et bien, c'est le désir de la retrouver qui vous en éloigne. Parce que ce désir crée quelque chose qui fait obstacle à la transparence. Ceux qui n'ont jamais connu cette lumière, oui, qu'ils la cherchent, qu'ils se débattent tant qu'ils peuvent jusqu'à ce qu'ils brisent l'écran qui les sépare d'eux-mêmes. Mais ceux qui l'ont connue, ils n'ont plus qu'une chose à apprendre: cesser de vouloir autre chose que ce qui est.
Mais vous le savez bien. Ce que vous aimeriez, c'est pérenniser la lumière qui vous a une fois ou l'autre inondée. Et bien, c'est le désir de la retrouver qui vous en éloigne. Parce que ce désir crée quelque chose qui fait obstacle à la transparence. Ceux qui n'ont jamais connu cette lumière, oui, qu'ils la cherchent, qu'ils se débattent tant qu'ils peuvent jusqu'à ce qu'ils brisent l'écran qui les sépare d'eux-mêmes. Mais ceux qui l'ont connue, ils n'ont plus qu'une chose à apprendre: cesser de vouloir autre chose que ce qui est.
Re: Où en êtes-vous ?
Bonjour à tous, bonjour Corinne,
J' ai couru pendant des années aprés un"état définitif et durable" et c'est peut-être l'aspect de ma quête qui fut le plus douloureux, qui m'a plongé dans des états les plus pénibles et déséspérés. Ce n'était pas un désir ni une forte volonté, mais une exigence que je vois aujourd'hui comme obsesionnelle ,voire pathologique et j'ai déjà dit ailleurs que cette recherche était une forme de folie lorsqu'elle est dominée par l'entêtement aveugle de l'égo et il n'est pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. Mais avons-nous le choix lorsque cette soif nous consume? et c'est bien comme ça.
L'état "définitif et durable", comme tu le sais, n'est pas pour ce contenu qui s'acharne. A mes yeux, il n'existe tout simplement pas autrement que comme un pur fantasme projeté justement par cet "acharné" et qui lui permet d'avoir encore et encore un autre but aprés lequel courir et ainsi de se perpétuer, de monter des briques les unes aprés les autres, pour finir par s'auto-enfermer, puis chercher à se libérer d'un isolement qui a lui-même créee. Un but qu'il a trés habilement habillé de spiritualité.
Etre libre parce que conscient (autant que faire se peut)de cet "acharné furieux" qui se manifeste du réveil au couché et persiste dans les rèves, c'est ce que j'appele vivre dans la conscience et ne porter aucun bagage, ça peut être trés frustrant pour l'individu, mais c'est aussi le plus sûr moyen de voir de quoi au juste cet individu est composé et ceci à partir d'un état qui lui ne l'est pas(composé) et qui ne s'acquiert évidement jamais puisque déjà là et dans lequel effectivement, il n'existe ni progression ni régression possible comme je le disais dans mon message.
Demeurrer dans cette tranquillité c'est ce que j'appele méditer, "passer" de contenu à contenant et voir à qui s'adressait ce désir de trouver un état "définitif et durable".
A quoi peut bien me servir d'être dans cet état hier, aujourd'hui et demain si je n'y suis pas maintenant? et si j'y suis maintenant, où se trouve demain sinon dans dans un rêve rêvé par un rêveur révant qu'un jour certainement,il se réveillera?
"L'impuissance absolue de l'homme à s'élever jusqu'à Dieu, voila l'unique voie qui l'y conduit.Car cette impuissance étant absolue, infinie, comme Dieu lui-même, le découvre par l'absolu même de cette incompréhensibilité qui le cache et l'atteint par l'infini même de cette impossibilité de l'atteindre. "
Anonyme, Règne de l'Esprit pur.
Rien, te dis-je, nous ne sommes rien. n'est-ce pas ce qu'il y a de plus immédiat lorque l'on se résoud à n'y plus penser? N'est-ce ps déjà là? Unir rien à Rien, c'est verser de l'eau dans de l'eau.
Bien à toi Corinne et bien solidaire dans cette magnifique recherche, Jim.
Corinne a écrit:Bien évidemment, moi non plus ne connais pas cet état définitif et durable où "je suis", Stéphane. Je suis encore tiraillée par des peurs et des attachements, c'est pourquoi je parle de "travail", ce qui peut surprendre quelques uns ici qui semblent avoir atteint cet état de complétude.
J' ai couru pendant des années aprés un"état définitif et durable" et c'est peut-être l'aspect de ma quête qui fut le plus douloureux, qui m'a plongé dans des états les plus pénibles et déséspérés. Ce n'était pas un désir ni une forte volonté, mais une exigence que je vois aujourd'hui comme obsesionnelle ,voire pathologique et j'ai déjà dit ailleurs que cette recherche était une forme de folie lorsqu'elle est dominée par l'entêtement aveugle de l'égo et il n'est pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. Mais avons-nous le choix lorsque cette soif nous consume? et c'est bien comme ça.
L'état "définitif et durable", comme tu le sais, n'est pas pour ce contenu qui s'acharne. A mes yeux, il n'existe tout simplement pas autrement que comme un pur fantasme projeté justement par cet "acharné" et qui lui permet d'avoir encore et encore un autre but aprés lequel courir et ainsi de se perpétuer, de monter des briques les unes aprés les autres, pour finir par s'auto-enfermer, puis chercher à se libérer d'un isolement qui a lui-même créee. Un but qu'il a trés habilement habillé de spiritualité.
Etre libre parce que conscient (autant que faire se peut)de cet "acharné furieux" qui se manifeste du réveil au couché et persiste dans les rèves, c'est ce que j'appele vivre dans la conscience et ne porter aucun bagage, ça peut être trés frustrant pour l'individu, mais c'est aussi le plus sûr moyen de voir de quoi au juste cet individu est composé et ceci à partir d'un état qui lui ne l'est pas(composé) et qui ne s'acquiert évidement jamais puisque déjà là et dans lequel effectivement, il n'existe ni progression ni régression possible comme je le disais dans mon message.
Demeurrer dans cette tranquillité c'est ce que j'appele méditer, "passer" de contenu à contenant et voir à qui s'adressait ce désir de trouver un état "définitif et durable".
A quoi peut bien me servir d'être dans cet état hier, aujourd'hui et demain si je n'y suis pas maintenant? et si j'y suis maintenant, où se trouve demain sinon dans dans un rêve rêvé par un rêveur révant qu'un jour certainement,il se réveillera?
"L'impuissance absolue de l'homme à s'élever jusqu'à Dieu, voila l'unique voie qui l'y conduit.Car cette impuissance étant absolue, infinie, comme Dieu lui-même, le découvre par l'absolu même de cette incompréhensibilité qui le cache et l'atteint par l'infini même de cette impossibilité de l'atteindre. "
Anonyme, Règne de l'Esprit pur.
Rien, te dis-je, nous ne sommes rien. n'est-ce pas ce qu'il y a de plus immédiat lorque l'on se résoud à n'y plus penser? N'est-ce ps déjà là? Unir rien à Rien, c'est verser de l'eau dans de l'eau.
Bien à toi Corinne et bien solidaire dans cette magnifique recherche, Jim.
Jim- Messages : 46
Date d'inscription : 27/02/2008
Re: Où en êtes-vous ?
Je te remercie Jim de tenter de me faire comprendre qu'il n'y a rien à comprendre, rien à découvrir, à travers le fil de ton expérience. J'ai encore quelques croyances tenaces et bien accrochées dont j'ai du mal à me délester comme par exemple trouver le sens de mon passage. Il n'y a ni douleur, ni exigence, ni impatience de ma part. C'est une question qui m'a harcelée pendant de nombreuses années. Du plus loin que je remonte dans le temps (je devais avoir trois ou quatre ans), je crois que j'ai eu du mal à entrer en vie, à m'y impliquer, tant je ne comprenais pas ce que j'étais venue y faire. Se sentir en profond décalage avec les valeurs et les croyances dominantes qui me paraissaient si éloignées de ce que je ressentais au fond de moi et survivre à ça, trouver qui je n'étais pas, affirmer ce que je ne voulais pas être pour enfin être...
Bien à toi
Corinne
Bien à toi
Corinne
Corinne- Messages : 24
Date d'inscription : 27/02/2008
Age : 60
Localisation : Nîmes (gard)
Re: Où en êtes-vous ?
Je rejoins les propos de joaquim même si la notion de "vigilance" à, selon moi, une connotation rigide qui dessert une certaine "non-saisie". A mon sens, il s'agit en fait d'une vigilance sans objet, d'une qualité de présence et d'abandon au flot du devenir. Dans cet Abandon se révèle la complétude du Soi, la quintessence de l'Être dans laquelle "JE" révèle toute sa vacuité et sa transparence.joaquim a écrit:Le travail, c’est se faire transparent à la complétude. Et pour ma part, ce n’est jamais fini. Ce qu’on peut atteindre, c’est un équilibre qui nous maintienne ouvert sur la complétude. Mais comme tout équilibre, même s’il semble statique, il doit être maintenu par un état de vigilance.
Dernière édition par aksys mundi le Jeu 4 Sep - 15:12, édité 1 fois
Re: Où en êtes-vous ?
Merci pour ta "vigilance", aksysmundi, qui demande des comptes aux mots trop pointus. Tu replaces celui-ci dans un flot vivant qui permet à l'esprit de toucher sans saisir ce qu'il indiquait trop brutalement. Et cette "vigilance" que tu as exercée, elle illustre à son tour la qualité de présence que j'entendais (être vigile, n'est-ce pas "veiller"?). Quand on l'illustre par l'exemple vivant, c'est encore mieux que des mots.
Et puisque je suis en train d'écrire, merci Jim pour ton magnifique message. Et pour le pur joyau que tu as cité d'un texte qui m'était jusqu'alors totalement inconnu.
Et un petit mot pour Corinne: il y a deux réponses possibles au problème sans fond que tu soulèves (n'est-ce pas un problème sans fond que celui de toute une vie?): une réponse qui dépasserait à mon avis totalement le cadre de ce forum, et qui consisterait à t'accompagner en te prêtant un autre regard le long du chemin que tu as parcouru depuis ce temps lointain dont tu parles; et une autre réponse, plus frustrante et plus énigmatique, mais plus adaptée à l'esprit et aux possibilités de ce forum, qui te dirait simplement ceci: se sentir en décalage avec les valeurs dominantes, c'est bel et bien toucher en soi quelque chose de profond, quelque chose qui refuse de se laisser couler dans un moule, mais c'est en même temps définir ce quelque chose, quand bien même par contraste, à l'aide de ces mêmes valeurs dominantes, et c'est du coup le couler dans le moule auquel il voulait justement échapper. La capacité de l'ego de tout retourner à son profit est proprement infinie. Comme est infinie aussi la capacité de l'être d'illuminer tout de l'intérieur, même les parcours les plus difficiles, aussitôt qu'on renonce à trouver une réponse autre que ce qui est.
Et puisque je suis en train d'écrire, merci Jim pour ton magnifique message. Et pour le pur joyau que tu as cité d'un texte qui m'était jusqu'alors totalement inconnu.
Et un petit mot pour Corinne: il y a deux réponses possibles au problème sans fond que tu soulèves (n'est-ce pas un problème sans fond que celui de toute une vie?): une réponse qui dépasserait à mon avis totalement le cadre de ce forum, et qui consisterait à t'accompagner en te prêtant un autre regard le long du chemin que tu as parcouru depuis ce temps lointain dont tu parles; et une autre réponse, plus frustrante et plus énigmatique, mais plus adaptée à l'esprit et aux possibilités de ce forum, qui te dirait simplement ceci: se sentir en décalage avec les valeurs dominantes, c'est bel et bien toucher en soi quelque chose de profond, quelque chose qui refuse de se laisser couler dans un moule, mais c'est en même temps définir ce quelque chose, quand bien même par contraste, à l'aide de ces mêmes valeurs dominantes, et c'est du coup le couler dans le moule auquel il voulait justement échapper. La capacité de l'ego de tout retourner à son profit est proprement infinie. Comme est infinie aussi la capacité de l'être d'illuminer tout de l'intérieur, même les parcours les plus difficiles, aussitôt qu'on renonce à trouver une réponse autre que ce qui est.
Re: Où en êtes-vous ?
..Là aussi...
Ouiiiii...
Pour ma part non plus, ce n'est jamais "fini"...
Et des que cet état de vigilance ouverte , de Presence, et d'abandon ( oui aksys...)disparait, la transparence à la complétude se voile .
Pourquoi nierais-je qu'elle se voile souvent?
Une image à défendre, peut être?
Comme le dit encore joachim, " Mais ceux qui l'ont connue, (cette Lumière) ils n'ont plus qu'une chose à apprendre: cesser de vouloir autre chose que ce qui est. " Dans ce cas, accepter ce qui est, ce n'est ni vouloir autre chose, ni rentrer dans la complaisance, c'est ne pas se mentir, justement.
Lacher -prise, sinon, c'est "l'acharné" qui entre en scène!
Dans ce geste de Présence et d' abandon, c'est le retour à la transparence à Ce Qui Est.
Quoi d'autre?
Jim a écrit:L'état "définitif et durable", comme tu le sais, n'est pas pour ce contenu qui s'acharne. A mes yeux, il n'existe tout simplement pas autrement que comme un pur fantasme projeté justement par cet "acharné" et qui lui permet d'avoir encore et encore un autre but aprés lequel courir et ainsi de se perpétuer, de monter des briques les unes aprés les autres, pour finir par s'auto-enfermer, puis chercher à se libérer d'un isolement qui a lui-même créee. Un but qu'il a trés habilement habillé de spiritualité.
Ouiiiii...
Joachim a écrit:La complétude est là, toujours, au même titre qu’est toujours là Ce qui Est. Mais qui pourrait prétendre avoir atteint l’état de complétude? Le travail, c’est se faire transparent à la complétude. Et pour ma part, ce n’est jamais fini. (....)importance qu’il y a à ne pas se mentir à soi-même.
Pour ma part non plus, ce n'est jamais "fini"...
Et des que cet état de vigilance ouverte , de Presence, et d'abandon ( oui aksys...)disparait, la transparence à la complétude se voile .
Pourquoi nierais-je qu'elle se voile souvent?
Une image à défendre, peut être?
Comme le dit encore joachim, " Mais ceux qui l'ont connue, (cette Lumière) ils n'ont plus qu'une chose à apprendre: cesser de vouloir autre chose que ce qui est. " Dans ce cas, accepter ce qui est, ce n'est ni vouloir autre chose, ni rentrer dans la complaisance, c'est ne pas se mentir, justement.
Lacher -prise, sinon, c'est "l'acharné" qui entre en scène!
Dans ce geste de Présence et d' abandon, c'est le retour à la transparence à Ce Qui Est.
Quoi d'autre?
Re: Où en êtes-vous ?
Dans ce geste de Présence et d' abandon, c'est le retour à la transparence à Ce Qui Est.
Re: Où en êtes-vous ?
Il n'y a pas d'état définitif et durable, mais une succession permanente d ' etats qui varient sans cesse.
Il y a des situations individuelles: on est plus ou moins bien " installé " dans la vie, dans sa vie, dans son etre.
On a des aspirations: aimer et etre aimé est la plus simple et la plus évidente des aspirations.
Il y a des situations individuelles: on est plus ou moins bien " installé " dans la vie, dans sa vie, dans son etre.
On a des aspirations: aimer et etre aimé est la plus simple et la plus évidente des aspirations.
toniov- Messages : 73
Date d'inscription : 27/02/2008
Age : 70
Localisation : toulouse
Re: Où en êtes-vous ?
Qu'est-ce qui est sous-jacent à cette évanescence ? Qui est le témoin de cette succession d'états ?toniov a écrit:Il n'y a pas d'état définitif et durable, mais une succession permanente d ' etats qui varient sans cesse.
Re: Où en êtes-vous ?
Où est-ce que j’en suis ?
Il s’est passé tant de choses en 3 ans !
Après des manifestations très perturbantes autant physiquement que psychologiquement, ma vision spirituelle s’est trouvée bouleversée.
Le monde m’est apparu, dans le sens littéral du terme comme n’étant qu’une illusion. Cela a duré des mois….
Et puis un jour cette vision s’est à nouveau modifiée, tout redevenait réel mais avec une différence de taille, tout était Dieu. J’ai mis quelques temps à assimiler ce nouveau tableau.
Parallèlement je passais de « Dieu et moi », à « Dieu seul ».
Tout à coup je me retrouvais à mon point de départ comme si j’avais parcouru un cercle avec néanmoins une différence, un « morceau de conscience en plus » dans lequel le « moi » s’était uni à Dieu, la séparation avait disparu.
Il n’y a que Dieu partout.
Nous sommes issus du Rien, du Vide, inconnaissable à jamais. Son visage est Dieu, et le visage de Dieu est tout ce qui existe, toute la création. Tout est Un. C’est la seule chose que nous pourrons jamais connaître.
Cela fait des mois que je passe d’une vision à l’autre, ce qui est très fatigant psychiquement. Surtout que j’ai la sensation que parallèlement, un nombre incalculable de choses que j’ai du mal à définir, est « remonté à la surface » et continue de remonter d’ailleurs mais dans une moindre mesure, comme un nettoyage par le vide.
Aujourd’hui les périodes de » Dieu et moi » s’amenuisent de plus en plus au profit de « tout est Dieu ».
C’est une vision globale, qui ne laisse plus de place au temps mais exclusivement à l’instant. Le temps devient un outil dont je me sert à l’occasion mais il a perdu la première place.
Une autre perspective est en train de s’ouvrir, de se dessiner dans ma vie, c’est la conscience que j’aie de création….
C’est une nouvelle vision que j’appréhende juste, et je n’ai pas encore le recul suffisant pour en prendre toute la mesure….
Il s’est passé tant de choses en 3 ans !
Après des manifestations très perturbantes autant physiquement que psychologiquement, ma vision spirituelle s’est trouvée bouleversée.
Le monde m’est apparu, dans le sens littéral du terme comme n’étant qu’une illusion. Cela a duré des mois….
Et puis un jour cette vision s’est à nouveau modifiée, tout redevenait réel mais avec une différence de taille, tout était Dieu. J’ai mis quelques temps à assimiler ce nouveau tableau.
Parallèlement je passais de « Dieu et moi », à « Dieu seul ».
Tout à coup je me retrouvais à mon point de départ comme si j’avais parcouru un cercle avec néanmoins une différence, un « morceau de conscience en plus » dans lequel le « moi » s’était uni à Dieu, la séparation avait disparu.
Il n’y a que Dieu partout.
Nous sommes issus du Rien, du Vide, inconnaissable à jamais. Son visage est Dieu, et le visage de Dieu est tout ce qui existe, toute la création. Tout est Un. C’est la seule chose que nous pourrons jamais connaître.
Cela fait des mois que je passe d’une vision à l’autre, ce qui est très fatigant psychiquement. Surtout que j’ai la sensation que parallèlement, un nombre incalculable de choses que j’ai du mal à définir, est « remonté à la surface » et continue de remonter d’ailleurs mais dans une moindre mesure, comme un nettoyage par le vide.
Aujourd’hui les périodes de » Dieu et moi » s’amenuisent de plus en plus au profit de « tout est Dieu ».
C’est une vision globale, qui ne laisse plus de place au temps mais exclusivement à l’instant. Le temps devient un outil dont je me sert à l’occasion mais il a perdu la première place.
Une autre perspective est en train de s’ouvrir, de se dessiner dans ma vie, c’est la conscience que j’aie de création….
C’est une nouvelle vision que j’appréhende juste, et je n’ai pas encore le recul suffisant pour en prendre toute la mesure….
Béatrice- Messages : 18
Date d'inscription : 29/02/2008
Re: Où en êtes-vous ?
aksys mundi a écrit:Qu'est-ce qui est sous-jacent à cette évanescence ? Qui est le témoin de cette succession d'états ?toniov a écrit:Il n'y a pas d'état définitif et durable, mais une succession permanente d ' etats qui varient sans cesse.
Bonjour Aksysmundi,
Qui est le témoin ? C'est " moi " bien sur
Et moi, suis je une entité " durable " ?
Non, s'il sagit de ma vie transitoire.
Oui, s'il sagit de mon etre en essence: l'universel.
Et les deux sont mélés et s'expriment dans ce monde pour le meilleur et pour le pire.
toniov- Messages : 73
Date d'inscription : 27/02/2008
Age : 70
Localisation : toulouse
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