"Pensées" éparses
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"Pensées" éparses
Je reprends ici un sujet qu'avait initié Marcel sur un autre forum, consacré à des citations diverses qui peuvent nous toucher ici ou là, qui peuvent ou non déboucher sur des discussions.
En voici une première (merci Jérôme!):
"Ce qui te manque, cherche-le dans ce que tu as."
Koan zen
En voici une première (merci Jérôme!):
"Ce qui te manque, cherche-le dans ce que tu as."
Koan zen
Dernière édition par Pascal le Sam 1 Mar - 18:50, édité 1 fois
Re: "Pensées" éparses
“Le mental intuitif est un don sacré et le mental rationnel est un serviteur fidèle. Nous avons créé une société qui honore le serviteur et a oublié le don.”
Albert Einstein
Albert Einstein
Comment y arriver?
«La pensée» qui suit n'est pas éparse. Elle est en lien avec les questions posées dans ces post de très haute venue qui ont rempli en quelques heures cette première page de CE QUI EST. Les «l'ego doit-il s'effacer, être radié ou être l'objet d'un lâchage des commandes» m'ont rappelé cette pensée de Tolle que j'avais déjà «postée» (le québécois qui a inventé le mot «courriel» est un peu gêné d'employer ces inventions - OUF! Il y a de l'ego là-dessous!) dans le site d'ADM:
«Tout ce que vous acceptez entièrement vous mène à la paix, même l'impossibilité d'accepter, même la résistance. Laisser la Vie tranquille. Laissez-là être». Quiétude, Eckhart Tolle
Voici donc une partie d'un entretien magistral entre Andrew Cohen et Eckhart Tolle que l'on retrouvera sur <http://www.wie.org/FR/j18/tolle2.asp>
AC: Vous encouragez les gens à méditer afin, comme vous l'écrivez, de " reposer dans la Présence du Maintenant " autant que possible. Pensez-vous que la pratique spirituelle puisse jamais être vraiment profonde et avoir la capacité de libérer si l'on n'a pas au préalable abandonné le monde et ce qu'il représente, du moins à un certain degré ?
ET: Je ne dirais pas que la pratique elle-même a le pouvoir de libérer. C'est seulement lorsqu'il y a complète soumission au maintenant, à ce qui est, que la libération est possible. Je ne crois pas qu'une pratique spirituelle puisse nous amener à cette soumission complète. Elle arrive généralement dans la vie. Votre propre vie est le terrain où cela peut se produire. Vous vivrez peut être une soumission partielle, suivie d'une ouverture et cela vous conduira à vous engager dans une pratique spirituelle. Mais qu'on adopte une pratique spirituelle à la suite d'une révélation d'une certaine profondeur, ou qu'on se lance dans cette pratique pour elle-même, la pratique seule ne saurait suffire.
AC: J'ai découvert dans mon propre travail d'enseignant qu'à moins d'avoir vu à travers le monde dans une certaine mesure, et, se fondant sur cet aperçu, d'avoir la volonté de se détacher du monde, l'expérience spirituelle, aussi intense soit-elle, ne conduira pas à une libération quelconque.
ET: C'est exact, et la volonté de lâcher prise est la soumission. Cela reste la clef. Sans cela, quelle que soit la quantité de pratique ou même d'expériences spirituelles, rien n'y fera.
AC: C'est vrai, beaucoup de personnes disent qu'elles souhaitent méditer ou suivre des pratiques spirituelles, mais leurs aspirations spirituelles ne sont pas fondées sur une volonté de renoncer à quoi que ce soit de substantiel.
ET: Non, ce peut même être l'opposé. Une pratique spirituelle n'est parfois qu'un moyen de trouver quelque chose de nouveau à quoi s'identifier.
AC: En fin de compte, diriez-vous qu'une pratique ou une expérience spirituelle authentiques sont censées amener un individu à lâcher prise du monde, à le transcender et à abandonner son attachement au monde ?
ET: Oui. Parfois, des personnes me demandent " Comment en arriver là ? Ce que vous dites semble merveilleux mais comment en arrive-t-on là ? " Concrètement et fondamentalement, la pratique consiste à dire " oui " au moment présent. L'état d'abandon c'est ça, un " oui " total à ce qui est. Non le " non " intérieur à ce qui est. Et le " oui " complet à ce qui est, c'est la transcendance du monde. C'est aussi simple que ça, une ouverture totale à tout ce qui survient dans l'instant. L'état de conscience habituel est de résister à cela, de le fuir, de le nier, de ne pas le regarder.
AC: Lorsque vous dites " oui " à ce qui est, est-ce que vous voulez dire ne rien éviter et faire face à tout ?
ET: Exact. C'est accueillir le moment présent, embrasser le moment, et c'est cela l'état d'abandon. C'est vraiment tout ce dont on a besoin. La seule différence entre un Maître et un non-Maître est que le Maître embrasse ce qui est, totalement. Lorsqu'on cesse de résister à ce qui est, survient la paix. Le portail est ouvert et le non manifesté est présent. C'est le chemin le plus puissant, mais on ne peut appeler cela une pratique car le temps n'intervient pas.
[u]
«Tout ce que vous acceptez entièrement vous mène à la paix, même l'impossibilité d'accepter, même la résistance. Laisser la Vie tranquille. Laissez-là être». Quiétude, Eckhart Tolle
Voici donc une partie d'un entretien magistral entre Andrew Cohen et Eckhart Tolle que l'on retrouvera sur <http://www.wie.org/FR/j18/tolle2.asp>
AC: Vous encouragez les gens à méditer afin, comme vous l'écrivez, de " reposer dans la Présence du Maintenant " autant que possible. Pensez-vous que la pratique spirituelle puisse jamais être vraiment profonde et avoir la capacité de libérer si l'on n'a pas au préalable abandonné le monde et ce qu'il représente, du moins à un certain degré ?
ET: Je ne dirais pas que la pratique elle-même a le pouvoir de libérer. C'est seulement lorsqu'il y a complète soumission au maintenant, à ce qui est, que la libération est possible. Je ne crois pas qu'une pratique spirituelle puisse nous amener à cette soumission complète. Elle arrive généralement dans la vie. Votre propre vie est le terrain où cela peut se produire. Vous vivrez peut être une soumission partielle, suivie d'une ouverture et cela vous conduira à vous engager dans une pratique spirituelle. Mais qu'on adopte une pratique spirituelle à la suite d'une révélation d'une certaine profondeur, ou qu'on se lance dans cette pratique pour elle-même, la pratique seule ne saurait suffire.
AC: J'ai découvert dans mon propre travail d'enseignant qu'à moins d'avoir vu à travers le monde dans une certaine mesure, et, se fondant sur cet aperçu, d'avoir la volonté de se détacher du monde, l'expérience spirituelle, aussi intense soit-elle, ne conduira pas à une libération quelconque.
ET: C'est exact, et la volonté de lâcher prise est la soumission. Cela reste la clef. Sans cela, quelle que soit la quantité de pratique ou même d'expériences spirituelles, rien n'y fera.
AC: C'est vrai, beaucoup de personnes disent qu'elles souhaitent méditer ou suivre des pratiques spirituelles, mais leurs aspirations spirituelles ne sont pas fondées sur une volonté de renoncer à quoi que ce soit de substantiel.
ET: Non, ce peut même être l'opposé. Une pratique spirituelle n'est parfois qu'un moyen de trouver quelque chose de nouveau à quoi s'identifier.
AC: En fin de compte, diriez-vous qu'une pratique ou une expérience spirituelle authentiques sont censées amener un individu à lâcher prise du monde, à le transcender et à abandonner son attachement au monde ?
ET: Oui. Parfois, des personnes me demandent " Comment en arriver là ? Ce que vous dites semble merveilleux mais comment en arrive-t-on là ? " Concrètement et fondamentalement, la pratique consiste à dire " oui " au moment présent. L'état d'abandon c'est ça, un " oui " total à ce qui est. Non le " non " intérieur à ce qui est. Et le " oui " complet à ce qui est, c'est la transcendance du monde. C'est aussi simple que ça, une ouverture totale à tout ce qui survient dans l'instant. L'état de conscience habituel est de résister à cela, de le fuir, de le nier, de ne pas le regarder.
AC: Lorsque vous dites " oui " à ce qui est, est-ce que vous voulez dire ne rien éviter et faire face à tout ?
ET: Exact. C'est accueillir le moment présent, embrasser le moment, et c'est cela l'état d'abandon. C'est vraiment tout ce dont on a besoin. La seule différence entre un Maître et un non-Maître est que le Maître embrasse ce qui est, totalement. Lorsqu'on cesse de résister à ce qui est, survient la paix. Le portail est ouvert et le non manifesté est présent. C'est le chemin le plus puissant, mais on ne peut appeler cela une pratique car le temps n'intervient pas.
[u]
marcelm- Messages : 24
Date d'inscription : 27/02/2008
Localisation : Montréal
Re: "Pensées" éparses
Merci beaucoup Marcel. Petite info en passant pour ceux qui aiment lire ou entendre Eckhart Tolle, il passera chaque semaine sur web tv oprah. L'inscription est gratuite.
http://www.oprah.com/obc_classic/webevent_registration.jsp?promocode=HP31
Je crois savoir qu'il passe aussi certains matins sur une radio ici et maintenant mais je ne l'ai jamais écoutée.
http://www.oprah.com/obc_classic/webevent_registration.jsp?promocode=HP31
Je crois savoir qu'il passe aussi certains matins sur une radio ici et maintenant mais je ne l'ai jamais écoutée.
Re: "Pensées" éparses
Merci pour les infos sur Tolle. Je me suis inscrite.
Je suis assez imprégnée par sa "pensée" en ce moment, après avoir lu "a new earth" en anglais, j'écoute sur mon mp3 les documents audio issus du pouvoir du moment présent, en allant au boulot le matin
Bon moyen de revenir au moment présent, en dehors de la méditation.
Je me demandais d'ailleurs : y a t'il un endroit ici où l'on peut poster autour des différentes pratiques que nous développons en tant que chercheurs de l'éveil?
Je suis assez imprégnée par sa "pensée" en ce moment, après avoir lu "a new earth" en anglais, j'écoute sur mon mp3 les documents audio issus du pouvoir du moment présent, en allant au boulot le matin
Bon moyen de revenir au moment présent, en dehors de la méditation.
Je me demandais d'ailleurs : y a t'il un endroit ici où l'on peut poster autour des différentes pratiques que nous développons en tant que chercheurs de l'éveil?
source- Messages : 44
Date d'inscription : 01/03/2008
Localisation : au bord de la mer
Re: "Pensées" éparses
E.Tolle dit :
"C'est seulement lorsqu'il y a complète soumission au maintenant, à ce qui est, que la libération est possible. Je ne crois pas qu'une pratique spirituelle puisse nous amener à cette soumission complète. Elle arrive généralement dans la vie. Votre propre vie est le terrain où cela peut se produire. Vous vivrez peut être une soumission partielle, suivie d'une ouverture et cela vous conduira à vous engager dans une pratique spirituelle".
L'on peut, en partant de l'individu, tout faire pour se soumettre à ce qui est. C'est extrêmement difficile mais c'est une possibilité intéressante à retenir, parce qu'à ce niveau les possibilités restent rares....
La soumission partielle suivie de l'ouverture, ouvre déjà beaucoup plus de perspectives.
C'est lorsqu'il y a complète soumission au maintenant, à ce qui est, que l'on sait que l'on est libéré.
"C'est seulement lorsqu'il y a complète soumission au maintenant, à ce qui est, que la libération est possible. Je ne crois pas qu'une pratique spirituelle puisse nous amener à cette soumission complète. Elle arrive généralement dans la vie. Votre propre vie est le terrain où cela peut se produire. Vous vivrez peut être une soumission partielle, suivie d'une ouverture et cela vous conduira à vous engager dans une pratique spirituelle".
L'on peut, en partant de l'individu, tout faire pour se soumettre à ce qui est. C'est extrêmement difficile mais c'est une possibilité intéressante à retenir, parce qu'à ce niveau les possibilités restent rares....
La soumission partielle suivie de l'ouverture, ouvre déjà beaucoup plus de perspectives.
C'est lorsqu'il y a complète soumission au maintenant, à ce qui est, que l'on sait que l'on est libéré.
Béatrice- Messages : 18
Date d'inscription : 29/02/2008
Re: "Pensées" éparses
Tout changerait si seulement l'homme consentait à être spiritualisé. Mais sa nature mentale, vitale et physique se révolte contre la loi supérieure. Il aime son imperfection.
Sri Aurobindo
Sri Aurobindo
marcelm- Messages : 24
Date d'inscription : 27/02/2008
Localisation : Montréal
Re: "Pensées" éparses
Love
Love is not something you do,
It is not how you behave.
There's nothing you can do that constitutes loving another,
No action that is of itself loving.
Love is a way of being.
And more than that.
It is simply being,
Being with another person, however they may be.
Holding no judgements, having no agendas,
No need to have them experience your love,
No desire to demonstrate love,
No intrusion upon their soul.
Nothing but a total acceptance of their being,
Born of your total acceptance of yours.
Peter Russell
Ce site est fabuleux : imaginez la réunion de la spiritualité et de la science
http://www.peterrussell.com/PassingThoughts/Love.php
Love is not something you do,
It is not how you behave.
There's nothing you can do that constitutes loving another,
No action that is of itself loving.
Love is a way of being.
And more than that.
It is simply being,
Being with another person, however they may be.
Holding no judgements, having no agendas,
No need to have them experience your love,
No desire to demonstrate love,
No intrusion upon their soul.
Nothing but a total acceptance of their being,
Born of your total acceptance of yours.
Peter Russell
Ce site est fabuleux : imaginez la réunion de la spiritualité et de la science
http://www.peterrussell.com/PassingThoughts/Love.php
marcelm- Messages : 24
Date d'inscription : 27/02/2008
Localisation : Montréal
Re: "Pensées" éparses
J'aime beaucoup le texte sur la première page du site de Claudette...
Pour les "non-initiés", je pense que c'est un texte, entre guillemets "accessible".
J'en reprends ici la deuxième partie :
Merci!
Pour les "non-initiés", je pense que c'est un texte, entre guillemets "accessible".
J'en reprends ici la deuxième partie :
Une fois que l’existence du «je» est admise, il ne reste qu’à s’identifier à cette croyance pour être vraiment piégé. L’identification au «je» est possible parce que vous avez la croyance que vous êtes un individu séparé et différent des autres. C’est une grande source de conflits. L’identification au «je» est la source de nos souffrances, de nos limitations et de notre quête de bonheur.
Nous avons pris l’habitude de nous réfugier dans le passé ou le futur pour fuir ce qui se passe en nous. Toute tentative de fuite est inutile. Tôt ou tard vous aurez à faire face à ce qui est. Commencez dès maintenant et n’arrêtez plus. Accueillez ce qui est là pour vous ici et maintenant. Il n’y a rien d’autre à faire. Le bonheur n’est pas ailleurs ni demain. C’est ici et maintenant dans l’accueil de ce qui est.
Êtes-vous habité par la certitude que la vie est autre chose que ce que vous vivez ? Sentez-vous cet appel de liberté et de vérité qui brûle en vous ? Alors poursuivez vos recherches et vous trouverez. Ne cherchez pas à l’extérieur, il n’y a rien. Cherchez à l’intérieur, cherchez surtout ce qui est derrière le chercheur et vous découvririez un espace où rien n’existe, rien d’autre qu’une présence aimante et lumineuse. Cette présence c’est Vous.
Être simplement ici et maintenant en mettant votre attention sur l’espace d’où émergent les pensées permet de goûter la simplicité d’être. C’est tellement simple, et le mental complique tout…
L’éveil spirituel n’est pas pour demain, ni pour des êtres spéciaux. C’est pour tous, ici et maintenant. Fondamentalement, vous êtes déjà éveillé!!! Votre individualité ne l’a simplement pas encore réalisé. Voulez-vous le réaliser ? Prenez un instant et écoutez le SILENCE, plongez et appréciez ce SILENCE. Le SILENCE a peut-être quelque chose à vous dire.
Ne parlez pas… Chut…
Laissez-Le vous parler… Écoutez…
Bonne rencontre avec vous-même.
Merci!
source- Messages : 44
Date d'inscription : 01/03/2008
Localisation : au bord de la mer
Denis Marie
"Accepter le silence.
Se détendre en lui… Se retrouver…
Le silence n’est pas une absence ou un vide.
Recevoir le silence, c’est recevoir la simplicité de la vérité.
C’est s’accepter dans sa nudité."
Denis Marie
Se détendre en lui… Se retrouver…
Le silence n’est pas une absence ou un vide.
Recevoir le silence, c’est recevoir la simplicité de la vérité.
C’est s’accepter dans sa nudité."
Denis Marie
Re: "Pensées" éparses
Du jour où je parvins à me persuader que je n'avais pas besoin d'être heureux, commença d'habiter en moi le bonheur ; oui, du jour où je me persuadai que je n'avais besoin de rien pour être heureux.
Gide
Gide
Re: "Pensées" éparses
«Les tribulations humaines semblent des rêves d’enfants dans une cour d’école. Si le temps arrêté nous délivre de l’âge, il nous livre l’alpha et l’oméga de tout ce qui est et sera à jamais. Nous sommes enfin libres de ne rien faire. Il n’y a plus rien vers quoi tendre. Quelle paix! Mais quelle peur pour les troublions de l’activisme impénitent!! Il faut souvent qu’ils tombent pour entrevoir cette voie du milieu, du non-savoir, du non-être, du non-devenir et du non-agit…»
Tiré de «Le bonheur est en Soi» (version 30/1/2005), inédit de Gilbert Anken
http://www.eveilspirituel.net/blog/index.php
Tiré de «Le bonheur est en Soi» (version 30/1/2005), inédit de Gilbert Anken
http://www.eveilspirituel.net/blog/index.php
marcelm- Messages : 24
Date d'inscription : 27/02/2008
Localisation : Montréal
Après l'extase, la lessive
Un disciple envoyait à son maître des compte-rendus fidèles de ses progrès spirituels :
Le premier mois, l’étudiant écrivit : “Je sens en moi une expansion de conscience et j’expérimente l’unité avec l’univers.” Le maître jeta un œil à son mot et le jeta aussitôt.
Le mois suivant, voici ce que l’étudiant avait à dire : “J’ai finalement découvert que le Divin est présent en toutes choses.” Le maître parut désappointé.
Dans sa troisième lettre, le disciple expliqua, enthousiaste : “Les mystères de l’Un et de toutes choses ont été révélés à mon humble regard.” Le maître bâilla.
La lettre suivante disait : “Personne n’est né, personne ne vit et personne ne meurt, car le moi est une illusion.” Le maître leva ses bras en l’air de désespoir.
Après cela un mois passa, puis deux, puis cinq, puis une année complète. Le maître songea qu’il était temps de rappeler à son disciple son devoir de le garder informé de ses progrès spirituels. Le disciple lui répondit : “Je vis simplement ma vie. Et en ce qui concerne la pratique spirituelle, quelle importance ?” Quand le maître lut cela, il s’écria : “Dieu merci. Il a enfin compris.”
Jack Kornfield, After the Ecstasy, the Laundry
(traduction personnelle)
Le premier mois, l’étudiant écrivit : “Je sens en moi une expansion de conscience et j’expérimente l’unité avec l’univers.” Le maître jeta un œil à son mot et le jeta aussitôt.
Le mois suivant, voici ce que l’étudiant avait à dire : “J’ai finalement découvert que le Divin est présent en toutes choses.” Le maître parut désappointé.
Dans sa troisième lettre, le disciple expliqua, enthousiaste : “Les mystères de l’Un et de toutes choses ont été révélés à mon humble regard.” Le maître bâilla.
La lettre suivante disait : “Personne n’est né, personne ne vit et personne ne meurt, car le moi est une illusion.” Le maître leva ses bras en l’air de désespoir.
Après cela un mois passa, puis deux, puis cinq, puis une année complète. Le maître songea qu’il était temps de rappeler à son disciple son devoir de le garder informé de ses progrès spirituels. Le disciple lui répondit : “Je vis simplement ma vie. Et en ce qui concerne la pratique spirituelle, quelle importance ?” Quand le maître lut cela, il s’écria : “Dieu merci. Il a enfin compris.”
Jack Kornfield, After the Ecstasy, the Laundry
(traduction personnelle)
Re: "Pensées" éparses
Jérôme a écrit:Après cela un mois passa, puis deux, puis cinq, puis une année complète. Le maître songea qu’il était temps de rappeler à son disciple son devoir de le garder informé de ses progrès spirituels. Le disciple lui répondit : “Je vis simplement ma vie. Et en ce qui concerne la pratique spirituelle, quelle importance ?” Quand le maître lut cela, il s’écria : “Dieu merci. Il a enfin compris.”
Jack Kornfield, After the Ecstasy, the Laundry
(traduction personnelle)
"Il est rare de trouver en ce monde quelqu'un qui ne soit pas marqué par les expériences des sens qu'il a eues et qui n'ait pas d'avidité pour celles qu'il n'a pas encore eues. On trouve ici-bas à la fois ceux qui sont avides d'expériences mondaines et ceux qui sont avides de Libération. Mais ce n'est que rarement qu'on rencontre quelqu'un dépourvu de toute avidité pour les expériences des sens comme pour la Libération"
Soi, l'expérience de l'absolu selon l'Asthâvakra-Gîta (Traduction de Jacques Vigne, Chap.17,4-5, Editions Accarias)
Re: "Pensées" éparses
" Il y a plus de choses sur la terre et dans le ciel, Horatio, qu'il n'en est révé dans votre philosophie ".
" Etre ou ne pas etre: telle est la question ".
William Shakespeare
" Etre ou ne pas etre: telle est la question ".
William Shakespeare
toniov- Messages : 73
Date d'inscription : 27/02/2008
Age : 70
Localisation : toulouse
Re: "Pensées" éparses
"Suivre la voie d'un maître spirituel ne signifie pas qu'il faille le copier et se conformer au modèle du processus d'individuation de ce guide. Cela signifie que chacun doit essayer de vivre sa propre vie avec une sincérité et une dévotion égales à celles du maître."
Marie-Louise Von Franz
Marie-Louise Von Franz
Ayashka- Messages : 23
Date d'inscription : 15/03/2008
Re: "Pensées" éparses
-Lorsque vous ferez le deux Un
et que vous ferez l'extérieur comme l'intérieur,
l'intérieur comme l'extérieur,
le haut comme le bas,
lorsque vous ferez du masculin et du féminin un Unique,
afin que le masculin ne soit pas un mâle,
et que le féminin ne soit pas une femelle,
Lorsque vous aurez des Yeux dans vos yeux,
une Main dans votre main,
un Pied dans votre pied,
une Image dans votre image,
alors vous entrerez dans le royaume....
evangile de St Thomas
et que vous ferez l'extérieur comme l'intérieur,
l'intérieur comme l'extérieur,
le haut comme le bas,
lorsque vous ferez du masculin et du féminin un Unique,
afin que le masculin ne soit pas un mâle,
et que le féminin ne soit pas une femelle,
Lorsque vous aurez des Yeux dans vos yeux,
une Main dans votre main,
un Pied dans votre pied,
une Image dans votre image,
alors vous entrerez dans le royaume....
evangile de St Thomas
Re: "Pensées" éparses
Toute la vie se passe dans la tête.
Un évènement demeure un simple évènement tant que personne n'y attache de sens.
Quand on se laisse aller, qu'on s'en remet à son destin au lieu de forcer l'existence et d'essayer de lui imposer sa volonté, on s'aperçoit alors que le bonheur marche toujours derrière soi.
La Prière du guerrier : c 'est le "Oui" (...) Il s'agit là de la prière suprême qu'on peut adresser à la vie : l'acceptation.
Robin Hobb
Un évènement demeure un simple évènement tant que personne n'y attache de sens.
Quand on se laisse aller, qu'on s'en remet à son destin au lieu de forcer l'existence et d'essayer de lui imposer sa volonté, on s'aperçoit alors que le bonheur marche toujours derrière soi.
La Prière du guerrier : c 'est le "Oui" (...) Il s'agit là de la prière suprême qu'on peut adresser à la vie : l'acceptation.
Robin Hobb
Béatrice- Messages : 18
Date d'inscription : 29/02/2008
Re: "Pensées" éparses
Désapprendre. Déconditionner sa naissance.
Oublier son nom. Etre nu.
Dépouiller ses défroques .Dévêtir sa mémoire.
Démodeler ses masques.
Déchirer ses devoirs. Défaire ses certitudes.
Désengranger ses doutes. Désemparer son être.
Débaptiser sa source. Dérouter ses chemins.
Défeuiller ses désirs. Décharner ses passions.
Désacraliser les prophètes. Démonétiser l'avenir.
Déconcerter l'antan. Décourager le Temps.
Déjouer la déraison. Déflorer le délire.
Défroquer le sacré. Dégriser le vertige.
Défigurer Narcisse. Délivrer Galaad.
Découronner Moloch. Détrôner Léviathan.
Démystifier le sang. Désosser le singe.
Déshériter l'ancêtre.
Désencombrez votre âme. Déséchouez vos échecs.
Désenchantez le désespoir. Désenchantez l'espoir.
Délivrez la folie. Désamorcez vos peurs,
désarrimez vos coeurs. Désespérez la Mort.
Dénaturez l'inné. Désincrustez l'acquis.
Désapprenez vous. SOYEZ NUS....
J. lacarrière: "la sourate du vide"
Ca commence par là. Pas grand chose à dire de plus...
Oublier son nom. Etre nu.
Dépouiller ses défroques .Dévêtir sa mémoire.
Démodeler ses masques.
Déchirer ses devoirs. Défaire ses certitudes.
Désengranger ses doutes. Désemparer son être.
Débaptiser sa source. Dérouter ses chemins.
Défeuiller ses désirs. Décharner ses passions.
Désacraliser les prophètes. Démonétiser l'avenir.
Déconcerter l'antan. Décourager le Temps.
Déjouer la déraison. Déflorer le délire.
Défroquer le sacré. Dégriser le vertige.
Défigurer Narcisse. Délivrer Galaad.
Découronner Moloch. Détrôner Léviathan.
Démystifier le sang. Désosser le singe.
Déshériter l'ancêtre.
Désencombrez votre âme. Déséchouez vos échecs.
Désenchantez le désespoir. Désenchantez l'espoir.
Délivrez la folie. Désamorcez vos peurs,
désarrimez vos coeurs. Désespérez la Mort.
Dénaturez l'inné. Désincrustez l'acquis.
Désapprenez vous. SOYEZ NUS....
J. lacarrière: "la sourate du vide"
Ca commence par là. Pas grand chose à dire de plus...
Re: "Pensées" éparses
"La grande libération est déjà là pour nous tous. Cela- ce qui est déjà clairement donné en cet instant- est toute la signification de ce qui existe. Cela- aller aux toilettes, prendre son repas de midi, acheter du pain et du lait chez l'épicier- c'est toute la finalité qui soit.
C'est la recherche même d'une finalité qui crée la non-finalité, et c'est la recherche d'un sens qui crée le non sens.
Il n'y a rien de plus que ce qui est. Tombez en amoureux... ou non. Dans un sens ou l'autre, cela n'a aucune importance, vous savez. Il n'y a rien à gagner en voyant tout cela, ce n'est pas le résultat d'un long effort, cela n'a rien à voir avec l'intelligence, l'aptitude ou la connaissance. Rien à voir également avec un rapport de cause à effet, avec l'effort, la persistance ou autre.
La liberté et l'illumination ne sont à trouver nulle part ailleurs qu'ici; ce qui revient à dire qu'elles ne peuvent pas du tout être "trouvées".
Une légère douleur dans le dos. Le bourdonnement du ventilateur de l'ordinateur. Les factures qui s'amoncellent sur la table de la cuisine. Les voix, les visages, le bruit, la chaleur. Rien que cela! C'est tout!
Qui aurait cru que l'illumination c'était cela?
Respirer
Libération
Manger
Libération
Boire
Libération
Aller aux toilettes
Libération
Douleur dans la poitrine
Libération
Envie, illusion, désir, amour, haine, jalousie, culpabilité
Libération, libération, libération!
Je me demande à combien s'élève la facture de gaz ce mois-ci?"
Jeff Foster, La vie sans centre
C'est la recherche même d'une finalité qui crée la non-finalité, et c'est la recherche d'un sens qui crée le non sens.
Il n'y a rien de plus que ce qui est. Tombez en amoureux... ou non. Dans un sens ou l'autre, cela n'a aucune importance, vous savez. Il n'y a rien à gagner en voyant tout cela, ce n'est pas le résultat d'un long effort, cela n'a rien à voir avec l'intelligence, l'aptitude ou la connaissance. Rien à voir également avec un rapport de cause à effet, avec l'effort, la persistance ou autre.
La liberté et l'illumination ne sont à trouver nulle part ailleurs qu'ici; ce qui revient à dire qu'elles ne peuvent pas du tout être "trouvées".
Une légère douleur dans le dos. Le bourdonnement du ventilateur de l'ordinateur. Les factures qui s'amoncellent sur la table de la cuisine. Les voix, les visages, le bruit, la chaleur. Rien que cela! C'est tout!
Qui aurait cru que l'illumination c'était cela?
Respirer
Libération
Manger
Libération
Boire
Libération
Aller aux toilettes
Libération
Douleur dans la poitrine
Libération
Envie, illusion, désir, amour, haine, jalousie, culpabilité
Libération, libération, libération!
Je me demande à combien s'élève la facture de gaz ce mois-ci?"
Jeff Foster, La vie sans centre
Re: "Pensées" éparses
Ce qui dit Jeff Foster, est tout à fait exact.
On se retrouve un jour à notre point de départ mais avec la conscience en plus. On se demande alors comment on a pu passer à côté de quelque chose d'aussi évident. Seulement de le savoir, ne suffit pas pour le "voir"....
Tout le chemin parcouru, tout ce que l'on a vécu, tout cela nous amène à cette évidence, à cet instant où "l'on sait" sans l'ombre d'un doute, que l'on n'a jamais été autre chose....
Même de le savoir ou pas, n'est pas important, et pourtant tout procède comme si cela l'était. Cela fait partie de cette apparente recherche qui nous met un jour en route....
On se retrouve un jour à notre point de départ mais avec la conscience en plus. On se demande alors comment on a pu passer à côté de quelque chose d'aussi évident. Seulement de le savoir, ne suffit pas pour le "voir"....
Tout le chemin parcouru, tout ce que l'on a vécu, tout cela nous amène à cette évidence, à cet instant où "l'on sait" sans l'ombre d'un doute, que l'on n'a jamais été autre chose....
Même de le savoir ou pas, n'est pas important, et pourtant tout procède comme si cela l'était. Cela fait partie de cette apparente recherche qui nous met un jour en route....
Béatrice- Messages : 18
Date d'inscription : 29/02/2008
Re: "Pensées" éparses
Le seul moyen à la portée d'un individu désireux de vous aider est de s'attaquer à vos idées. Mais si vous êtes prêt à écouter et à vous remettre en question, il existe encore une chose que vous pouvez faire sans l'aide de personne. Quelle est cette chose importante? S'observer. Personne ne peut vous aider dans cette discipline. Personne ne peut vous fournir une méthode. Personne ne peut vous donner une technique. Lorsque vous adoptez une technique, cela signifie que vous êtes programmé. S'observer - qui signifie "se regarder" - est essentiel. Cela n'a rien à voir avec le fait de se laisser absorber par soi-même. Se laisser observer par soi-même signifie être préoccupé par soi-même, inquiet au sujet de sa personne. Ce dont je parle, c'est de l'observation de soi. De quoi est-elle faite? De l'observation de tout ce qui se passe en vous et aussi loin que possible autour de vous, comme si toutes ces choses concernaient quelqu'un d'autre.
Anthony de Mello, Quand la conscience s'éveille
Anthony de Mello, Quand la conscience s'éveille
Re: "Pensées" éparses
"Une véritable oeuvre d'art détermine l'indéterminable".
Rabindranath Tagore
"Par une sorte de remerciement, (l'artiste) exprime son émerveillement qu'il souhaite partager, transmettre".
Jean Klein
Rabindranath Tagore
"Par une sorte de remerciement, (l'artiste) exprime son émerveillement qu'il souhaite partager, transmettre".
Jean Klein
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