"Accueillir ce qui est"
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"Accueillir ce qui est"
Bonjour,
nous lisons ou entendons souvent les mots "accueillir ce qui est", ou "être avec ce qui est".
Qu'est ce que cela évoque pour vous?
Une syncronicité sur le moment présent? Une disponibilité (qui implique la prise de conscience d'être disponible)? Une vision objective de la réalité?
nous lisons ou entendons souvent les mots "accueillir ce qui est", ou "être avec ce qui est".
Qu'est ce que cela évoque pour vous?
Une syncronicité sur le moment présent? Une disponibilité (qui implique la prise de conscience d'être disponible)? Une vision objective de la réalité?
Re: "Accueillir ce qui est"
Bonjour Pascal ! Bonne question. On peut s'ouvrir à tout ce qu'on voit, ou même à une seule chose que l'on regarde. C'est accueillir ce qui est devant soi. On peut à ce moment-là réaliser que cet accueil-là déclenche en soi diverses réactions, sous formes d'émotions et de pensées. Voilà encore quelque chose qu'il s'agit d'accueillir. Si on le fait, on s'aperçoit aussitôt que notre accueil précédent n'était pas total, puisqu'il y manquait ce geste qu'on est présentement en train d'accomplir. Il y avait quelqu'un qui saisissait quelque chose. Et si on prend à nouveau un pas de recul supplémentaire, on s'aperçoit qu'encore une fois, ce dernier geste n'est finalement pas dernier, car il s'agirait, pour être complet, de l'accueillir à son tour. On se rend peu à peu compte que tant qu'il demeure quelqu'un qui accueille, cet accueil ne sera pas complet, il ne sera pas accueil de "ce qui est". Supprimer ce quelqu'un n'est pas possible — certains on prétendu que pour eux le "je" avait disparu, qu'il n'y avait plus personne, et j'avoue ne pas très bien comprendre comme cela se peut.
Mettre au repos son activité de préhension, cela, oui, on peut l'essayer. Même si en faisant cela, on reste tout d'abord dans le même schéma: quelqu'un qui fait quelque chose. Le résultat change pourtant, car ce quelqu'un agit désormais non plus sur les impressions qu'il reçoit, tant de l'extérieur que de l'intérieur, mais sur lui-même, sur sa propre propension à se saisir de ces impressions. On a fait là un pas vers "s'ouvrir à ce qui est", et pourtant, de manière bien paradoxale, on ne s'est apparemment ouvert à rien, bien au contraire, on a même renoncé à rien goûter de ce qui s'offrait à soi. On s'est interdit de ressentir ce qui est. Cela demande beaucoup d'énergie et d'attention, car on a continuellement envie de se reposer sur les sensations qui s'offrent à soi. Ne pas le faire, c'est un peu comme arrêter de respirer. C'est se retrouver dans un air raréfié, où plus rien ne vient nous soulager de notre propre tension. Tension n'est d'ailleurs pas le bon mot, car tant qu'il y a tension, il y a saisie, et volonté de saisir, quand bien même l'objet de cette tension est la non-saisie. Ce dont il s'agit, c'est de laisser être. Ce qui n'est pas si facile. Car il ne s'agit pas de se laisser aller à rêvasser, ou à dérouler sans autre l'écheveau des ses pensées. Bien sûr, dans un premier temps, on ne peut pas s'en empêcher. Mais on regarde cela, et à chaque fois qu'on s'en rend compte, on relâche. En évitant l'écueil de prendre aussitôt appui sur son désir de relâcher. Au début, c'est ce qui se produit à coup sûr. Et on tourne en rond.
Ce qu'il s'agit, c'est de prendre appui sur quelque chose situé en amont de toute prise d'appui. Impossible, semble-t-il. Et pourtant, il y a quelque chose sur quoi on puisse prendre appui sans prendre appui sur rien: une petite pointe de paix, un petit sentiment de satisfaction qui survient lorsqu'on débusque sa prise d'appui et qu'on la lâche. Ce sentiment est très ténu, et il aspire violemment à s'appuyer sur quelque chose de plus consistant. Lui-même n'a aucune consistance, il est juste suspendu dans rien. Ce dont il s'agit, c'est de l'empêcher de prendre appui sur rien d'autre, mais au contraire, soi de prendre appui sur lui. C'est-à-dire lui faire totalement confiance. N'avoir rien d'autre dans les mains qu'un tout petit sentiment de n'avoir rien dans les mains, et se satisfaire pleinement de cet état-là. Être entièrement satisfait par l'attente. Ce à quoi on fait confiance, dans cette attente, c'est au sentiment d'être satisfait par la non-saisie. Dans ce geste-là, le petit diable qui saisit et toujours renaît de ses cendres pour saisir à nouveau est amené à se mordre la queue. Il n'y a plus rien à saisir. Et pourtant, il y a quelque chose. Si on laisse les choses se faire, en étant simplement satisfait par "rien", il apparaît peu à peu, ou tout-à-coup, c'est selon, que ce "rien" contient contient quelque chose, et que ce quelque chose, c'est soi. Un soi qu'on n'avait jamais vu, un soi qui ne nous appartient pas, qui repose dans l'être de chaque chose. On se découvre être dans tout ce qui est. On ne saisit rien, il n'y a rien en soi qui puisse saisir — si bien sûr on est resté fidèle à la simple satisfaction de l'attente. Simplement, on se découvre être, en même temps qu'on découvre que ce qui est, est. C'est aussi simple que cela, c'est si simple qu'il n'y a pas de mot pour cela.
Mettre au repos son activité de préhension, cela, oui, on peut l'essayer. Même si en faisant cela, on reste tout d'abord dans le même schéma: quelqu'un qui fait quelque chose. Le résultat change pourtant, car ce quelqu'un agit désormais non plus sur les impressions qu'il reçoit, tant de l'extérieur que de l'intérieur, mais sur lui-même, sur sa propre propension à se saisir de ces impressions. On a fait là un pas vers "s'ouvrir à ce qui est", et pourtant, de manière bien paradoxale, on ne s'est apparemment ouvert à rien, bien au contraire, on a même renoncé à rien goûter de ce qui s'offrait à soi. On s'est interdit de ressentir ce qui est. Cela demande beaucoup d'énergie et d'attention, car on a continuellement envie de se reposer sur les sensations qui s'offrent à soi. Ne pas le faire, c'est un peu comme arrêter de respirer. C'est se retrouver dans un air raréfié, où plus rien ne vient nous soulager de notre propre tension. Tension n'est d'ailleurs pas le bon mot, car tant qu'il y a tension, il y a saisie, et volonté de saisir, quand bien même l'objet de cette tension est la non-saisie. Ce dont il s'agit, c'est de laisser être. Ce qui n'est pas si facile. Car il ne s'agit pas de se laisser aller à rêvasser, ou à dérouler sans autre l'écheveau des ses pensées. Bien sûr, dans un premier temps, on ne peut pas s'en empêcher. Mais on regarde cela, et à chaque fois qu'on s'en rend compte, on relâche. En évitant l'écueil de prendre aussitôt appui sur son désir de relâcher. Au début, c'est ce qui se produit à coup sûr. Et on tourne en rond.
Ce qu'il s'agit, c'est de prendre appui sur quelque chose situé en amont de toute prise d'appui. Impossible, semble-t-il. Et pourtant, il y a quelque chose sur quoi on puisse prendre appui sans prendre appui sur rien: une petite pointe de paix, un petit sentiment de satisfaction qui survient lorsqu'on débusque sa prise d'appui et qu'on la lâche. Ce sentiment est très ténu, et il aspire violemment à s'appuyer sur quelque chose de plus consistant. Lui-même n'a aucune consistance, il est juste suspendu dans rien. Ce dont il s'agit, c'est de l'empêcher de prendre appui sur rien d'autre, mais au contraire, soi de prendre appui sur lui. C'est-à-dire lui faire totalement confiance. N'avoir rien d'autre dans les mains qu'un tout petit sentiment de n'avoir rien dans les mains, et se satisfaire pleinement de cet état-là. Être entièrement satisfait par l'attente. Ce à quoi on fait confiance, dans cette attente, c'est au sentiment d'être satisfait par la non-saisie. Dans ce geste-là, le petit diable qui saisit et toujours renaît de ses cendres pour saisir à nouveau est amené à se mordre la queue. Il n'y a plus rien à saisir. Et pourtant, il y a quelque chose. Si on laisse les choses se faire, en étant simplement satisfait par "rien", il apparaît peu à peu, ou tout-à-coup, c'est selon, que ce "rien" contient contient quelque chose, et que ce quelque chose, c'est soi. Un soi qu'on n'avait jamais vu, un soi qui ne nous appartient pas, qui repose dans l'être de chaque chose. On se découvre être dans tout ce qui est. On ne saisit rien, il n'y a rien en soi qui puisse saisir — si bien sûr on est resté fidèle à la simple satisfaction de l'attente. Simplement, on se découvre être, en même temps qu'on découvre que ce qui est, est. C'est aussi simple que cela, c'est si simple qu'il n'y a pas de mot pour cela.
Re: "Accueillir ce qui est"
Bonjour
Je copie un petit texte que j'avais écrit à ce sujet il y a quelques semaines sur un autre forum (j'aurais bien mis le lien directement mais ce forum est réservé en lecture aux membres depuis peu donc vous ne pourriez pas le lire à moins d'être inscrit).
Je parle d'accepter ce qui est, il y a une légère différence de mots avec "accueillir". Mais je pense que ça se rejoint largement au niveau du regard que ça implique ou véhicule.
*****
Il y a quelque temps, j'ai eu l'occasion d'aller passer quelques jours sur un lieu écologique, qui fonctionne en permaculture.
La responsable du lieu nous a expliqué en quoi ça consistait.
En substance : observer le lieu, la nature à cet endroit, ce qui pousse naturellement, comment ça s'organise naturellement. Et à partir de ça, s'organiser soi-même dans le respect de cette tendance naturelle.
Au niveau "philosophique" donc, ça veut dire : accepter ce qui est, et faire avec.
La femme qui tient le lieu a ajouté que ça n'était pas seulement un mode de culture, mais tout un mode de vie, ce qui me parait très juste.
Accepter ce qui est.
Ca fonctionne dans tous types de situations ou circonstances.
Ca rejoint la présence et la place que l'on a : être à la bonne place en tous lieux et en toutes circonstances.
Au début, quand elle nous a expliqué ça, j'ai trouvé ça assez simple, voire banal.
C'est en faisant de mon mieux pour mettre cet enseignement en pratique dans la vie de tous les jours que j'en ai vu la puissance.
Ca balaye l'impatience, l'énervement, l'insatisfaction.
Tout au moins dans les moments où l'on arrive à l'appliquer !
Mais même quand on n'y arrive pas, s'y relier c'est déjà quelque chose. Ca ramène du calme et de la paix.
Souvent je me relie à ce lieu dans lequel les humains se sont organisés dans l'acceptation de la nature. S'il est possible de se "glisser" comme ça délicatement dans un lieu pour le cultiver dans le respect, alors il est certainement possible en toutes situations de se "glisser" dans ce qui est, et d'y être totalement à sa place, sereinement.
Aya
Je copie un petit texte que j'avais écrit à ce sujet il y a quelques semaines sur un autre forum (j'aurais bien mis le lien directement mais ce forum est réservé en lecture aux membres depuis peu donc vous ne pourriez pas le lire à moins d'être inscrit).
Je parle d'accepter ce qui est, il y a une légère différence de mots avec "accueillir". Mais je pense que ça se rejoint largement au niveau du regard que ça implique ou véhicule.
*****
Il y a quelque temps, j'ai eu l'occasion d'aller passer quelques jours sur un lieu écologique, qui fonctionne en permaculture.
La responsable du lieu nous a expliqué en quoi ça consistait.
En substance : observer le lieu, la nature à cet endroit, ce qui pousse naturellement, comment ça s'organise naturellement. Et à partir de ça, s'organiser soi-même dans le respect de cette tendance naturelle.
Au niveau "philosophique" donc, ça veut dire : accepter ce qui est, et faire avec.
La femme qui tient le lieu a ajouté que ça n'était pas seulement un mode de culture, mais tout un mode de vie, ce qui me parait très juste.
Accepter ce qui est.
Ca fonctionne dans tous types de situations ou circonstances.
Ca rejoint la présence et la place que l'on a : être à la bonne place en tous lieux et en toutes circonstances.
Au début, quand elle nous a expliqué ça, j'ai trouvé ça assez simple, voire banal.
C'est en faisant de mon mieux pour mettre cet enseignement en pratique dans la vie de tous les jours que j'en ai vu la puissance.
Ca balaye l'impatience, l'énervement, l'insatisfaction.
Tout au moins dans les moments où l'on arrive à l'appliquer !
Mais même quand on n'y arrive pas, s'y relier c'est déjà quelque chose. Ca ramène du calme et de la paix.
Souvent je me relie à ce lieu dans lequel les humains se sont organisés dans l'acceptation de la nature. S'il est possible de se "glisser" comme ça délicatement dans un lieu pour le cultiver dans le respect, alors il est certainement possible en toutes situations de se "glisser" dans ce qui est, et d'y être totalement à sa place, sereinement.
Aya
Ayashka- Messages : 23
Date d'inscription : 15/03/2008
Re: "Accueillir ce qui est"
Pascal a écrit:Bonjour,
nous lisons ou entendons souvent les mots "accueillir ce qui est", ou "être avec ce qui est".
Qu'est ce que cela évoque pour vous?
Comme ça, juste en passant, une petite question de rien du tout .
"Accueillir ce qui est",c'est aussi pour moi, de façon radicale, ne plus accorder aucun crédit à ce qui s'opposerait à ce qu'il n'en soit pas ainsi, puis laisser faire en soi et à travers soi l'expansion de ce double refus.
Le refus de l'acceptation et celui du refus.
Rien ne peut être jamais fait de façon positive dans ce sens. C'est seulement le constat immobile de cette impossibilité absolue qui carbonise de lui-même toute velleité d'intervention, non pas par résignation ou lassitude,mais par "disparition" de l'intervenant.
Sans ce petit tourbillon passager, ce fumigène, "ce qui est" se contente d'être et sa nature est d' accueillir.
Joaquim a dit: Et pourtant, il y a quelque chose sur quoi on puisse prendre appui sans prendre appui sur rien: une petite pointe de paix, un petit sentiment de satisfaction qui survient lorsqu'on débusque sa prise d'appui et qu'on la lâche. Ce sentiment est très ténu, et il aspire violemment à s'appuyer sur quelque chose de plus consistant. Lui-même n'a aucune consistance, il est juste suspendu dans rien. Ce dont il s'agit, c'est de l'empêcher de prendre appui sur rien d'autre, mais au contraire, soi de prendre appui sur lui. C'est-à-dire lui faire totalement confiance. N'avoir rien d'autre dans les mains qu'un tout petit sentiment de n'avoir rien dans les mains, et se satisfaire pleinement de cet état-là. Être entièrement satisfait par l'attente. Ce à quoi on fait confiance, dans cette attente, c'est au sentiment d'être satisfait par la non-saisie. Dans ce geste-là, le petit diable qui saisit et toujours
Encore une fois Joaquim, merci de le dire aussi clairement et simplement.
Jim- Messages : 46
Date d'inscription : 27/02/2008
Re: "Accueillir ce qui est"
Pascal a écrit:Bonjour,
nous lisons ou entendons souvent les mots "accueillir ce qui est", ou "être avec ce qui est".
Qu'est ce que cela évoque pour vous?
Une syncronicité sur le moment présent? Une disponibilité (qui implique la prise de conscience d'être disponible)? Une vision objective de la réalité?
Pour moi cela évoque simplement " ce qui est ". C'est à dire aussi, ce que nous sommes. L'égo et tous ses méandres. Et " faire avec ".
Tenter d'éviter cet accueil en se reposant sur " autre chose ", une paix profonde, une immobilité, ce n'est en fait ( à mes yeux ) qu'une nouvelle nuance, un nouveau mouvement de l'égo. C'est l'ensemble qu'il faut accueillir sans plus tenter de fuir de quelque façon que ce soit.
Nous sommes des etres égocentriques, c'est comme ça.
Cela ne signifie pas qu'il faille abandonner toute notion d'amour ou de paix. Au contraire. Dans certaines de nos créations ( par exemple, la musique... ) on trouve cela. Et dans la vie de tous les jours, dans nos relations, on rencontre aussi cela.
Le problème n'est créé que par le désir de fuir cela.
toniov- Messages : 73
Date d'inscription : 27/02/2008
Age : 71
Localisation : toulouse
Re: "Accueillir ce qui est"
Pour moi ce qui ressort de vos propos c'est aussi le silence du juge intérieur quI au départ accepté par le Témoin finira par se retirer pour ne laisser la place qu'à ce dernier... Le témoin observe, c'est tout il ne pense pas, il accueille tout dans sa globalité, de l'ego à tout ce qui est manifeste et tangible...S'il réagit à ce qui est, c'est peut-être juste avec la motivation de l'amour infini...Alors que le juge désoriente les actions et provoque la peur, avec le témoin nous sommes comme dit Ayashka en tout lieu et en toutes circonstances à la bonne place...
Re: "Accueillir ce qui est"
Un petit passage, et surprise...
Bonjour a vous tous.
Effectivement poser cette question se révèle certainementutile, Pascal.
Joachim écrit:"certains on prétendu que pour eux le "je" avait disparu, qu'il n'y avait plus personne, et j'avoue ne pas très bien comprendre comme cela se peut."
hé bien, je dois dire que j'ai raremener vu exprimer aussi clairement la réponse a ta propre question cher joachim, et avec autant de subtilité ce mouvement intérieur de la conscience qui en arrive effectivement là:
"Si on laisse les choses se faire, en étant simplement satisfait par "rien", il apparaît peu à peu, ou tout-à-coup, c'est selon, que ce "rien" contient contient quelque chose, et que ce quelque chose, c'est soi. Un soi qu'on n'avait jamais vu, un soi qui ne nous appartient pas, qui repose dans l'être de chaque chose. On se découvre être dans tout ce qui est. On ne saisit rien, il n'y a rien en soi qui puisse saisir — si bien sûr on est resté fidèle à la simple satisfaction de l'attente. Simplement, on se découvre être, en même temps qu'on découvre que ce qui est, est.
A t'on tant soi peu le sentiment de "je", si le procéssus intérieur dont tu parles si bien est réellement vécu?
Oui,c'est exactement ce que les maitres répètent ""
Le seul problème semble -t-il c'est que chacun a ses mots pour le dire, et que nous ne comprenons manifestement pas toujours ceux des autres...
Alors merci de tout coeur pour cette remontée subtile dans le procéssus intérieur, et cet éclairage que beaucoup reconnaitront certainement.
Mathilde écrit:"
"Le témoin observe, c'est tout il ne pense pas, il accueille tout dans sa globalité, de l'ego à tout ce qui est manifeste et tangible...S'il réagit à ce qui est, c'est peut-être juste avec la motivation de l'amour infini...Alors que le juge désoriente les actions et provoque la peur, avec le témoin nous sommes comme dit Ayashka en tout lieu et en toutes circonstances à la bonne place..".
Il me semble que cette differanciation provient en fait de la séparation du Coeur et de la Conscience.( ou du mental et des émmotions);
L'un ouvre un espace d'acceuil inconditionnel et "aveugle", et l'autre dévoile froidement la nature des choses, ce qui peut etre perçut comme du jugement .
Jim écrit:
"Le refus de l'acceptation et celui du refus.
Rien ne peut être jamais fait de façon positive dans ce sens. C'est seulement le constat immobile de cette impossibilité absolue qui carbonise de lui-même toute velleité d'intervention, non pas par résignation ou lassitude,mais par "disparition" de l'intervenant."
Notes, char Jim, que le "oui" a l'acceptation et le "oui" au refus ont paradoxalement exactement le même effet, et rien ne peut etre jamais fait de façon négative dans ce sens...
Lorsque tout cela est intimement unis dans ce procéssus de descente en soi si bien décrite par Joachim, le coeur acceuille et la conscience Discerne, et cela dans un seul et unique mouvement.
Et a l'évidence profonde que nous sommes toujors à la bonne place s'ajoute l'Intuition et instantanée, spontanée de la place et de l'acte Juste.
Et la encore, "C'est aussi simple que cela, c'est si simple qu'il n'y a pas de mot pour cela."
Bonjour a vous tous.
Effectivement poser cette question se révèle certainementutile, Pascal.
Joachim écrit:"certains on prétendu que pour eux le "je" avait disparu, qu'il n'y avait plus personne, et j'avoue ne pas très bien comprendre comme cela se peut."
hé bien, je dois dire que j'ai raremener vu exprimer aussi clairement la réponse a ta propre question cher joachim, et avec autant de subtilité ce mouvement intérieur de la conscience qui en arrive effectivement là:
"Si on laisse les choses se faire, en étant simplement satisfait par "rien", il apparaît peu à peu, ou tout-à-coup, c'est selon, que ce "rien" contient contient quelque chose, et que ce quelque chose, c'est soi. Un soi qu'on n'avait jamais vu, un soi qui ne nous appartient pas, qui repose dans l'être de chaque chose. On se découvre être dans tout ce qui est. On ne saisit rien, il n'y a rien en soi qui puisse saisir — si bien sûr on est resté fidèle à la simple satisfaction de l'attente. Simplement, on se découvre être, en même temps qu'on découvre que ce qui est, est.
A t'on tant soi peu le sentiment de "je", si le procéssus intérieur dont tu parles si bien est réellement vécu?
Oui,c'est exactement ce que les maitres répètent ""
Le seul problème semble -t-il c'est que chacun a ses mots pour le dire, et que nous ne comprenons manifestement pas toujours ceux des autres...
Alors merci de tout coeur pour cette remontée subtile dans le procéssus intérieur, et cet éclairage que beaucoup reconnaitront certainement.
Mathilde écrit:"
"Le témoin observe, c'est tout il ne pense pas, il accueille tout dans sa globalité, de l'ego à tout ce qui est manifeste et tangible...S'il réagit à ce qui est, c'est peut-être juste avec la motivation de l'amour infini...Alors que le juge désoriente les actions et provoque la peur, avec le témoin nous sommes comme dit Ayashka en tout lieu et en toutes circonstances à la bonne place..".
Il me semble que cette differanciation provient en fait de la séparation du Coeur et de la Conscience.( ou du mental et des émmotions);
L'un ouvre un espace d'acceuil inconditionnel et "aveugle", et l'autre dévoile froidement la nature des choses, ce qui peut etre perçut comme du jugement .
Jim écrit:
"Le refus de l'acceptation et celui du refus.
Rien ne peut être jamais fait de façon positive dans ce sens. C'est seulement le constat immobile de cette impossibilité absolue qui carbonise de lui-même toute velleité d'intervention, non pas par résignation ou lassitude,mais par "disparition" de l'intervenant."
Notes, char Jim, que le "oui" a l'acceptation et le "oui" au refus ont paradoxalement exactement le même effet, et rien ne peut etre jamais fait de façon négative dans ce sens...
Lorsque tout cela est intimement unis dans ce procéssus de descente en soi si bien décrite par Joachim, le coeur acceuille et la conscience Discerne, et cela dans un seul et unique mouvement.
Et a l'évidence profonde que nous sommes toujors à la bonne place s'ajoute l'Intuition et instantanée, spontanée de la place et de l'acte Juste.
Et la encore, "C'est aussi simple que cela, c'est si simple qu'il n'y a pas de mot pour cela."
Re: "Accueillir ce qui est"
mushotoku-nad a écrit:
Notes, char Jim, que le "oui" a l'acceptation et le "oui" au refus ont paradoxalement exactement le même effet, et rien ne peut etre jamais fait de façon négative dans ce sens...
Lorsque tout cela est intimement unis dans ce procéssus de descente en soi si bien décrite par Joachim, le coeur acceuille et la conscience Discerne, et cela dans un seul et unique mouvement.
Et a l'évidence profonde que nous sommes toujors à la bonne place s'ajoute l'Intuition et instantanée, spontanée de la place et de l'acte Juste.
Et la encore, "C'est aussi simple que cela, c'est si simple qu'il n'y a pas de mot pour cela."
Bonsoir à tous.
J'entends bien ce que tu dis chére Muscho. et pour tout te dire, j'ai du mal à séparer les deux (le oui et le non...)ou plutôt à y voir une réelle opposition.
Refuser l'objet en tant que tel et quelqu'il soit(dire non),revient à faire place nette à ce qui n'en est pas un(objet), et par là même, s'ouvrir au OUI inconditionnel et ...dévastateur .
Simplement, "le processus de descente en soi", passant par la reconnaissance de ce que fondamentalement nous ne sommes pas et là, où est le "oui", où est le "non", laisse le chercheur "derriére lui", sans qu'il ait eu le moindre geste mental à faire, alors que d'emblée dire "oui", m'apparaît en ce qui me concerne ,absolument impossible .
La vie "de tous les jours" c'est à dire le phénomène d'identification,se charge de me montrer à quel point le "non" individuel persiste et signe et c'est bien ainsi, ou en tous les cas ,que je le veuille ou non, cela "marche comme ça" il me semble, alors laissons cet individu dire non jusqu'au bout du bout qu'il est capable de voir, c'est à dire pas bien plus loin que l'obstination à ne pas vouloir voir, enfin, un jour, Ce qui lui permet et de tout temps, de dire "non", et ma foi, qu'il continue si cela lui chante
Fraternellement et du mieux qu'il m'est possible...
Jim- Messages : 46
Date d'inscription : 27/02/2008
Re: "Accueillir ce qui est"
[quote="jim"]Refuser l'objet en tant que tel et quelqu'il soit(dire non),revient à faire place nette à ce qui n'en est pas un(objet), et par là même, s'ouvrir au OUI inconditionnel et ...dévastateur [quote]
C'est tout à fait vrai aussi. Au lieu d'aborder la situation et ce qui se passe en nous par le coté "Yin", et l'ouverture, c'est par le coté "yang" et la conscience...Ce qui est drôle, c'est qu'au bout du compte avec ce Non initial, c'est le oui qui se se révèle dévastateur, et qu'avec le Oui d'acceuil, l'acceuil du refus se révele tout aussi dissolvant;
Cela correspond exactement à ce que la tradition ésotériste nomme la "loi de répulsion" attachée au Soi, qui s'éveille et se met en branle dans notre vie lorsque l'éveil a eu lieu, et agit en nous comme agent du détachement , de la désidentification et de la purification intérieure.
Excuses la maladressse de mon intervention, Jim.Il n' y avait aucun jugement ni aucune "correction" dans cette réflexion sur l'action du "oui",simplement la note portée sur la complémentarité des abords.
Soeurternellement et du mieux qu'il m'est possible aussi..
C'est tout à fait vrai aussi. Au lieu d'aborder la situation et ce qui se passe en nous par le coté "Yin", et l'ouverture, c'est par le coté "yang" et la conscience...Ce qui est drôle, c'est qu'au bout du compte avec ce Non initial, c'est le oui qui se se révèle dévastateur, et qu'avec le Oui d'acceuil, l'acceuil du refus se révele tout aussi dissolvant;
Cela correspond exactement à ce que la tradition ésotériste nomme la "loi de répulsion" attachée au Soi, qui s'éveille et se met en branle dans notre vie lorsque l'éveil a eu lieu, et agit en nous comme agent du détachement , de la désidentification et de la purification intérieure.
Excuses la maladressse de mon intervention, Jim.Il n' y avait aucun jugement ni aucune "correction" dans cette réflexion sur l'action du "oui",simplement la note portée sur la complémentarité des abords.
Soeurternellement et du mieux qu'il m'est possible aussi..
Re: "Accueillir ce qui est"
mushotoku-nad a écrit:Ce qui est drôle, c'est qu'au bout du compte avec ce Non initial, c'est le oui qui se se révèle dévastateur, et qu'avec le Oui d'acceuil, l'acceuil du refus se révele tout aussi dissolvant;.
Trois fois oui et le plus souvent possible...
Bien entendu, il n'y avait aucune maladresse dans ton mot , je signalais simplement la difficulté qu'est la mienne à dire oui, sans passer au préalable par un retour sur soi régulier(permanent?) et salutaire et bien évidemment encore à ce moment là, ce n'est pas "moi" qui dit "oui".
La spontaneïté du coeur est la voie royale, donner et reçevoir en un seul mouvement, c'est tout "accepter" et voir sa propre fin comme une chance inespérée . J'ai bien vu où était "portée la note" Musho. et t'en remercie.
Disons que les émotions me jouent encore pas mal de tours et comme chacun sait depuis que le sage l'a dit : "Les émotions sont au coeur ce que la pensée est à la conscience..."
Implosion ou explosion, à charge égale, les "divins dégâts" sont, à peu de choses prés, assez semblables, sauf que dans un cas les morceaux ont davantage tendance à se recomposer que dans l'autre...les deux sont probablement nécessaire et si possible simultanément...
Bien dans le Oui.
Jim- Messages : 46
Date d'inscription : 27/02/2008
Re: "Accueillir ce qui est"
Bonjour Jim...
"Disons que les émotions me jouent encore pas mal de tours ":
Crois tu donc qu'elles ne m'en jouent plus?C'est justement grâce à elles qu'on découvrent ce genre de trucs et qu'on en arrive "à voir sa propre fin comme une chance inespérée," non?
"Les émotions sont au coeur ce que la pensée est à la conscience..." et qu'on découvre cette relation là aussi .
Quelle mémoire, jim !
bien a toi;
"Disons que les émotions me jouent encore pas mal de tours ":
Crois tu donc qu'elles ne m'en jouent plus?C'est justement grâce à elles qu'on découvrent ce genre de trucs et qu'on en arrive "à voir sa propre fin comme une chance inespérée," non?
"Les émotions sont au coeur ce que la pensée est à la conscience..." et qu'on découvre cette relation là aussi .
Quelle mémoire, jim !
bien a toi;
Re: "Accueillir ce qui est"
Aboutir à "rien", c'est bien cela, la seule vraie façon de dire: "oui".Jim a écrit:Le refus de l'acceptation et celui du refus.
Si ce n'est pas "moi" qui dit "oui", c'est peut-être "moi" qui devient "oui" — ou serait-ce plutôt "oui" qui devient "moi"?...Jim a écrit:je signalais simplement la difficulté qu'est la mienne à dire oui, sans passer au préalable par un retour sur soi régulier(permanent?) et salutaire et bien évidemment encore à ce moment là, ce n'est pas "moi" qui dit "oui".
Je dirais que c'est à ce moment-là — et pas avant —, lorsque "je" me suis anéanti dans ce qui me crée, que "je" deviens créateur.mushotoku-nad a écrit:A t'on tant soi peu le sentiment de "je", si le procéssus intérieur dont tu parles si bien est réellement vécu?
Re: "Accueillir ce qui est"
Joachim écrit:"Si ce n'est pas "moi" qui dit "oui", c'est peut-être "moi" qui devient "oui" — ou serait-ce plutôt "oui" qui devient "moi"?...
.. un espace Ouvert en soi, oui
Joachim écrit:
"Je dirais que c'est à ce moment-là — et pas avant —, lorsque "je" me suis anéanti dans ce qui me crée, que "je" deviens créateur"
Oui, pas avant, mais là, cela se passe de Soi. Et sans volonté personnelle, sans intention. La Spontaneïté de l'Etre, c'est de là qu'elle émerge.
Tous les discours que l'on tient là dessus mystifient a loisir
Bien souvent cela donne l'impréssion fausse de quelque chose de quasi innaccéssible, d'un "état" réservé à une "élite initiée". Du coup on regarde au loin, et on tend vers une projection intellectuellement indéalisée et fantasmée qui empèche complétement de voir ce qui sous son nez depuis toujours;
Et pourtant comme tu le dis, c'est tellement simple et proche!
Quand ça y est c'Est. Et quand Ca n'y est pas, Ca n'y est pas.
Le danger, là, serait de croire que savoir cela, ça suffit, et de croire que "c'Est" alors que n'agit en fait que la récupération intellectuelle.(Ce qui en général le cas lorsque nous échangeons sur tout ça, ne l'oublions pas... )
Mais lorsque c'est connu, cela agit comme un diapason intérieur: La saveur du savoir, et sa création, de quelque façon qu'elle s'exprime, ce n'est pas celle de l'Etre.
De plus en plus on ressent profondement la dissonance en soi, cet "inconfort" dedant. S'active alors un peu comme un nouveau réflèxe cette "loi de répulsion":dans l'acceuil de ce qui se passe en nous, ce "non" a ce qui n'est pas Cela, qui nous y ramméne.
L'aspiration ( dans les deux sens du terme) qui nous tire, et le malaise qui nous pousse.
Du coup on peut souvent avoir l'impression de régresser, d'avoir un tas d'ombres qui surgissent, et pourtant c'est que nous devenons seulement de plus en plus sensibles a ces dissonances qui étaient notre ordinaire auparavant, sans pour autant nous déranger.Finit la "bienheureuse inconscience"!
Revenir Là, encore et encore.
Et un minimum d'honnèteté envers soi même dans cette écoute intérieure nous permet de rester dans l'humilité, et de ne pas prétendre de façon prématurée à la Réalisation.( C'est en tout cas tres clair pour ma part.. ).
Le probléme sur ce chemin là, en fait c'est comme le dit l' évangile de saint thomas , que: "beaucoup sont autour du puit , mais il n'y a personne pour y descendre..."
.
.. un espace Ouvert en soi, oui
Joachim écrit:
"Je dirais que c'est à ce moment-là — et pas avant —, lorsque "je" me suis anéanti dans ce qui me crée, que "je" deviens créateur"
Oui, pas avant, mais là, cela se passe de Soi. Et sans volonté personnelle, sans intention. La Spontaneïté de l'Etre, c'est de là qu'elle émerge.
Tous les discours que l'on tient là dessus mystifient a loisir
Bien souvent cela donne l'impréssion fausse de quelque chose de quasi innaccéssible, d'un "état" réservé à une "élite initiée". Du coup on regarde au loin, et on tend vers une projection intellectuellement indéalisée et fantasmée qui empèche complétement de voir ce qui sous son nez depuis toujours;
Et pourtant comme tu le dis, c'est tellement simple et proche!
Quand ça y est c'Est. Et quand Ca n'y est pas, Ca n'y est pas.
Le danger, là, serait de croire que savoir cela, ça suffit, et de croire que "c'Est" alors que n'agit en fait que la récupération intellectuelle.(Ce qui en général le cas lorsque nous échangeons sur tout ça, ne l'oublions pas... )
Mais lorsque c'est connu, cela agit comme un diapason intérieur: La saveur du savoir, et sa création, de quelque façon qu'elle s'exprime, ce n'est pas celle de l'Etre.
De plus en plus on ressent profondement la dissonance en soi, cet "inconfort" dedant. S'active alors un peu comme un nouveau réflèxe cette "loi de répulsion":dans l'acceuil de ce qui se passe en nous, ce "non" a ce qui n'est pas Cela, qui nous y ramméne.
L'aspiration ( dans les deux sens du terme) qui nous tire, et le malaise qui nous pousse.
Du coup on peut souvent avoir l'impression de régresser, d'avoir un tas d'ombres qui surgissent, et pourtant c'est que nous devenons seulement de plus en plus sensibles a ces dissonances qui étaient notre ordinaire auparavant, sans pour autant nous déranger.Finit la "bienheureuse inconscience"!
Revenir Là, encore et encore.
Et un minimum d'honnèteté envers soi même dans cette écoute intérieure nous permet de rester dans l'humilité, et de ne pas prétendre de façon prématurée à la Réalisation.( C'est en tout cas tres clair pour ma part.. ).
Le probléme sur ce chemin là, en fait c'est comme le dit l' évangile de saint thomas , que: "beaucoup sont autour du puit , mais il n'y a personne pour y descendre..."
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Re: "Accueillir ce qui est"
joaquim a écrit:Si ce n'est pas "moi" qui dit "oui", c'est peut-être "moi" qui devient "oui" — ou serait-ce plutôt "oui" qui devient "moi"?...Jim a écrit:je signalais simplement la difficulté qu'est la mienne à dire oui, sans passer au préalable par un retour sur soi régulier(permanent?) et salutaire et bien évidemment encore à ce moment là, ce n'est pas "moi" qui dit "oui".
Ou encore ... ou encore...
L'absolu inclut le relatif, le "hic", et il est de taille, c'est que ce dernier ne le sait pas et ne le comprendra jamais, donc toujours un, jamais deux avec tout au plus un"mauvais pli" sur la nappe toute blanche, un lapin dans la neige?
Muscho.a écrit:
Mais lorsque c'est connu, cela agit comme un diapason intérieur: La saveur du savoir, et sa création, de quelque façon qu'elle s'exprime, ce n'est pas celle de l'Etre.
De plus en plus on ressent profondement la dissonance en soi, cet "inconfort" dedant. S'active alors un peu comme un nouveau réflèxe cette "loi de répulsion":dans l'acceuil de ce qui se passe en nous, ce "non" a ce qui n'est pas Cela, qui nous y ramméne.
L'aspiration ( dans les deux sens du terme) qui nous tire, et le malaise qui nous pousse.
Et un minimum d'honnèteté envers soi même dans cette écoute intérieure nous permet de rester dans l'humilité, et de ne pas prétendre de façon prématurée à la Réalisation.( C'est en tout cas tres clair pour ma part.. ).
Le probléme sur ce chemin là, en fait c'est comme le dit l' évangile de saint thomas , que: "beaucoup sont autour du puit , mais il n'y a personne pour y descendre..."
"Diapason intérieur","inconfort dedans"," loi de répulsion","l'accueil à ce qui se passe en nous", "le non à ce qui n'est pas cela", je ressens trés fort tout cela,Muscho., cela agit de son propre chef, sans savoir où l'on va et être surpris d'être ...où l'on doit.
"Quand ça n'y est pas", le danger est aussi parfois de le croire, l'esprit y trouve là tellement son compte...alors honnêteté aussi dans les deux sens . Ne nous forçons à porter la pierre dés qu'elle se fait sentir.
Merci à vous.
Jim- Messages : 46
Date d'inscription : 27/02/2008
Re: "Accueillir ce qui est"
Jim a écrit:Ne nous forçons pas à porter la pierre dés qu'elle se fait sentir.
Se forcer??Effectivement,Jim. Quelle part de nous pourrait bien "se forcer" dans ce cas? Et à quoi?...
Re: "Accueillir ce qui est"
mushotoku-nad a écrit:Quand ça y est c'Est. Et quand Ca n'y est pas, Ca n'y est pas.
Le danger, là, serait de croire que savoir cela, ça suffit, et de croire que "c'Est" alors que n'agit en fait que la récupération intellectuelle.
Jim a écrit:
Quand ça n'y est pas", le danger est aussi parfois de le croire, l'esprit y trouve là tellement son compte...alors honnêteté aussi dans les deux sens . Ne nous forçons à porter la pierre dés qu'elle se fait sentir.
Quand "ça n'y est pas", et que l'on voudrait que "ça y soit", que nous voudrions que les choses soient autrement que ce qu'elles sont et surtout à notre convenance, c'est là que le "je"/jeu commence. .Muscho.a écrit:Se forcer??Effectivement,Jim. Quelle part de nous pourrait bien "se forcer" dans ce cas? Et à quoi?...
Si, comme tu le dis Muscho.le savoir ne suffit pas, je crois que c'est plus "utile" que de ne pas.
Le "je" subodore son origine, il n'en est pas séparé, mais les moyens qui sont les siens ne lui permettent pas d'aller plus loin, de découvrir cette origine. Tout ce qui est en ses moyens de faire, c'est de transformer cette intuition (souvent vécue comme menaçante), en un savoir,par le biais du mental dont il fait partie. Le possesseur et le croyant en ce savoir n'est autre que l'ego spirituel que tu ne cesses de dénoncer encore et encore ce dont je te remercie ici, tant le glissement de l'Etre au savoir est souvent insensible même si le goût en est totalement différent.On peut difficilement parler du goût de l'absence de goût.
Malgré tout, je pense que c'est là toute la place de l'enseignement qui fait reculer la peur et l'ignorance non pas pour les changer en connaissance,mais pour libérer l'esprit du savoir qui le rend prisonnier de lui-même, de cette obnibulation, et lui rendre son regard originel, ainsi que de toute tentative d'amélioration. C'est ce que je voulais dire par "ne plus porter la pierre dés qu'elle se présente" (pour que ça y soit)
Si l'Etre précède le savoir, la connaissance et la manifestation d'une façon générale, ceux-ci nous ramènent à l'Etre dés qu'ils sont vus et acceptés pour ce qu'ils sont.
Par "enseignement", j'entends ce que quelqu'un(e) a pu dire ici ou ailleurs, et qui à force d'honnêteté (il est bien ce mot ), d'investissement et d'acceptation de la forme, a pu éveiller dans un "autre" coeur, ce "diapason intime", sa propre Inconnaissable mais vivante êtreté.
Une histoire de prince(esse) charmant(e) quoi ! Ce n'est pas par hasard qu'enfant nous voulions tellement y croire .
Bien à toi Muscho. et à vous tous(tes) en cette période de contes et de renouveau.
Jim- Messages : 46
Date d'inscription : 27/02/2008
Re: "Accueillir ce qui est"
Jim a écrit:Si, comme tu le dis Muscho.le savoir ne suffit pas, je crois que c'est plus "utile" que de ne pas.
je comprend pas vraiment bien, là.Tournure de phrase a revoir peut être?..
Tu sais, si je parle tant de l'ego spirituel, de la récupération intellectuelle du "savoir", et de la néccéssité de cette honnèteté( oh que oui, c'est quelque chose d'essentiel sur ce chemin...), c'est simplement parce que je vois cela agir en moi, tellement , tellement souvent!
Tu as bien fait de mettre ces "", cher Jim, car un seul Coeur , LA.
Tres belle fin d'année a toi, et à vous tous
Re: "Accueillir ce qui est"
mushotoku-nad a écrit:Jim a écrit:Si, comme tu le dis Muscho.le savoir ne suffit pas, je crois que c'est plus "utile" que de ne pas.
je comprend pas vraiment bien, là.Tournure de phrase a revoir peut être?..
...plus utile que de ne pas le savoir. .Désolé Muscho., et pourtant je me relis ...
Tu as aussi écrit:
Tu sais, si je parle tant de l'ego spirituel, de la récupération intellectuelle du "savoir", et de la néccéssité de cette honnèteté( oh que oui, c'est quelque chose d'essentiel sur ce chemin...), c'est simplement parce que je vois cela agir en moi, tellement , tellement souvent!
Quelle chance tu as de le voir agir
De même
Jim- Messages : 46
Date d'inscription : 27/02/2008
Re: "Accueillir ce qui est"
jim a écrit:Quelle chance tu as de le voir agir
Oui, "si on veut"...Un Oeil ouvert, une chance tres inconfortable qui ne permet pas l'illusion sur soi, et encore moins de se mentir sur son niveau de liberté et de réalisation, en tous cas...
Une proposition permanente avoir comment ce pauvre ego , du coup, peut se "culpabiliser"de ses détournements de fond, se contraindre, se "forcer" à ne plus être ego, et ego spirituel, en plus!! Tous les jeux en direct sous la "caméra".
Mais c'est vrai que c'est au moins ça, et qu'en soi, c'est déjà une grâce.
Re: "Accueillir ce qui est"
mushotoku-nad a écrit:Mais c'est vrai que c'est au moins ça, et qu'en soi, c'est déjà une grâce.
Tout à fait ,et pour ma part, je ne suis pas certain qu'il y ait d'autre grâce que celle-ci, qui ne nous fait dailleurs jamais défaut pourvu que nous ne lui tournions pas le dos!
A nous d'en faire "bon usage", et de voir trés intimement jusqu'où nous voulons bien dire "OUI".
Franchement, je ne sais pas s'il peut ne plus rien y avoir "sous la caméra", je sais en revanche que re-habiter consciemment, avec fringale et d'un seul bloc ce qui est filmé est toujours aussi surprenant que libérateur.
Sinon lutter encore et encore, je ne vois pas de véritable choix possible que celui de tomber toujours plus profondement dans ce qui s'offre à nous, de nous, pour nous. Est-il en notre pouvoir de "faire" autre chose?
On peut aussi tout refuser,mais ça je crois que l'on en a déja parlé et de toute façon, dire radicalement "non",c'est avec élan, déboucher sur"oui".
Jim- Messages : 46
Date d'inscription : 27/02/2008
Re: "Accueillir ce qui est"
Jim a écrit:Pour ma part, je ne suis pas certain qu'il y ait d'autre grâce que celle-ci, qui ne nous fait d'ailleurs jamais défaut pourvu que nous ne lui tournions pas le dos!
Oui, en fait c'est une vraie Grâce,mais comme tu le dis, il s'agit de ne pas lui tourner le dos!
Jim a écrit:A nous d'en faire "bon usage", et de voir trés intimement jusqu'où nous voulons bien dire "OUI".
Exactement! c'est justement le sujet abordé sur le blog de Claudette en ce moment :http://www.eveilspirituel.net/blog/?p=102#comment-1688
Tourner le dos, c'est justement ce qu'on peut toujours faire sous milles prétextes conscients ou inconscients, ou avec milles raisons des plus solidement argumentées.
Si on ne lui tourne pas le dos elle nous "oblige"( ob-ligare: lier par devers soi...)à regarder,donc à voir puis à accepter et à assumer,en premier lieu, ensuite à observer, à traverser jusqu'à ce cap ou la lumière émerge enfin et dissout l'ombre; sinon, la vie devient impossible, et c'est là que pour" se reposer "un peu...on tourne le dos!
Par contre vois tu, la Grâce, je la ressens comme l'effet directement proportionnel de l'acte de Foi du lacher prise;
C'est la mesure de cette Foi et du lâcher prise là qui génère ce processus (plus ou poins long) d'abandon de soi dans Soi. En fait je dirais que c'est l'autre coté : cela va ensembles. L'une procède de l'intuition (ou de l'expérience) et c'est elle qui inspire et permet ce saut dans le vide qu'est le lâcher prise, le geste d'abandon du moi; l'autre c'est l'expression de l'énergie du Soi qui prend alors la relève, agit et transforme.
Tout est grâce en tant que tout nous propose toujours cet acte de foi du lacher prise, et tout acte de Foi et d'abandon nous ouvre à la Grâce qui est l'expression et la manifestation du Soi..
Ya pas: "y-a-qu'a", "faut qu'on"!!....
Faire autre chose?Puisque l'option d'arriver a quoique ce soi par nous même est caduque ( lutte, amélioration de soi, etc...)notre libre arbitre se résume a la possibilité de dire oui, de dire non, ou de tergiverser...jim a écrit:Est-il en notre pouvoir de "faire" autre chose?
Un peu comme lorsqu'on est tout là haut sur le grand plongeoir. on y a grimpé bien décidé à sauter, mais tout d'un coup....heuuuu...!! selon la situation, soit on n'en a soudain plus du tout mais alors plus du tout envie , soit on voudrait bien, mais on a comme de la glue sous les talons!
Cà aussi, c'est quelque chose que je connais tellement bien..
Je crois qu'il y a vraiment de quoi écrire une BD très réaliste et plein d'humour sur les "affres" et les grâces de la vie apres l'éveil ( genre Calvin et Hobbes...)
Re: "Accueillir ce qui est"
Pardon de n'avoir le temps de participer à ce débat que j'avais lancé.
Je vous souhaite à tous d'excellentes fêtes, que l'année nouvelle soit faite d'une multitude de reconnaissances de petits moments simples et ordinaires qui dépassent notre petite personne.
Je vous souhaite à tous d'excellentes fêtes, que l'année nouvelle soit faite d'une multitude de reconnaissances de petits moments simples et ordinaires qui dépassent notre petite personne.
Re: "Accueillir ce qui est"
Joyeuses fêtes à tous, bonheur et prospérité
Merci à Pascal d'avoir posé cette question et à vous tous de donner un échange aussi intéressant.
je me retrouve à travers vos mots, mais avant même d'avoir lu votre échange, voici ce que cette question a suscité de réponse en moi...
"Accueillir, accepter ce qui est (là), se recentrer, vivre le présent... Voilà différentes expressions qui à mon sens, dans le contexte de l'ouverture spirituelle, veulent toute dire la même "chose". Cette idée "d'accueillir ce qui est là", en soi, n'est certes pas nouvelle. La tradition du Véda, vieilles de plusieurs milliers d'années, enseignait :
"Ne vous opposez pas, car l'opposition est contraire à l'immortalité !"
A notre époque, une telle phrase semble un peu pompeuse, mais il s'avère effectivement que ce à quoi on s'oppose en soi, crée une scission, une séparation intérieure ; quelle que soit l'énergie qui s'élève en soi, si on la refuse, on manque l'opportunité de la dépasser car alors on maintient une dualité (l'énergie elle-même et celui qui la refuse). Si l'énergie est accueillie, elle peut montrer ce qu'elle est et ainsi ce dissoudre. "Tout ce qui s'élève de la conscience est de même nature que la conscience" nous dit à ce sujet une citation bouddhiste.
L'idée "d'accueillir" m'apparait comme un "mouvement en soi", une intention d'ouvrir à ce qui est là dans notre ressenti le plus profond et que l'on se cache. Une intention qui se doit d'être délicate et en ce sens de respecter la fermeture, car vraisemblablement, la fermeture elle-même a sa raison d'être, même si on ne la comprends pas. Sinon, nous rentrons dans un conflit intérieur.
Car bien sûr, lorsque l'on fait quelque chose, on veut un résultat en retour... Un éveil, de la lumière...etc. sinon on ne le ferait pas. C'est l'accueil en tant que "mouvement" en tant qu'orientation vers l'ouverture intérieure.
Dans ce cas là, bien que l'approche me semble tout à fait correct, il ne s'agit pas de l'accueil intégral vu qu'il y a un désir de résultat. Voilà la raison pour laquelle je parle d'orientation vers "l'accueil" et de mouvement. L'accueil dans son niveau le plus intégral est "amour". Pour donner une similitude avec la vie commune (disons), on peut constater que lorsque l'on est envelloppé par l'amour pour une personne, on accepte tout d'elle dans le sens où même ses défauts sont alors perçus comme un "bien" (c'est en tout cas ma perception à ce sujet).
Il me semble que cet "accueil" ou "Amour" dépasse la structure individuelle et c'est la raison pour laquelle je disais que cet "accueil que l'on suscite" est une orientation que l'on donne à la vie.
Amitié
Merci à Pascal d'avoir posé cette question et à vous tous de donner un échange aussi intéressant.
je me retrouve à travers vos mots, mais avant même d'avoir lu votre échange, voici ce que cette question a suscité de réponse en moi...
"Accueillir, accepter ce qui est (là), se recentrer, vivre le présent... Voilà différentes expressions qui à mon sens, dans le contexte de l'ouverture spirituelle, veulent toute dire la même "chose". Cette idée "d'accueillir ce qui est là", en soi, n'est certes pas nouvelle. La tradition du Véda, vieilles de plusieurs milliers d'années, enseignait :
"Ne vous opposez pas, car l'opposition est contraire à l'immortalité !"
A notre époque, une telle phrase semble un peu pompeuse, mais il s'avère effectivement que ce à quoi on s'oppose en soi, crée une scission, une séparation intérieure ; quelle que soit l'énergie qui s'élève en soi, si on la refuse, on manque l'opportunité de la dépasser car alors on maintient une dualité (l'énergie elle-même et celui qui la refuse). Si l'énergie est accueillie, elle peut montrer ce qu'elle est et ainsi ce dissoudre. "Tout ce qui s'élève de la conscience est de même nature que la conscience" nous dit à ce sujet une citation bouddhiste.
L'idée "d'accueillir" m'apparait comme un "mouvement en soi", une intention d'ouvrir à ce qui est là dans notre ressenti le plus profond et que l'on se cache. Une intention qui se doit d'être délicate et en ce sens de respecter la fermeture, car vraisemblablement, la fermeture elle-même a sa raison d'être, même si on ne la comprends pas. Sinon, nous rentrons dans un conflit intérieur.
Car bien sûr, lorsque l'on fait quelque chose, on veut un résultat en retour... Un éveil, de la lumière...etc. sinon on ne le ferait pas. C'est l'accueil en tant que "mouvement" en tant qu'orientation vers l'ouverture intérieure.
Dans ce cas là, bien que l'approche me semble tout à fait correct, il ne s'agit pas de l'accueil intégral vu qu'il y a un désir de résultat. Voilà la raison pour laquelle je parle d'orientation vers "l'accueil" et de mouvement. L'accueil dans son niveau le plus intégral est "amour". Pour donner une similitude avec la vie commune (disons), on peut constater que lorsque l'on est envelloppé par l'amour pour une personne, on accepte tout d'elle dans le sens où même ses défauts sont alors perçus comme un "bien" (c'est en tout cas ma perception à ce sujet).
Il me semble que cet "accueil" ou "Amour" dépasse la structure individuelle et c'est la raison pour laquelle je disais que cet "accueil que l'on suscite" est une orientation que l'on donne à la vie.
Amitié
Re: "Accueillir ce qui est"
mushotoku-nad a écrit:Si on ne lui tourne pas le dos elle nous "oblige"( ob-ligare: lier par devers soi...)à regarder,donc à voir puis à accepter et à assumer,en premier lieu, ensuite à observer, à traverser jusqu'à ce cap ou la lumière émerge enfin et dissout l'ombre; sinon, la vie devient impossible, et c'est là que pour" se reposer "un peu...on tourne le dos!
...et dans ce" repos "là, je ne trouve plus aucun repos, même le corps manifeste son dés-accord!
Je crois qu'elle en est aussi la cause, elle est là avant l'acte de Foi, elle est l'Acte de foi qui nous prend et nous surprend, la foi aussi était là, il manquait simplement l'acte...la reconnaissance de Soi en soi .Toujours ce "OUI"......la Grâce, je la ressens comme l'effet directement proportionnel de l'acte de Foi du lacher prise;
L'un et l'autre, dis-tu? ou peut-être l'un est l'autre?L'une procède de l'intuition (ou de l'expérience) et c'est elle qui inspire et permet ce saut dans le vide ; l'autre c'est l'expression de l'énergie du Soi
Est-on réellement libre lorsque l'on dit "non" ou que l'on "tergiversse"? Non, bien sur, mais on est "libre" de le croirenotre libre arbitre se résume a la possibilité de dire oui, de dire non, ou de tergiverser...
Lorsque l'on est "tout en haut", je commence à croire que l'on a aussi construit le plongeoir et que le saut aussi terrible qu'il puisse paraître, nous causera une douleur tout aussi illusoire que le vide qui nous séparait de nous-même...Un peu comme lorsqu'on est tout là haut sur le grand plongeoir. on y a grimpé bien décidé à sauter, mais tout d'un coup....heuuuu...!! selon la situation, soit on n'en a soudain plus du tout mais alors plus du tout envie , soit on voudrait bien, mais on a comme de la glue sous les talons!
En tous les cas et pour avoir mentalement moi aussi construit digues, barrages, tours, prisons et autres ouvrages de retenues et d'isolement diverses et illusoires, je suggère que le héros de la B.D soit architecte de son métier.
Grand merci d'être là muscho.
Jim- Messages : 46
Date d'inscription : 27/02/2008
Re: "Accueillir ce qui est"
...Hé oui, à un moment donné, pas de retour possible. Bien pour cela que j'ai écris "se reposer" dans des guillemets...Jim a écrit:.et dans ce" repos "là, je ne trouve plus aucun repos, même le corps manifeste son dés-accord!
Jim a écrit:Je crois qu'elle en est aussi la cause, elle est là avant l'acte de Foi, elle est l'Acte de foi qui nous prend et nous surprend, la foi aussi était là, il manquait simplement l'acte...la reconnaissance de Soi en soi .Toujours ce "OUI"..
.....
L'un et l'autre, dis-tu? ou peut-être l'un est l'autre?
Sans cette reconnaissance de Soi en soi, pas d'acte de Foi.
Oui Jim, c'est vrai la Grâce préexiste en tant qu'expréssion , qu'acte du Soi qui agit en nous .Tout est toujours grâce en fait.
On peut donc observer plus subtilement ce qui fait la foi sans les actes, et je crois que c'est toujours le manque de reconnaissance de Soi en soi.
Le serpent se mord la queue dans le lien de la Grace et de la Foi.La même "énergie" qui s'exprime dans des conditions différentes, oui...
"Tout est grâce en tant que tout nous propose toujours cet acte de foi du lacher prise, et tout acte de Foi et d'abandon nous ouvre à la Grâce qui est l'expression et la manifestation du Soi..
Est-on réellement libre lorsque l'on dit "non" ou que l'on "tergiversse"? Non, bien sur, mais on est "libre" de le croire
Tu as tout à fait raison;
N'est ce pas ce "libre de le croire" qui fonde justement notre concept même de "libre arbitre" dans quelque domaine que nous croyons l'exprimer?
Lorsque l'on est "tout en haut", je commence à croire que l'on a aussi construit le plongeoir et que le saut aussi terrible qu'il puisse paraître, nous causera une douleur tout aussi illusoire que le vide qui nous séparait de nous-même...
C'est la raison de lexpression"un peu comme si".
Oui, je vois cela aussi de plus en plus. Et c'est tout ce mic mac qu'il faut détricoter! Car nous sommes bien obligés de voir que c'est ce que nous faisons encore et encore: nous n'arrêtons pas de construire et de bétonner nos propres illusions . Alors que des l'instant ou on stoppe, c'est là.
Toujours dans l'Instant: ici et maintenant. On va toujours chercher midi a quatorze heures, c'est "pas croyable", avec tout ce que l'on "sait", non?
En tous les cas et pour avoir mentalement moi aussi construit digues, barrages, tours, prisons et autres ouvrages de retenues et d'isolement diverses et illusoires, je suggère que le héros de la B.D soit architecte de son métier[/quote]
Tu n'est vraiment pas tout seul dans ce cas, cher Jim, tu as beaucoup de concurrence directe.Pas étonnant que les reflets du "Grand Architecte", soient tous de petits architectes qui s'ignorent, non?
Merci à toi pour cet échange .
[quote="Jean Yves"]Dans ce cas là, bien que l'approche me semble tout à fait correct, il ne s'agit pas de l'accueil intégral vu qu'il y a un désir de résultat. Voilà la raison pour laquelle je parle d'orientation vers "l'accueil" et de mouvement. L'accueil dans son niveau le plus intégral est "amour".
Oui Jean Yves.Toute la différence entre l'ouverture et l'Ouvert, entre s'ouvrir et être ouvert...
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